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lundi 21 décembre 2015

Encore un aveux, bien tardif, il ne faut pas nous prendre pour des idiots

Tepco reconnaît que vers le 15 mars 2011 les réacteurs 2 et 3 ont relâché leur radioactivité (100Sv/h) directement dans l’atmosphère


Le 17 décembre 2015, Tepco a révélé que vers le 15 mars 2011 la radioactivité des réacteurs 2 et 3 est directement sortie dans l’atmosphère, avec des photos parlantes.
Selon leur dernière analyse, les PCV (Primary Containment Vessel = enceinte de confinement primaire) des deux réacteurs sont considérées avoir été suffisamment endommagées pour que leur radioactivité s’en échappe aussitôt.
En plus de leur analyse, Tepco a publié des photos des réacteurs 2 et 3 prises le 15 mars 2011 entre 7 et 9 heures du matin (photos ci-dessous). Ces photos ont saisi de la “vapeur” blanche sortant des réacteurs 2 et 3. Tepco en conclus que cette vapeur a certainement du sortir par le haut des PCV 2 et 3.
Concernant la PCV du réacteur 2, Tepco a aussi déclaré qu’ils avaient relevé 100 Sv/h le 15 mars 2011 très tôt le matin. Leurs données montrent que c’est resté autour de 100 Sv/h jusqu’au 16 mars 2011. Aucune autre donnée n’est communiquée.

 ↓ Panaches blancs sortant de la PVC du réacteur 3


 ↓ Panaches blancs sortant de la PVC du réacteur 2
Le lien vers le rapport Tepco

Lien très intéressant : le rapport donne pas mal d'explication


Cela ne me surprend pas : les aveux glaçants du responsable de la centrale de Fukushima

Glaçants aveux du responsable de la centrale

Photo : Masuda Naohiro (à gauche), lors de la visite à Fukushima de l’ambassadrice des USA au Japon, Caroline Kennedy accompagnée de son fils Jack Kennedy Schlossberg, le 14 mai 2014 (AFP PHOTO/POOL/Toru YAMANAKA).

Dans un entretien accordé le 20 décembre à l’Agence Associated Press, le responsable de la réparation de la centrale de Fukushima a avoué qu’il était dans l’incapacité de prévoir quel serait le coût de la mise en sécurité des installations, et de fixer une date pour que les réacteurs fondus cessent de menacer la santé des salariés de l’entreprise et les habitants de la région alors que les bâtiments accidentés continuent à polluer les sous sols et l’atmosphère.
Masuda Naohiro a même ajouté qu’il ignorait si, quand et comment les nouveaux robots pourraient réussir à explorer les débris des réacteurs fondus pour faire le point sur la réaction qui se poursuit en dégageant une chaleur d’environ 100° et des émanations radioactives. Il a également reconnu qu’il devait faire face à une véritable « zone de guerre ». Toutes déclarations qui contrastent avec les affirmations du gouvernement japonais répétant régulièrement que la situation est entièrement sous contrôle.
Le responsable de la Tepco, la société propriétaire de la centrale, a précisé que les ingénieurs ne savaient même pas où se trouvaient les débris des réacteurs ni comment il serait possible de les extraire. Il ignore également si les travaux nécessaires pourront être commencés avant une dizaine d’années. Avec cette précision :
« Une nouvelle science devra être inventée pour commencer le nettoyage et il faudra pour cela prendre en compte les risques courus par les salariés et l’environnement. »
D’autant plus que des éléments radioactifs continueront à fuir dans les nappes souterraines, dans la mer et dans l’air.

 Des aveux qui contredisent radicalement les propos rassurants et les mensonges proférés par des responsables de la centrale lors de la visite des installations et de la région par Politis à la fin du mois de septembre dernier. Des propos de « propagande » que démentaient d’ailleurs la plupart des analyseurs automatiques de radioactivité mis en place sur le chantier, les combinaisons spéciales portées par de nombreux techniciens et l’abandon sur place de centaines de voitures et d’engins de chantiers fortement contaminés.

  En conclusion Masuda Naohiro, qui travaille depuis 30 ans pour la Tepco, a assuré que, désormais, il annoncerait aussi bien les bonnes que les mauvaises nouvelles. Mais, pourtant, il n’a rien dit sur la bonne vingtaine de millions de tonnes de déchets radioactifs entassés sous de simples bâches dans la campagne environnantes…

Extrait d'un article de Politis.fr de Claude-Marie Vadrot

jeudi 17 décembre 2015

Pas plus réjouissant que la publication précédente

Tepco envisage de larguer 800 000 m³ d’eau tritiée dans l’air





L'évaporateur

 
Le 11 décembre 2015, Tepco a annoncé une possibilité d’évaporer l’eau tritiée entreposée dans la centrale de Fukushima. Ils ont présenté l’idée au cours d’un groupe de travail du METI (Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie).
Selon leur rapport, le volume à larguer estimé est de 800 000 m³. Ils espèrent ainsi évaporer 400 m³ d’eau  tritiée par jour.
Le record de radioactivité au Tritium est de 4 200 000 000 Bq/m³ (4,2 milliards).
L’eau serait évaporée entre 900 et 1 000 ℃, puis larguée dans l’atmosphère à 60 m au-dessus du sol.
Tepco affirme que la radioactivité descend en dessous de 5 000 Bq/m³ à partir de 40 m du point de largage, ce qui est la limite de radioactivité des normes.

