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mercredi 30 mars 2016
Un premier bilan sanitaire, très prudent
L’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) et l’association Physicians for Social responsability (PSR)
dimanche 27 mars 2016
Les réacteurs de Fukushima sont toujours en fusion
Toujours 650Bq/kg d’Iode 131 dans une station d’épuration de Fukushima
Stockage des boues de la station d'épuration de la ville de Fukushima
Le 26 février 2016 la préfecture de Fukushima avait déclaré qu’en janvier dernier, une forte radioactivité à l’iode 131 était relevée pendant 11 jours dans une station d’épuration.
Selon la préfecture de Fukushima, la station d’épuration est dans le district de Da-te de la préfecture.
Le record a été de 648,1 Bq/kg. Cette radioactivité a été relevée sans interruption du 21 au 31 janvier 2016. Les relevés de février ne sont pas encore publiés.
En même temps que l’Iode 131, la radioactivité en Cs 134/137 a aussi augmenté jusqu’à atteindre 111 Bq/kg le jour où l’I-131 atteignait son record.
Ces deux records ont été relevés environ une semaine après des pluies (57 mm), ce qui suggère fortement que les matières radioactives en cause ont été transportées par le vent puis soient retombées avec la pluie.
Lien rapport de la préfecture de Fukushima
mardi 15 mars 2016
Quelques prises de conscience, mais c'est encore insuffisant pour nos politiques qui ne bougent pas le petit doigt
«Il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe»
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le Président de l'ASN...Pierre-Franck Chevet
Je vous invite à lire son interview dans "Libération"
Je vous invite aussi à lire l'article de Cécile Asanuma-Brice :
Cécile Asanuma-Brice réside au Japon depuis 2001. Docteur de l’Ecole
des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), actuellement adjointe au
directeur du bureau CNRS Asie du nord, elle est chercheur associé
au laboratoire CLERSE, univ. Lille 1 UMR 8019 et au centre de recherche
de la Maison Franco-japonaise UMIFRE 19 (Tokyo). Ses recherches en
sociologie urbaine axées sur les politiques publiques du logement se
sont orientées, après l’accident nucléaire de Fukushima, vers les
questions relatives à la gestion de la protection de la population.
Photo : MORITA Takefumi, publiée par le journal Mainichi
Elle fait le point, et c'est très éclairant, sur celui du traitement des déchets de la contamination des sols, voir la photo ci-dessus, sur les dissimulations et la manipulation des chiffres sur la santé des japonais et en particulier des enfants. Un chiffre parlant : 167 cas de cancer de la thyroïde sur 370.000 enfants contrôlés à Fukushima. Cela ne paraît pas beaucoup, mais les statistiques en milieu non contaminé, c'est 1 sur 1.000.000, chercher l'erreur.
L'article complet est ici
vendredi 11 mars 2016
Et toujours la langue de bois
Pour ce triste jour anniversaire, l'IRSN titre ce matin :
"Cinq ans après
l'accident de Fukushima, le Japon poursuit les actions de reprise de
contrôle de la centrale et de maîtrise des rejets radioactifs." Je croyais que c'était maîtrisé depuis fin 2011
Je reprend ci-dessous, le titre de Tepco de mars 2012 "les réacteurs peuvent être considérés comme en arrêt à froid ( moins de 100°C)", alors que l'IRSN émet quelques doutes :
Situation actuelle des installations juin 2012.
Les réacteurs 1, 2 et 3 sont refroidis par injection permanente d’eau douce (débit inférieur à 10 m3/h). TEPCO a fait état, fin 2011, de l’atteinte d’une situation d’« arrêt à froid », terme impropre eu égard à l’état des réacteurs, correspondant à une température de l’eau dans les réacteurs inférieure à 100 °C. Ceci permet d’éviter la vaporisation de l’eau et donc limite les rejets à l’environnement par les fuites du confinement. A cet égard, la température relevée actuellement par TEPCO aux points de mesure dans les réacteurs est comprise entre 30 et 60 °C. Par ailleurs, TEPCO a fourni des informations sur le niveau d’eau dans les enceintes de confinement des réacteurs ; ce niveau d’eau serait de 2, 0,6 et 5 mètres respectivement pour le réacteur 1, le réacteur 2 et le réacteur 3. En outre, une injection d’azote est effectuée dans les enceintes de confinement des réacteurs pour maintenir leur inertage et éviter ainsi tout risque de combustion d’hydrogène.
Les réacteurs 1, 2 et 3 sont refroidis par injection permanente d’eau douce (débit inférieur à 10 m3/h). TEPCO a fait état, fin 2011, de l’atteinte d’une situation d’« arrêt à froid », terme impropre eu égard à l’état des réacteurs, correspondant à une température de l’eau dans les réacteurs inférieure à 100 °C. Ceci permet d’éviter la vaporisation de l’eau et donc limite les rejets à l’environnement par les fuites du confinement. A cet égard, la température relevée actuellement par TEPCO aux points de mesure dans les réacteurs est comprise entre 30 et 60 °C. Par ailleurs, TEPCO a fourni des informations sur le niveau d’eau dans les enceintes de confinement des réacteurs ; ce niveau d’eau serait de 2, 0,6 et 5 mètres respectivement pour le réacteur 1, le réacteur 2 et le réacteur 3. En outre, une injection d’azote est effectuée dans les enceintes de confinement des réacteurs pour maintenir leur inertage et éviter ainsi tout risque de combustion d’hydrogène.
Deux interprétations, qui croire ? alors que la contamination des puits extérieurs augmentent sans arrêt, les rejets d'effluent fortement contaminé, continuent dans le Pacifique etc. etc.
D'autre part, 800 personnes sur les 70.000 évacuées de la zone interdite sont revenues, malgré la décontamination des sols.
jeudi 10 mars 2016
Avant le 5ème anniversaire de la catastrophe, prennons un peu de recul
Les leçons de Fukushima : de nouvelles inquiétudes pour l’avenir
À la veille du 5ème anniversaire de Fukushima, Akio Masumura, ancien diplomate Japonais et auteur du blog Finding the Missing Link, revient sur les débuts de la catastrophe et nous fait partager les leçons qu’il en a tirées.
Fukushima, nous dit-il en conclusion, « nous a offert l’opportunité de mener un vaste débat sur les défis auxquels sous sommes confrontés, au carrefour de multiples besoins humains : énergie dé-carbonée, sûreté, santé environnementale, sécurité des populations et préservation pour les générations futures. Ce sont là des questions qui définiront notre société humaine pour les siècles à venir. Nous ne devons donc pas rater l’opportunité d’en discuter en mettant sur la table tous les éléments dont on dispose. »
Photo prise le 17 février 2015 : femme habitant un ensemble de logements
provisoire couvert de neige à Aizuwakama, dans la préfecture de
Fukushima. Ce complexe abrite des réfugiés nucléaires d’Okuma, une ville
située à l’intérieur de la zone d’exclusion autour de la centrale
nucléaire de Fukushima Daiichi de TEPCO (Tokyo Electric Power Co.)
REUTERS/Toru Hanai
Lire l'article complet sur le blog de Fukushima
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