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jeudi 25 mars 2021

Une radioactivité phénoménale autour et sur les enceintes des réacteurs 2 et 3

 

Une radioactivité phénoménale

 


Dalle de couverture du puits de cuve du réacteur 2 : le robot mesure 10 Sv/h

Le saviez-vous ? L’information a été largement diffusée au Japon à l’automne 2020 : les inspecteurs de la NRA (l’Autorité de sûreté nucléaire du Japon) ont relevé des débits de dose de 10 Sievert/heure au-dessus des dalles fermant les enceintes de confinement des réacteurs 2 et 3. Cette dose est létale en une heure. Autant dire que les opérations de démantèlement sont reportées à la Saint-Glinglin. La NRA a également évalué le césium contenu dans ces dalles qui sont constituées de plusieurs parties : 20 à 40 pétabecquerels de césium 137 dans le bouclier du réacteur n°2 et autour de 30 pétabecquerels pour celui du réacteur n°3.

 Je vous invite à lire l'article complet sur le blog de Fukushima

 

lundi 8 mars 2021

De nouvelles particules hautement radioactive ont été découvertes récemment

La revue "Science of the Total Environment" documentent de nouvelles particules hautement radioactives de grande taille ont été libérées par l'un des réacteurs endommagés de Fukushima.

 

 
Carte du site d'échantillonnage de la dose de rayonnement à 1m du sol (novemmbre 2017). L'étoile indique l'emplacement  où l'échantillon a été retrouvé.

Des particules contenant du césium radioactif (134+137Cs) ont été libérées des réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (FDNPP) lors de la catastrophe nucléaire de 2011. Les petites particules (de taille micrométrique) (connues sous le nom de CsMPs) ont été largement distribuées, atteignant jusqu'à Tokyo. Les CsMPs ont fait l'objet de nombreuses études ces dernières années. Cependant, il est récemment apparu que des particules plus grosses (>300 micromètres) contenant du Cs, avec des niveaux d'activité beaucoup plus élevés (~ 105 Bq), ont également été libérées de l'unité de réacteur 1 qui a subi une explosion d'hydrogène. Ces particules se sont déposées dans une zone étroite qui s'étend sur environ 8 km au nord-nord-ouest du site du réacteur. À ce jour, on sait peu de choses sur la composition de ces particules plus grosses et sur leurs impacts potentiels sur l'environnement et la santé humaine.

Pour lire l'article entier, c'est ici

La piscine du réacteur n°3 est vide

 Tepco a annoncé le 28 février dernier la fin des travaux de retrait des assemblages du réacteur 3

Le retrait avait débuté en avril 2019, alors que le planning initial prévoyait fin 2014. A la fin, les opérateurs travaillaient jour et nuit.

 

Le robot au travail, photo Tepco


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 C’est une bonne nouvelle car les combustibles sont désormais dans une piscine au niveau du sol qui risque moins d’être endommagée en cas d’agression extérieure que la piscine des réacteurs perchée dans un bâtiment endommagé.