C'est encore de la radioactivité relâchée dans la nature, même si elle ne sort pas de la zone d'exclusion, je maintiens que c'est de trop.

 Lien rapport Tepco de présentation du projet


La radioactivité sur le site augmente

La radioactivité en strontium 90 augmente de 170 % dans un puits d’observation à côté du réacteur 2

Schéma des puits de prélèvement

Le 15 décembre 2015, Tepco rapporte que la radioactivité en strontium 90 est montée en flèche dans l’un des puits d’observation proches du réacteur 2.
Situé entre le réacteur 2 et le port, ce puits permet de relever la radioactivité des eaux souterraines.
Le dernier record enregistré dedans était de 7 100 000 (7,1 millions de) Bq/m³ dans l’échantillon d’octobre dernier. Or, le dernier relevé affiche 12 000 000 (12 millions de) Bq/m3, soit 1,69 fois plus que le relevé précédent de l’échantillon du 3 novembre 2015. Depuis 2 mois ils enregistrent constamment record sur record pour cette radioactivité en strontium.
Du Sr 90 a aussi été relevé dans tous les autres puits d’observation de la zone.
Rappel : le strontium est un émetteur béta très énergique, et se fixe de préférence sur les os. C'est très dangereux : on atteint la dose limite rapidement si l'on est contaminé.

Lien : résultats analyses Tepco 
 

mardi 15 décembre 2015

De plus en plus loin : ça vous étonne, moi pas

62,5 Bq/kg de Cs-134/137 dans des poussières à Osaka



 Nous sommes à plus de 1000 km de Fukushima et pourtant...


Le 5 décembre 2015, la station privée de surveillance de la radioactivité “Fujimiiru” a annoncé avoir relevé 62,5 Bq/kg de césium 134/137 dans un échantillon de poussières à Osaka.
L’échantillon date de juillet 2013. Il a été pris près de la gare de Nishikujo de JR.
La poussière était accumulée dans un caniveau à 100 m de la gare.
La radioactivité en Cs-134 est de 20,0 Bq/kg, celle du Cs-137 de 42,5 Bq/kg.
A partir de février 2013; des débris de la catastrophe ont été incinérés par une usine située à 8 km de l’endroit échantillonné.
Le lien n’est pas établi.

Lien du rapport du laboratoire

vendredi 4 décembre 2015

De la contamination des sols en Cs137/134 au sud de Tokyo

45 Bq/kg de Cs-134/137 dans le sol d’une ferme de la préfecture de Chiba



Kimitsu, cette petite ville se trouve de l'autre côté de la baie de Tokyo, au sud


La station privée de surveillance de la radioactivité “Fujimi-ru” rapporte avoir relevé 44,7 Bq/kg de Cs-134/137 dans le sol d’une ferme. L’échantillon a été pris dans la commune de Kimitsu de la préfecture de Chiba (de 0 à 10 cm d’épaisseur). Il a été ramassé en novembre dernier.
La radioactivité en Cs-134 est de 15,8 Bq/kg, celle du Cs-137 de 42,8 Bq/kg.
L’analyste déclare que les lectures n’ont pas significativement changé depuis l’an dernier ce qui suggère que la diminution est très lente.
Cette commune a l’autorisation d’expédier tous ses produits agricoles, les champignons Shiitake mis à part.


Les liens : le rapport du laboratoire
                 les résultats par la préfecture

dimanche 29 novembre 2015

Le plus terrible après un accident nucléaire, c'est qu'il n'y a plus rien à faire : on subit... la preuve

1,2 Sv/h relevés à l’extérieur du réacteur 3

Le 27 novembre 2015, Tepco déclare avoir relevé plus de 1,2 Sv/h à l’extérieur du réacteur 3.


 courte vidéo de l'horreur qui prêterai à sourire s'il ne s'agissait pas de la mort !

 On savait qu’ils avaient relevé 1,3 Sv/h près du trou de la PCV 3 (Enceinte de confinement primaire du réacteur 3) depuis 2011. Entre les 26 et 27 novembre 2015, Tepco a effectué des relevés dans la même zone.
Au final, ils ont relevé entre 24 et 1 220 mSv/h près de ce trou. De plus, une fuite de matière brun-rouge est confirmée fuir de l’intérieur de la PCV 3. Tepco déclare que c’est supposé être de la rouille.
Ils ont également vu l’eau de pluie goutter dans le trou.




vendredi 27 novembre 2015

Il y a toujours un revers à une solution étudiée à la "va vite"

Après construction du mur souterrain, la montée des eaux souterraines fait “gonfler” le rivage de la centrale de Fukushima, malgré les rejets massifs en mer.



