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jeudi 23 mai 2024

Un trou dans le réacteur numéro 1

 Nouvelle investigation dans le réacteur n° 1 de Fukushima Daiichi : découverte d’un trou :

Treize ans après le début de la catastrophe nucléaire, Tepco n’a pas encore retiré un seul gramme des 880 tonnes de corium gisant au fond des réacteurs. C’est dire si la tâche est difficile, voire insurmontable dans les délais fixés à 40 ans.

Lors de la dernière investigation, Tepco a découvert un trou mais il n’en fait pas mention dans son rapport. Essayons d’y voir plus clair avec cette nouvelle visite à l'intérieur du BR1.



Le trou du réacteur n° 1 (capture d’écran, vidéo Tepco du 28/02/24).

La dernière investigation en date est celle réalisée du 28 février au 14 mars 2024 dans l’enceinte de confinement du réacteur n° 1. Tepco a diffusé des photos prises par le robot introduit dans l’enceinte.

Pour lire l'article complet, c'est ici

mercredi 24 avril 2024

Rejets en mer arrêtés

 L’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) a annoncé ce mercredi 24 avril que le rejet en mer de l’eau traitée de la centrale a été interrompu.

Cette photo aérienne prise le 24 août 2023 montre des réservoirs de stockage (en bas) utilisés pour stocker l'eau traitée à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi de TEPCO à Okuma, dans la préfecture de Fukushima, au Japon. | JIJI PRESS / AFP


Une coupure de courant partielle s’est produite sur le site, affirme Tepco dans un communiqué, assurant qu' « aucun changement significatif » n’a été constaté sur les systèmes de contrôle de la radioactivité sur le site après cette panne, et que le système de refroidissement des réacteurs « continue de fonctionner ».

Lire l'article complet dans Ouest-France

mercredi 6 mars 2024

TEPCo reporte encore la reprise du corium à Fukushima daï-ichi

 

TEPCo reporte encore la reprise du corium à Fukushima daï-ichi


Les premiers essais consistant à récupérer quelques grammes de corium – ce mélange très irradiant de combustible nucléaire fondu et de débris – étaient initialement prévus pour 2021, juste avant le dixième anniversaire dans le réacteur n°2. La covid avait été invoquée lors du premier report. Cette fois-ci, l’essai devait se faire avant la fin de l’année fiscale qui se termine le 31 mars prochain. Ce ne sera pas avant l’automne 2024. Le bras du robot prévu ne serait pas assez précis. Un autre robot va donc être testé.

La reprise du corium est le plus grand défi auquel fait face le Japon car la technologie reste à développer. Sur la figure ci-dessous, reprise du site internet du ministère de l’économie (METI) du Japon, on voit une photo du bras articulé du robot en cours de test à Naraha et un schéma avec son installation prévue sur le réacteur n°2 (cliquer pour élargir).

Lire l'article complet.

jeudi 18 janvier 2024

Le nucléaire au Japon

 Le 11 janvier 2024, 

La centrale nucléaire de Shika secouée au-delà des estimations du référentiel de sûreté

Selon l’Autorité de régulation nucléaire (NRA), le fort séisme le 1er janvier dernier sur la péninsule de Noto a infligé à certaines parties de la centrale nucléaire de Shika des contraintes qui ont dépassé la limite prévue dans la conception de l’installation. Mais le refroidissement des combustibles nucléaires usés est assuré et il n’y a pas de problème de sûreté pour les deux réacteurs à l’arrêt depuis 2011.

Le séisme a atteint une intensité maximale de 7 sur l’échelle d’intensité sismique du Japon à Shika. Les différentes parties d’une centrale nucléaire réagissent différemment à l’activité sismique. Chaque installation et équipement a une période particulière où il est le plus vulnérable aux secousses. Durant ces périodes spécifiques, l’exploitant estime l’accélération de l’intensité maximale acceptable. Lors du séisme du 1er janvier, l’accélération lors des secousses a légèrement dépassé les niveaux acceptables pour certaines périodes. Mais les installations importantes pour la sûreté telles que les bâtiments réacteurs et les cuves sous pression ne se trouvaient pas dans des périodes sensibles.


Centrale de Shika sur la presqu'île de Noto

Lire la suite de l'article de l'ACRO

samedi 30 septembre 2023

Le tabou des rejets radioactifs

 En charge de la campagne d’« information » gouvernementale, le publicitaire Dentsu, un des leaders mondiaux, avait représenté le tritium – radioélément non filtré dominant la contamination résiduelle – sous la forme d’un petit poisson inoffensif.

Ce mépris des populations se traduit aussi par la défiance persistante des autorités japonaises envers les laboratoires citoyens créés après la catastrophe. Ils ont pourtant joué un rôle primordial pour aider les personnes affectées par les retombées radioactives.

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mercredi 23 août 2023

Début du rejet en mer de l’eau contaminée traitée à la centrale de Fukushima daï-ichi

 L’accumulation d’eau contaminée est l’un des problèmes majeurs auxquels doit faire face TEPCo à sa centrale de Fukushima daï-ichi. Après des années de tergiversations, de communication arrogante, de promesses intenables, le gouvernement japonais a donné son feu vert au début des opérations de rejet en mer de l’eau contaminée traitée par la station ALPS. Le principe avait déjà été acté en 2021. Le rejet débutera le 24 août 2023 à 13h heure locale.

Ci-dessous, une vue du site avec une petite partie des réservoirs



Le traitement consiste à filtrer 62 radioéléments. Mais, rappelons aussi que le traitement n’a pas toujours été bien effectué et que 70% de ce stock doit être repris pour être traité à nouveau :

Initialement, TEPCo voulait simplement diluer cette eau “mal-traitée” qui ne satisfaisait pas aux autorisations de rejet. Face au tollé, elle a dû s’engager à retraiter cette eau autant qu’il le faudra. Ainsi, l’eau qui sera rejetée à partir du 24 août est conforme, sauf pour le tritium.

Le tritium est de l’hydrogène radioactif qui entre directement dans la composition de la molécule d’eau. Il est donc très complexe à filtrer car il faut séparer de l’eau tritiée de l’eau non tritiée. Le stock total de tritium dans les cuves dépasse largement l’autorisation de rejet annuelle (22 TBq) de la centrale et le rejet sera donc étalé sur une trentaine d’années afin de ne pas dépasser cette limite. 

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mardi 20 juin 2023

La cuve du réacteur 1 de Fukushima Daiichi menace de s’effondrer

 Décidemment, la catastrophe de Fukushima n’en finit pas. Après les explosions des unités 1, 2, 3 et 4 en 2011, la pollution majeure générée au Japon et dans le Pacifique, le déplacement de 160 000 habitants, la menace d’effondrement de la piscine du réacteur 4 de 2011 à 2014, la détection de centaines de cancers de la thyroïde chez les enfants de Fukushima, la menace d’effondrement de la piscine du réacteur 3 jusqu’en 2021, c’est au tour du réacteur 1 de faire parler de lui en constituant une nouvelle menace majeure : la cuve pourrait s’effondrer à cause d’un tremblement de terre en remettant en cause le démantèlement et surtout en risquant de provoquer une nouvelle pollution atmosphérique. Petit historique et état actuel.


Le shéma de Tepco montre plus précisément la dalle anti-missile qui se compose en fait de 3 couches.

L'article complet est à lire ici