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jeudi 29 mai 2014

Encore 641 tonnes d'eau directement à la mer (2ème déversement)

Tepco déverse à nouveau en mer 641 tonnes d’eaux souterraines radioactives de la dérivation 

 Le 27 mai 2014, Tepco a encore déversé en mer des eaux radioactives issues de la dérivation. Le volume en a été de 641 tonnes.
Tepco affirme que la radioactivité était inférieure à la limite de sécurité mais ils avaient relevé des concentrations excessives en tritium dans l’un des forages de la dérivation.
L’arnaque est qu’ils la mélangent avec les eaux des autres forages.
La concentration en Tritium en question était de 1 700 000 (1,7 millions de) Bq/m³. La limite de sécurité est fixée à 1 500 000 (un million et demi de) Bq/m³. Lorsque Tepco avait arrêté de pomper depuis ce forage, 8 heures s’étaient déjà écoulées depuis l’arrêt du déversement de ces eaux dans le Pacifique.

Les liens vers les rapports Tepco :  http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1236708_5851.html
                                                         http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1236713_5851.html
                                                         http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1236733_5851.html

mardi 27 mai 2014

924 assemblages ont été retirés de la piscine du numéro 4

Le travail continue, c'est le seul domaine qui semble maîtrisé (voir les autres articles)


Le liens vers le site de Tepco

Tepco a décidé de répandre au sol les eaux de pluie

Ces eaux sont extrêmement radioactives : 12 millions de Bq/m³ en radioactivité β

 Des mesures provisoires, mais qui montrent beaucoup d'incompétence, les choses dérapent.

 

A cours d’espace de stockage, Tepco a décidé de répandre au sol  dans l’enceinte de la centrale les eaux de pluie contaminées. Il s’agit des eaux de pluies retenues dans les endiguements des citernes à eaux extrêmement radioactives. A cause des retombées initiales et des fuites perpétuelles, ces endiguements transforment toute eau de pluie en eau extrêmement radioactive.
Tepco affirme qu’ils filtrent ces eaux avec une membrane d’osmose inverse.
Selon les données de Tepco, la radioactivité β (dont le strontium 90) était de 12 000 000 Bq/m³ (12 millions) dans ces “eaux de pluie” retenues dans ces endiguements mais ils auraient réussi à le faire descendre en-dessous de 1 000 Bq/m³.
Néanmoins, même s’ils les répandent dans le sol, elles deviennent de ces eaux souterraines qui s’écoulent dans les bâtiments des réacteurs. Tepco n’a donné aucune explication quant à d’éventuelles contre-mesures.
Les liens Tepco des résultats de mesure :
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/handouts/2014/images/handouts_140516_10-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2014/images/rainwater_tank_140526-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2014/images/rainwater_tank_140521-j.pdf


lundi 26 mai 2014

Radioactivité des poissons toujours énorme

193 000 Bq/kg de Cs-134/137 dans un poisson du port de la centrale

 Sébaste   (ce poisson se mange, voir la recette sur Wikipedia)

On relève toujours une radioactivité extrêmement forte dans les poissons du port de la centrale de Fukushima.
Le 16 mai 2014, Tepco a déclaré qu’ils avaient relevé 193 000 Bq/kg de césium-134/137 dans une sébaste à ventre tacheté (Sebastes pachycephalus). Ce poisson a été pris en avril dernier dans le port de la centrale de Fukushima (avant les rejets massifs de la semaine dernière).
Sa radioactivité est 1 930 fois la limite de sécurité alimentaire japonaise.
La centrale de Fukushima diffuse d’autres nucléides sans nombre tels que le strontium 90 ou le tritium mais ces nucléides n’ont pas été recherchés dans cet échantillon, ce qui ne signifie pas “non trouvés”.
Les os et les organes du poisson n’ont pas été analysés non plus et Tepco n’a donné aucune explication en donnant une raison.
Le lien Tepco

Découverte d'une fuite sous le réacteur 3, ça s'écoule vers le mer

Pendant une inspection vidéo du 15 mai dernier, avec une caméra automatique, Tepco a constaté une fuite de l'eau de refroidissement du réacteur numéro 3 

(je rappelle, le numéro 3 c'est celui qui est chargé en MOX).


Au final, ils ont découvert l’un des tuyaux principaux de refroidissement perdant son liquide, lequel est supposé être le liquide de refroidissement du réacteur (vidéo ci-dessous).
Tepco décrit l’importance de la fuite comme étant “d’un diamètre d’environ de l’épaisseur de 2 à 4 crayons” mais le sol est couvert par l’eau de la fuite et il est complètement rouillé.
L’eau de la fuite a été observée en train de s’écouler vers l’Est, c’est à dire en direction de la mer.
Les liens des photos Tepco



jeudi 22 mai 2014

561 tonnes d'eau déversées dans le pacifique depuis hier

Tepco a déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux radioactives souterraines de la dérivation et il n'y a pas de raison que cela s'arrête ...