Selon Tepco, le mur souterrain terminé fait monter le niveau des eaux souterraines au point de fissurer les trottoirs et de pousser les murs des bâtiments vers la mer.
Tepco a terminé le 26 octobre 2015 le mur souterrain devant empêcher les eaux souterraines de s’écouler dans le port.
Il barre toute la zone du rivage de la centrale, sur 780 m.
Le 26 novembre 2015, Tepco annonce que la zone côtière de la centrale a commencé à gonfler à cause de l’augmentation des eaux souterraines.
Selon leur rapport, le mur souterrain est poussé vers la mer et le trottoir se soulève en se fissurant. La pluie s’infiltre par ces fissures faisant augmenter encore plus la quantité d’eaux souterraines.
Tepco déclare qu’ils sont en train de renforcer le mur et qu’ils devraient avoir colmaté les fissures pour fin novembre.



Les liens Tepco : images des travaux de réparation
                            rapport et constatation

mardi 10 novembre 2015

Le réacteur 2 se dégrade très vite, encore une fuite importante

Le réacteur 2 fuit du liquide pour 7,2 milliards de Bq de radioactivité β 



Emplacement de la fuite 



Le 5 novembre 2015, Tepco annonce avoir découvert une fuite des eaux du bâtiment du réacteur 2 pendant un transvasement.
Selon le rapport de Tepco, le volume de la fuite est d’environ 0,23 m³. Le détecteur de fuite s’est déclenché à 0h09 ce jour-là.
L’eau de la fuite est supposée être du liquide de refroidissement échappé de l’enceinte du réacteur 2 mélangé aux eaux souterraines inondant le bâtiment.
Au total, 7,2 milliards de Bq de radioactivité β, dont du strontium 90, et 3 037 500 000 Bq de radioactivité au césium 134/137 sont rapportés avoir fuit. Pour les autres nucléides la radioactivité n’est pas communiquée.
Tepco recherche encore l’endroit exact de la fuite. Néanmoins, il est hautement probable qu’un tuyau de transvasement soit endommagé attendu qu’ils sont surtout en polyéthylène.





Lien vers le rapport Tepco


mercredi 4 novembre 2015

Le réacteur 2 semble échapper à tous contrôles : Tepco constate c'est tout

La radioactivité du Sr 90 multipliée par plus de 2,5 dans les eaux souterraines du réacteur 2




Le 30 octobre 2015, Tepco a déclaré que la radioactivité en strontium 90 atteint des records dans l’un des puits d’observation proches du réacteur  2.
L’échantillon d’eau souterraine provient du puits labellisé  “No.1″ qui est situé entre le réacteur 2 et la mer.
Le record précédent du 3 août 2015 était de 2 800 000 (2,8 millions de) Bq/m³ et il est passé à 7 100 000 (7,1 millions de) Bq/m³ le 1er octobre 2015.
Le puits est à côté de la pompe qui retire les eaux souterraines débordante. Pour que cette détection ait été possible, le Sr-90 a pu se concentrer autour de la zone de cette pompe.

Lien rapport Tepco



dimanche 1 novembre 2015

Nouveau record d'irradiation en dehors des installations

9,4 Sv/h à l’extérieur de l’enceinte du réacteur 2





Le 29 octobre 2015, Tepco déclare avoir relevé 9,4 Sv/h dans le réacteur 2.
Le point relevé est en dehors de la PCV2 (Primary Containment Vessel of Reactor 2 = enceinte de confinement primaire du réacteur 2) pour établir si le combustible fondu avait fuit hors de la PCV2.
Cette recherche date de septembre dernier. Tepco prévoyait d’explorer l’intérieur de la PCV2 en août dernier en envoyant un robot par un tuyau de pénétration mais ils ont arrêté à cause d’une radioactivité trop intense.

Liens vers le blog qui donne la nouvelle


mercredi 28 octobre 2015

Il y a toujours des fuites et elles augmentent

La radioactivité a doublé depuis l’an dernier près de la cheminée d’évacuation





Selon Tepco, le 21 octobre 2015 ils ont relevé 950 mSv/h près de la base de la cheminée endommagée.
Le point relevé est à la jonction entre le trou du puisard et la cheminée, soit à 0,3 m au-dessus du sol. La radioactivité augmente à cet endroit depuis qu’ils ont commencé à la surveiller. Elle était à 480 mSv/h le 2 septembre 2014 mais elle est passé à 560 mSv/h en décembre dernier.
On ne sait pas ce qui provoque cette augmentation de la radioactivité.





jeudi 22 octobre 2015

Inspection du réacteur 3

Tepco explore l’intérieur de l’enceinte du réacteur 3 / 1 Sv/h, dans les sédiments accumulés




Selon Tepco, ils ont effectué la première exploration de la PCV du réacteur 3 (Primary Containment Vessel = Enceinte de confinement primaire) le 20 octobre 2015.
Ils ont fait entrer 2 types de caméras, des dosimètres et des thermomètres par la trappe de pénétration nommée X-53.
Au final, la dose ambiante était de 1 Sv/h au-dessus de du liquide de refroidissement. Ils ont laissé tomber l’exploration du fond de la PCV. Tepco déclare que des “sédiments” se sont accumulées entre le mur de la PCV et la partie grillagée empêchant la caméra de descendre jusqu’en bas.
Le sédiment n’est pas identifié.
Tepco rapporte que le niveau de l’eau est à 6m du fond, ce qui est à peu près ce qu’ils avaient estimé. La température y est de 33 à 35 ℃. Aucun dégât particulier n’a été observé.




