Translate

jeudi 19 avril 2018

Je ne fais pas confiance aux gestionnaires, la preuve chez les japonais

Selon un employé de TEPCo, un dirigeant de la compagnie a arrêté le projet de digue contre les tsunamis en 2008

voilà le résultat
Les auditions des témoins continuent dans le procès de trois anciens dirigeants de TEPCo. Un employé vient de rapporter que Sakaé Muto, vice-président de la compagnie a arrêté le projet de digue anti-tsunami à la centrale de Fukushima daï-ichi.

Rappel de l’épisode précédent : un rapport interne à TEPCo daté de mars 2008 avait estimé qu’un tsunami pouvait atteindre une hauteur de 15,7 m à la centrale de Fukushima daï-ichi. Les calculs étaient basés sur une mise à jour, en 2002, des prédictions gouvernementales qui aboutissaient à un séisme de magnitude 8,2 au large de Fukushima.

Le témoin, dont les propos sont rapportés par l’Asahi et le Maïnichi, faisait partie de l’équipe en charge de définir les mesures de renforcement des protections contre les séismes et tsunamis, mise en place en novembre 2007. Il rapportait directement à Sakaé Muto à l’époque. Selon lui, le groupe était arrivé au consensus que TEPCo devait prendre en compte la réévaluation gouvernementale du risque tsunami et a chargé une filiale de faire une estimation de la vague la plus haute. La filiale a informé le groupe en mars 2008 des résultats de son évaluation : 15,7 m. Et le groupe a informé Sakaé Muto à ce sujet en juin de cette même année...

Lire l'article complet de l'ACRO ici

mardi 17 avril 2018

Les cas de cancer augmentent autour de Fukushima

Ce n'est pas mon domaine, mais des études récentes montrent que l'on ne peut pas se taire.
Voici une publication du blog de Fukushima

Le nombre de cancers de la thyroïde augmente sans cesse

La seule enquête épidémiologique existante au Japon en rapport avec la catastrophe nucléaire de Fukushima concerne un diagnostic réalisé pour environ 380 000 jeunes, mineurs au moment de la catastrophe. Avant 2011, l’incidence du cancer de la thyroïde des enfants au Japon était de 0,35 cas par an pour 100 000 enfants ; un seul nouveau cas de cancer de la thyroïde de l’enfant chaque année devait donc advenir dans la préfecture de Fukushima. Or, à ce jour, 160 cas de cancer thyroïdien sont confirmés et 35 enfants sont en attente d’une opération. Malgré ce résultat significatif, l’Université de Médecine de Fukushima affirme que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’a pas eu d’influence sur l’augmentation des cancers de la thyroïde des enfants. Cherchez l’erreur.


 Pour en savoir plus, je vous encourage à lire l’étude réalisée par le Dr Alex Rosen, médecin, président de l’IPPNW-Allemagne (International Physicians for the Prevention of Nuclear War) et publiée le 7 mars 2018.