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samedi 23 juillet 2016

Forme des rejets du césium pendant l'accident de mars 2011 (conférence de Yokohama juin-juillet 2016)

Les rejets de césium radioactif sous forme de microbilles de silice lors de l’accident de Fukushima-Daiichi de mars 2011 : extrait du rapport IRSN

 L’accident qui a eu lieu au Japon en mars 2011 a conduit à la fusion du cœur de trois réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima-Daiichi et à des rejets radioactifs importants dans l’environnement, notamment de césium radioactif.


Durant la conférence de géochimie Goldschmidt organisée du 26 juin au 1er juillet 2016 à Yokohama au Japon, des scientifiques japonais ont présenté des travaux faisant état de rejets de césium radioactif sous forme de microbilles de silice, confirmant une observation faite dès 2013.

L’IRSN publie aujourd’hui une note d’information qui examine les origines possibles des microbilles de silice contenant du césium radioactif rejetées lors de l’accident de Fukushima, leurs contributions aux rejets et dépôts dans l’environnement, et leur impact sanitaire.

Lire la note d’information de l’IRSN du 22 juillet 2016 : « Rejets de césium radioactif sous forme de microbilles de silice lors de l’accident de Fukushima-Daiichi » (pdf)

 

On notera la grande prudence des conclusions de l'IRSN :  il n'empêche que cette forme de contamination nouvelle, a un impact sanitaire, un de plus, qui est sous-estimé dans les évaluations actuelles.

lundi 4 juillet 2016

Le combustible fondu du réacteur 2

Tepco reconnaît que le combustible fondu s’est réparti en plusieurs endroits du réacteur 2



 images muons


Le 30 juin 2016, Tepco reconnaît que le combustible fondu s’est réparti en plusieurs endroits dans le réacteur 2.
Tepco a effectué une recherche en balayage aux muons avec le KEK (High Energy Accelerator Research Organization).
Tepco décrit les résultats de cette recherche en disant qu’il est hautement probable que la majeure partie des combustibles nucléaires fondus soient restés au fond du réacteur, à l’intérieur de ses structures. Ils ont aussi détecté une partie des combustibles fondus contre un mur du réacteur. Ceci signifie que le magma a éclaté en plusieurs morceaux, restés en différents endroits. Tepco ne précise pas le pourcentage de combustible fondu qu’ils ont pu détecter.
Tepco n’identifie pas non plus les endroits, donc on ne peut être certain que le combustible fondu soit entièrement resté dans l’enceinte pressurisée du réacteur ou en dehors dans l’enceinte de confinement principale.

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          Photos Tepco