 

Voir la vidéo


dimanche 18 octobre 2015

Le retrait des combustibles de la piscine du num 3 ne va pas être facile

Tepco rapporte que, dans la piscine du réacteur 3, 2 assemblages ont leur poignées déformées

 voir les photos ci-dessous

Le 16 octobre 2015, Tepco confirme que les poignées de 2 assemblages de combustibles de la SFP 3 (Spent Fuel Pool = piscine à combustibles usagés du réacteur 3) sont déformées.
Tepco déclare qu’ils ont retiré un gros gravas de la SFP 3 le 15 octobre 2015. Le matin suivant, au moyen d’une caméra sous-marine d’exploration,  ils ont découvert que 2 des 4 assemblages sous ce gravas ont leurs poignées déformées.
Ils déclarent ne pas avoir observé de pic de radioactivité.
Les poignées servent à retirer les assemblages de combustible. Tepco déclare examiner comment retirer ces assemblages-là par d’autres moyens.





 ↓ (En rouge : poignées déformées, en jaune : poignées normales)




Lien Tepco des images

mercredi 7 octobre 2015

La radioactivité en tritium augmente toujours, et c'est rejeté à la mer !

La radioactivité en Tritium de l’un des puits de dérivation continue d’augmenter depuis août dernier

Pour mémoire, ce sont des effluents rejetés dans le Pacifique

Environnement des bypass de rejet

 
D’après un rapport de Tepco publié le 7 octobre 2015, la radioactivité en tritium a augmenté à l’un des puits de dérivation depuis août dernier (Voir le graphique ci-dessous). Tepco pompe toujours les eaux souterraines de ce puits pour les déverser dans le Pacifique.
Il s’agit du puits N° 10. Sa radioactivité en tritium était de 1,5 millions de Bq/m³ au 20 août 2015 et elle a atteint 2,4 millions de Bq/m³ le 1er octobre 2015. C’est de 3,9 à 533 fois plus élevé que dans les autres puits.
Tepco la dilue en la mélangeant avec des eaux souterraines pompées de radioactivité inférieure.
La raison de cette augmentation n’est pas communiquée.


Les liens Tepco : résultats d'analyse
                            schéma des pompages



 

mardi 6 octobre 2015

Tokyo contaminé par l'accident de Fukushima, on le savait déjà

Mais on a de plus en plus de preuves, même si il n'y a pas de problème pour la santé, c'est toujours de trop. 


Voici les résultats : Le 28 septembre 2015, la station privée de mesure  de la radioactivité “Fujimi-ru” rapporte qu’ils ont relevé 359 Bq/kg de césium 134/137 dans du sable de Tokyo.


La suite de l'article sur Fukushima Diary 
 (je ne suis pas d'accord avec la comparaison sur les normes alimentaires, on ne mange pas du sable)

vendredi 2 octobre 2015

Gros problème dans le corium du réacteur 2, la radioactivité augmente beaucoup

La radioactivité en Cs 134/137 des eaux souterraines du réacteur 2 augmente de près de 260 % en une semaine seulement



la pagaille autour des réacteurs

Après le strontium de la semaine dernière :

Le 29 septembre 2015, Tepco annonce que la radioactivité en césium 134/137 des eaux souterraines a augmenté de 260 % par rapport au précédent record relevé à côté du réacteur 2.
Il s’agit des eaux souterraines pompées du côté mer du réacteur 2.
L’échantillon est du 28 septembre 2015.
Le record précédent, de 1 170 Bq/L, avait été relevé il y a une semaine.
On atteint maintenant 2 990 Bq/L au total pour le Cs 134/137.
La radioactivité du strontium 90 est en cours d’analyse (nouvelle analyse).

 Le lien du rapport Tepco


mardi 22 septembre 2015

Contamination de l'eau du robinet à Tokyo en Cs 134/137

Du césium 134/137 dans l’eau du robinet à Tokyo

 On le savait déjà que Tokyo avait reçu de la contamination, et les valeurs ne sont pas très élevées, mais c'est de la contamination en plus...

Station d'épuration

 
Selon le MHLH (Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Familiales), depuis octobre 2014 on relève du Cs-134/137 dans des eaux du robinet de Tokyo. Les données couvrent octobre 2014 à 2015. Le résultat récent de mars n’est pas encore communiqué.
Les échantillons ont été prélevés de l’eau du robinet du Tokyo Metropolitan Institute of Public Health de Shinjuku.
La radioactivité varie de 0,00178 à 0,003 Bq/kg. Le Cs-134 détecté prouve qu’il provient de la centrale de Fukushima.
Les analyses ont été commandées par la NRA (Nuclear Regulation Authority).
Toutes les autres analyses ont été réalisées par le Tokyo Metropolitan Government Bureau of Waterworks ou par les municipalités, la quantité détectable la plus basse a été fixée à plus de 0,5 Bq/kg pour ne pas présenter les relevés réels.