Le 21 mai 2014, Tepco a au final déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux souterraines de la dérivation.
Selon leurs dernières analyses, 1 100 000 Bq/m³ (1,1 million) de tritium ont été relevés dans l’échantillon d’eaux souterrains pris le 19 mai 2014. Tepco affirme que les eaux des autres puits de dérivation sont moins radioactives, qu’ils peuvent diluer cette radioactivité en la mélangeant avec des eaux moins contaminées.
Ils ne recherchent pas le plutonium-238/239/240 et l’uranium-235/238 dans les eaux qu’ils rejettent. De plus, ce rejet ne fait diminuer que de 10 à 25% le flot des eaux souterraines qui s’écoulent dans les bâtiments de la centrale.




La radioactivité en tritium dépasse déjà leur limite de sécurité désirée même dès avant de commencer à les déverser en mer.
C’est à l’un des 12 puits de dérivation. Dans un échantillon du 15 avril 2014, Tepco a relevé 1,6 millions de Bq/m³ de tritium. La limite de sécurité désirée par Tepco est de 1,5 millions de Bq/m³.
Le niveau de la radioactivité la dépasse déjà avant même qu’ils aient fini l’analyse détaillée d’avant les déversements.
Le puits en question est le plus proche de la citerne qui a connu la fuite des 300 m³ l’été dernier. Ce relevé dépasse la pire hypothèse de Tepco sur les eaux de la dérivation à déverser en mer. Tepco tablait sur des eaux qui ne seraient pas radioactives.
Au cours de la conférence de presse du 17 avril 2014, Tepco a affirmé qu’ils continueraient d’utiliser ce puits. La radioactivité en tritium devrait descendre sous leur limite de sécurité en mélangeant cette eau avec celle des autres puits de dérivation.




 Ils déclarent que les eaux déversées sont assez sûres mais l’équipe à la manœuvre reste en combinaison intégrale devant les caméras. On y lit “METI” dans le dos : Ministry of Economy, Trade and Industry = Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie.

 Dans ces conditions, comment faire confiance ? c'est impossible et c'est pareil chez nous.

Les liens de Tepco : carte des pompages
                                   toutes les photos


Vous pouvez aussi lire l'article de l'agence Reuters ici (en anglais)
 

mercredi 21 mai 2014

Tepco rejette des effluents en mer depuis ce matin

Il fallait s'y attendre, 

Tepco  a commencé ce jour à déverser en mer des centaines de mètres cubes d'eau souterraine pompée en amont des réacteurs, une opération qui met en colère les organisations écologistes. L'eau est, en théorie, provisoirement stokée et mesurée avant rejet, mais eu égard aux difficultés ambiantes peut-on faire confiance à Tepco ?

mardi 20 mai 2014

Un problème récurent : l'eau contaminée

Cela ne va pas s'arranger

Le système de décontamination est toujours en panne et c'est maintenant plus de 400 000 mètres-cubes d'eau contaminée qui sont actuellement stockés dans plus d'un millier de gigantesques réservoirs montés à la hâte dans le complexe atomique. Tepco continue d'en faire installer une quarantaine par mois pour tenter de suivre le rythme du flux continu de liquide souillé provenant des sous-sols du site et des arrosages permanents des réacteurs ravagés.
Ce problème d'eau est le plus difficile qu'ait actuellement à gérer la compagnie et un de ceux qui inquiètent le plus la communauté internationale en raison des risques de pollution de l'océan Pacifique voisin.





Tiré du Monde daté de ce jour :






Le système de décontamination d'eau ALPS de la centrale accidentée de Fukushima est entièrement stoppé depuis mardi 20 mai au matin, après l'arrêt de la troisième ligne de traitement.
Le dispositif, qui sert à éliminer une soixantaine de radionucléides des eaux qui ont été utilisées pour refroidir les réacteurs, est constitués de trois lignes parallèles de décontamination.
Les deux premières (A et B) avaient cessé de fonctionner il y a quelques jours. La troisième (appelée C) s'est arrêtée en début de matinée en raison de la dégradation de ses performances.
La cause de tous ces problèmes reste inconnue et non expliqué par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère les opérations. Le système ALPS est censé fonctionner depuis plusieurs mois, mais dans les faits il ne cesse de rencontrer des problèmes divers.





lundi 19 mai 2014