Le lien des résultats



dimanche 20 septembre 2015

Nouveau record, mais ce n'est pas le plus inquiétant

2 records annuels en I-131 dans 2 stations d’épuration de Fukushima




Boue d'épuration


Selon la société publique de gestion des eaux usées de Fukushima, en juillet dernier ils ont relevé plus de 1 000 Bq/kg d’iode 131 dans les boues d’épuration séchées. La station d’épuration est situé dans le  district de Da-te de la préfecture de Fukushima.
Une forte radioactivité en iode 131 avait été relevée en mai mais ce relevé ce juillet constitue le record pour cette année. (cf. Forte radioactivité en iode 131 dans les boues sèches d’une station d’épuration de Fukushima après les pluies de mai)
L’iode 131 a été détecté dans les échantillons prélevés entre le 9 et le 29 juillet 2015. Le record en est de 1 038,4 Bq/kg le 11 juillet 2015.
Le record en radioactivité au Cs-134 a été détecté le même. jour également, soit 44 Bq/kg. Il avait plu le 8 juillet 2015 mais les précipitations ont été de 10,5 mm seulement.
Dans une autre station d’épuration, de la ville de Koriyama, on a relevé 889 Bq/kg d’iode 131 dans les boues d’épuration séchées. C’est également le record de l’année pour cette station. L’iode 131 continué à être détecté pendant 15 jours en juillet dernier.

Eu égard à la période de l'iode 131 (8,02j), si on en trouve autour de la centrale, c'est que cette contamination est très récente. Fukushima est actif et fuit toujours, ce n'est vraiment pas rassurant.

Les liens : résultats d'analyse
                  autres résultats de la préfecture de Fukushima


jeudi 17 septembre 2015

Recherche de contamination à minima

Au premier trimestre 2015 et hors du port de la centrale, Tepco n’a recherché le strontium 90 que dans 5 poissons



 Le port de la centrale 



Selon leur rapport du 9 septembre 2015, entre avril et juin Tepco n’a analysé le strontium 90 que dans 5 échantillons de poissons pris en dehors du port de la centrale.
La zone échantillonnée s’étend sur 20 km de rayon autour de la centrale nucléaire de Fukushima, le port excepté.
En outre, les échantillons ne concernent que 3 types de poissons (Pastenague, sole marbrée, et Microstomus achne).
Le strontium 90 est connu pour s’accumuler dans les os mais ils n’ont analysé que les tissus musculaires.
Malgré ce, le Sr-90 a été relevé dans tous les échantillons.
Du césium 134/137 a également été relevé dans tous les échantillons.
Le relevé record est de 256 Bq/kg, soit plus de 2,5 fois la limite de la sécurité alimentaire.

Les liens Tepco : résultats d'analyse avril, mai et juin
                             résultats d'analyse avril, mai et juin en anglais

mercredi 16 septembre 2015

Les déversements d'eau contaminée dans la mer ont commencé

Tepco a commencé à évacuer les eaux souterraines contaminées côté de bâtiments réacteurs accidentés





Article lié : La coopérative de pêche de Fukushima autorise Tepco à déverser ses eaux radioactives en mer
Tepco rapporte avoir commencé ce 14 septembre 2015 à déverser dans le Pacifique les eaux souterraines extrêmement radioactives .
Ils en ont déversé pendant près de six heures pendant la journée. Le volume déclaré d’eau extrêmement radioactive est de 838 T.
L’eau déversée a été pompée à partir de 20 des 41 puits dits «sous-drain” situés à côté des bâtiments dévastés des réacteurs 1 à 4.
En août, on relevait 10 800 000 Bq/m³ de Cs 134/137 et 16 000 000 Bq/m³ de tritium dans les eaux pompées. Tepco a déclaré avoir purifié l’eau avant de la déverser, cependant l’infiltrable tritium reste dans ces eaux.
Selon l’analyse d’une entreprise tierce, de 390 000 à 600 000 Bq/m³ de tritium ont été relevés dans les eaux “filtrées”

Liens :  la vidéo sur le site de Tepco
             Schéma des puisards
             Le rapport Tepco
D'autres liens de point-presse de Tepco  sur le site de Fukushima-Diary 
            

Après le Cs137, nouveau record pour le Sr90 côté mer

Côté mer du réacteur 2, la radioactivité en Sr 90 dépasse de 155 % le précédent record



Le port de Fukushima


Selon un rapport de Tepco publié le 4 septembre 2015, sur le côté mer du réacteur 2 la radioactivité en strontium 90 a atteint 155% du précédent record.
Le relevé a été fait dans les eaux souterraines rassemblées pour être pompées. L’échantillon est du 3 septembre 2015. La radioactivité en Sr 90 est de 2 800 000 (2,8 millions) Bq/m³. Le record précédent, du 2 juillet 2015, était de 1 800 000 (1,8 millions) Bq/m³.
Selon ce rapport du 15 septembre, la radioactivité en Mn 54, dont la période est de 310 jours, a atteint un record à 680 Bq/m³ le 10 septembre 2015 dans la même zone. 4 jours plus tard, il est à 970 Bq/m³.

Liens : rapport 1 Tepco
            rapport 2


samedi 12 septembre 2015

Visite du sous-sol du réacteur 3

Tepco a exploré la trappe de la PCV du réacteur 3 : “La prochaine fois on utilisera un robot avec un smartphone”



Extrait de la vidéo, visible en cliquant ici


Le 9 septembre 2015, Tepco a exploré la trappe de l’équipement de la PCV 3 (enceinte de confinement primaire du réacteur 3) avec une caméra portable.
Ils rapportent que l’eau de refroidissement de la trappe ne fuit pas de l’intérieur de la PCV 3 et que la trappe n’est pas endommagée mais le sol est humide et ils n’ont pas pu confirmer d’où l’eau fuit.
Aucune donnée de dose ambiante, ni d’analyse des nucléides atmosphériques n’est communiquée. De son côté, la vidéo présente le caractéristique bruit blanc provoqué par un niveau extrêmement élevé de radioactivité.


Compte tenu de ce qu’ils ont trouvé au cours de cette exploration, Tepco a décidé d’utiliser un robot télécommandé pour la prochaine phase. Ce robot est prévu équipé d’un “appareil photo de type smartphone”.

Liens : le rapport complet avec schéma et explications
            D'autres photos

 

mercredi 9 septembre 2015

Poursuite des records !!!

Depuis la semaine dernière, la radioactivité en Cs 134/137 des eaux du port de la centrale a encore augmenté


Les points de prélèvements


Selon Tepco, la radioactivité en Cs 134/137 atteint un record en 2 de 4 points surveillés. Les prélèvements datent du 7 septembre 2015.
Ces 2 points sont en face des prises d’eau du réacteur 1 et du réacteur 2. Deux d’entre eux sont à l’extérieur du mur souterrain ce qui prouve qu’une radioactivité très forte fuit toujours dans la mer.
De plus, la radioactivité en Cs-134/137 au sud de ces 2 points atteint auss un record. C’est également à l’extérieur du mur souterrain et la radioactivité a augmenté d’env. 170% depuis le relevé record précédent. Ce nouveau record de radioactivité en Cs 134/137 est de 152 000 Bq/m³.



 Rapport Tepco

mardi 1 septembre 2015

Toujours des records de contamination

Radioactivité record en Cs 134/137 en 4 endroits dans et en-dehors du port de la centrale de Fukushima


Shéma des points de prélèvement



Selon Tepco, la radioactivité en césium 134/137 atteint des records à 3 endroits dans le port de la centrale de Fukushima.
Les échantillons datent du 28 août 2015. Ces endroits sont au centre du port de la centrale, aux deux prises d’eau des réacteurs 1 et 2 et de l’autre côté du mur souterrain.
au centre du port de la centrale, la radioactivité en Cs 134/137 (79 000 Bq/m³ en Cs-134/137) est au double des précédents relevés de cet endroit de juillet dernier.
De plus, du Cs 137 a pour la première fois été relevé au Nord de la centrale, c’est à dire en dehors du port. Cette radioactivité y est de 800 Bq/m³.

Lien rapport Tepco




vendredi 28 août 2015

La contamination du territoire japonais continue 4 ans après

De l’iode 131 dans les boues sèches d’une station d’épuration de Gunma





Selon la préfecture de Gunma, 24 Bq/kg d’iode 131 ont été relevés dans des boues séchées d’une station d’épuration.
Dans leur rapport mensuel du 7 août 2015, des échantillons ont été pris entre le 27 et le 29 juillet 2015. La station d’épuration se trouve à côté du fleuve Tonegawa.
On relève également 33 Bq/kg de Cs-137 dans ces mêmes échantillons.
De l’ iode 131 avait également été relevé dans 2 des 6 échantillons de mai et de juin. Le record est de 49 Bq/kg.
Dans les échantillons des 23 au 26 juin 2015, du Cs-134 a été relevé, ce qui prouve que ces boues séchées subissent aussi l’influence de l’accident de Fukushima.

La préfecture de Gunma se trouve à plus de 200km au sud-ouest de Fukushima et pratiquement à la hauteur de Tokio. Eu égard à la période de l'iode 131, il est clair que la centrale accidentée crache toujours de grande quantité de radioactivité. 

Liens, les rapports de la préfecture :  1, 2 et 3

mardi 25 août 2015

Suite et fin de l'étude de l'explosion du réacteur numéro 3

La 7ème partie de l'étude vient de paraître :

Effets possibles d’une explosion dans l’enceinte de confinement du BR3

Plusieurs hypothèses sont examinées, dans l'ordre : explosion de vapeur, explosion de zirconium, explosion due à un accident de criticité instantanée dans la piscine de combustible ...
Il faut se rendre à l’évidence on ne peut pas expliquer « l’explosion » du BR3 de manière simpliste comme voudrait l’imposer la version officielle depuis 4 ans. L’analyse de l’évènement démontre qu’il y a eu plusieurs phases visibles qui impliquent l’existence de plusieurs explosions en l’espace d’une demi-seconde :
- Phase 1 (instant T) : explosion principalement sur le côté sud-est avec destruction du toit
- Phase 2 (T + 0,0334 s) : production d’une flamme jaune-orange sur le côté sud-est
- Phase 3 (T + 0,0668) : destruction du toit et des murs de l’angle nord-ouest
- Phase 4 (T + 0,33  s) : formation d’un nuage au-dessus de la piscine de combustible
- Phase 5 (T + 0,43 s) : formation d’un nuage au-dessus du côté nord-ouest


Il reste, comme dans toute étude, des questions en suspens, mais encore une fois un grand coup de chapeau pour ce travail.

 

vendredi 21 août 2015

Suite de l'étude de l'explosion du réacteur numéro 3

La 6ème partie de l'étude vient de paraître :

 

Flamme de l’explosion d’hydrogène du BR1 le 12 mars 2011

 Si on compare avec la flamme de l'explosion du réacteur numéro 1 ci-dessus :
Une explosion de ce type étant simplement le résultat de la combinaison entre de l’hydrogène et de l’oxygène, elle ne devrait donner que de l’eau et de la chaleur. On a un très bon exemple de formation d’un nuage de vapeur avec cette explosion d'hydrogène du BR1 : suite à l’explosion d’hydrogène, un nuage en forme de boule s’est formé très rapidement, est monté jusqu’à une centaine de mètres de hauteur à une vitesse supersonique de 600 m/s et a disparu complètement. Ce nuage furtif de condensation visualise en fait le déplacement de l’onde de choc.

 
La suite de l'étude ici 

A lire absolument.

Tepco, malgré ses nombreux essais n'arrive pas à congeler son mur de protection

Malgré les murs d’eau congelée la température souterraine n’a jamais diminué à côté de la piscine commune de stockage des combustibles






Selon un rapport de Tepco publié le 20 août 2015, à côté de la piscine commune de stockage des combustibles la température souterraine n’a pas diminué depuis la fin avril.
Tepco teste le mur souterrain congelé en faisant circuler du fluide de congélation dans les canalisations souterraines. Ils surveillent la température sur 18 points répartis autour des bâtiments des réacteurs dévastés.
Selon leurs données et depuis le début, la température du point de surveillance “No.12″ n’a quasiment jamais diminué. Il est situé entre le bâtiment du réacteur 4 et la piscine commune où sont stockés les assemblages de combustible retirés de la SFP4 ( =piscine à combustible usagés du réacteur 4). Au 20 août 2015, c’est toujours au dessus de 10 °C.
Tepco a arrêté d’envoyer le fluide de congélation vers quatre des points de surveillance. Concernant les autres, pour 8 des 14 points de surveillance la température est toujours au-dessus de 0°C.




 Encore un grand merci à Fukushima-diary pour le travail de suivi et de traduction

lundi 17 août 2015

Suite de l'étude de l'explosion du réacteur numéro 3

La 5ème partie de l'étude vient de paraître :


évolution du nettoyage du sol du niveau 5F

Durant les années 2013 et 2014, des opérations de déblaiement du BR3 ont été entreprises jusqu'à ce que l'ensemble de la surface technique soit nettoyée. Voici en photo l'évolution des travaux qui ont tous été faits à distance avec grues télécommandées tellement ce bâtiment est radioactif.

La suite de l'étude ici 

A lire absolument.

La radioactivité autour de Fukushima (la ville) augmente toujours

Autour du stockage des boues de la station d’épuration de Fukushima la radioactivité ambiante est 10 fois plus forte qu’ailleurs



Murs de la station avec les points de mesure

 
Dans la station d’épuration de Fukushima la radioactivité ambiante à proximité de l’installation de stockage des boues est à peu près 10 fois plus élevée qu’ailleurs.
Il s’agit de données publiées le 11 août 2015 par les autorités préfectorales de Fukushima.
Ils ont commencé à faire ces relevés en juin 2013. Près des 4 murs entourant l’installation de stockage des boues leurs relevés ont rapidement augmenté fin septembre 2013 et ils sont restés élevés jusqu’à fin juin, lors des derniers relevés.
Dans ces relevés les plus récents le record est de 1,31 mSv/h. La radioactivité des autres points testés varie de 0,11 à 0,41 mSv/h.
Les points testés sont à l’extérieur de l’installation de stockage. Il est probable que les boues soient fortement radioactives, néanmoins les résultats exacts des analyses ne sont pas communiqués.
Les sources de cette contamination sont les eaux usées des villes de Koriyama, Sukagawa , Motomiya et des villages de Kagamiishi et Yabuki.

Liens vers les relevés : 1, 2, 3 et 4
                                    informations préfecture

jeudi 13 août 2015

Suite de l'étude sur l'explosion du réacteur numéro 3

La quatrième partie de l'étude vient de paraître : 


Document du ministère de la défense relevant une température de 128°C au puits de cuve le 20 mars 2011

La photo grossie, nous donne beaucoup d'information, la suite ici

A lire absolument


mercredi 12 août 2015

Suite de l'étude de l'explosion du réacteur numéro 3

La troisième partie de l'étude vient de sortir :



Le toit du BR3 est horizontal. Il est maintenu par une charpente de poutres métalliques que l'on  voit très clairement sur cette photo datant d'avant 2011.

Ce travail remarquable est toujours aussi bien documenté
La suite ici

vendredi 7 août 2015

Une étude remarquable sur l'explosion du réacteur 3

Le 14 mars 2011, à 11 h 01 exactement, une explosion d’une rare intensité s’est produite dans le bâtiment du réacteur n° 3 (BR3) de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

 Cette étude sera publiée en 3 fois sur le "Blog de Fukushime", aujourd'hui une première partie sur deux pages, avec des vidéos et des photos.

 

Selon la seule vidéo connue, l’explosion s’est manifestée en deux temps : une première explosion est visible sur le côté sud engendrant une flamme gigantesque et, moins d’une demi-seconde plus tard, une deuxième explosion se produit de manière verticale, générant un nuage aux couleurs sombres sur plusieurs centaines de mètres de hauteur.

Les images du bâtiment réacteur diffusées après cet événement montrent que le bâtiment a énormément souffert : s'il reste 3 niveaux de poutres de béton armé côté est, les 3 autres côtés ont disparu pour cette même hauteur correspondant aux niveaux 4F, 5F et CRF du bâtiment, soit une hauteur de 23 mètres de murs détruits sur un total de 46 m.
Jusqu’à présent, l’opérateur Tepco et tous les organismes officiels ont affirmé qu’il s’agissait d’une simple explosion d’hydrogène. Pourtant, d’autres hypothèses existent et c’est l’objet de cet article de les exposer et de les analyser. Après avoir présenté succinctement le réacteur, nous observerons objectivement ce qui s’est passé, puis nous présenterons les différentes hypothèses qui tentent d’expliquer ces évènements. Enfin, nous confronterons ces propositions avec les faits relevés et nous exposerons notre point de vue argumenté.


 

jeudi 6 août 2015

Découverte d'autres gros débris dans la piscine du réacteur numéro 3

Une nouvelle vidéo de Tepco montre d’autres gros gravas sur les assemblages tordus de la SFP3


A voir la vidéo complète sur YouTube en cliquant ici




Le 5 août 2015, Tepco publie la vidéo de leur exploration de la SFP 3 (Piscine à combustibles usagés du réacteur 3).
Elle montre les gravas recouvrant les assemblages de combustibles déformés. On y voit en particulier, un gravas particulièrement gros en bas à droite de l’écran.
Sa taille exacte et son poids ne sont pas communiqués mais il révèle qu’il y a encore beaucoup de gros gravas dans la piscine.

 Liens  : les images Tepco
              à voir les images des travaux
 

mercredi 5 août 2015

Beaucoup d'ommission de la part de Tepco depuis une semaine

Un autre travailleur de Fukushima meurt en sortant de la zone du mur congelé – Tepco : “la cause de la mort n’est pas établie”


Chantier de congélation


Le 3 août 2015, Tepco rapporte qu’un autre travailleur de Fukushima est mort 2 jours plus tôt.
Il s’agit d’un homme d’une trentaine d’années. Le 1er août 2015, il a travaillé de 06:00 à 09:00 au projet de mur souterrain congelé. En rentrant chez lui il s’est arrêté au “J-village” parce qu’il se sentait malade. Il a immédiatement été hospitalisé mais sa mort a été confirmée autour de 13:00.
Tepco affirme que la cause du décès n’est pas établie mais l’ancien travailleur de Fukushima “Happy11311″ a dit sur Twitter qu’il est mort d’un arrêt cardiaque.
Il est probable que Tepco ait retardé la publication du communiqué de ce décès pour ne pas provoquer de scandale juste avant de retirer les débris de la grue de manipulation des combustibles de la SFP3 (Spent Fuel Pool of Reactor 3 = piscine à combustibles usagés du réacteur 3). Concernant son retard à communiquer, Tepco déclare qu’ils auraient du le fournir plus vite.
De plus, selon le rapport de Tepco, le 1er août 2015 vers 11:00 une alarme de surveillance de la centrale de Fukushima s’est déclenchée. Tepco nie toute possibilité de fuite radioactive importante en disant que des poussières se sont accidentellement collées sur le détecteur.

Liens Tepco :  rapport du 3 août
                       annonce
                       info. Happy11311

mardi 4 août 2015

Suite des travaux sur la piscine du réacteur 3

4 assemblages de combustible trouvés déformés après le retrait de 20 T de gravas de la SFP 3



 Le 4 août 2015, Tepco annonce qu’ils ont trouvé 4 assemblages de combustible déformés dans la SFP 3 (Spent Fuel Pool Reactor 3 = piscine à combustibles usagés du réacteur 3).

Ces assemblages étaient sous les 20 t de gravas retirés. Tepco les a examinés avec une caméra amphibie.
Les parties déformées sont les poignées de saisie du haut des assemblages. Il sera plus difficile de retirer ces assemblages.
Il n’est pas encore précisé comment Tepco va retirer les assemblages de combustible de la SFP 3.
Dans ces photos publiées, la piscine est bleue.



Les liens Tepco : communiqué de presse
                            les photos