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Fukushima
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lundi 10 février 2025
jeudi 23 mai 2024
Un trou dans le réacteur numéro 1
Nouvelle investigation dans le réacteur n° 1 de Fukushima Daiichi : découverte d’un trou :
Treize ans après le début de la catastrophe nucléaire, Tepco n’a pas encore retiré un seul gramme des 880 tonnes de corium gisant au fond des réacteurs. C’est dire si la tâche est difficile, voire insurmontable dans les délais fixés à 40 ans.
Lors de la dernière investigation, Tepco a découvert un trou mais il n’en fait pas mention dans son rapport. Essayons d’y voir plus clair avec cette nouvelle visite à l'intérieur du BR1.
Le trou du réacteur n° 1 (capture d’écran, vidéo Tepco du 28/02/24).
La dernière investigation en date est celle réalisée du 28 février au 14 mars 2024 dans l’enceinte de confinement du réacteur n° 1. Tepco a diffusé des photos prises par le robot introduit dans l’enceinte.
Pour lire l'article complet, c'est ici
mercredi 24 avril 2024
Rejets en mer arrêtés
L’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) a annoncé ce mercredi 24 avril que le rejet en mer de l’eau traitée de la centrale a été interrompu.
Lire l'article complet dans Ouest-France
mercredi 6 mars 2024
TEPCo reporte encore la reprise du corium à Fukushima daï-ichi
TEPCo reporte encore la reprise du corium à Fukushima daï-ichi
Les premiers essais consistant à récupérer quelques grammes de corium – ce mélange très irradiant de combustible nucléaire fondu et de débris – étaient initialement prévus pour 2021, juste avant le dixième anniversaire dans le réacteur n°2. La covid avait été invoquée lors du premier report. Cette fois-ci, l’essai devait se faire avant la fin de l’année fiscale qui se termine le 31 mars prochain. Ce ne sera pas avant l’automne 2024. Le bras du robot prévu ne serait pas assez précis. Un autre robot va donc être testé.
La reprise du corium est le plus grand défi auquel fait face le Japon car la technologie reste à développer. Sur la figure ci-dessous, reprise du site internet du ministère de l’économie (METI) du Japon, on voit une photo du bras articulé du robot en cours de test à Naraha et un schéma avec son installation prévue sur le réacteur n°2 (cliquer pour élargir).
Lire l'article complet.
jeudi 18 janvier 2024
Le nucléaire au Japon
Le 11 janvier 2024,
La centrale nucléaire de Shika secouée au-delà des estimations du référentiel de sûreté
samedi 30 septembre 2023
Le tabou des rejets radioactifs
En charge de la campagne d’« information » gouvernementale, le publicitaire Dentsu, un des leaders mondiaux, avait représenté le tritium – radioélément non filtré dominant la contamination résiduelle – sous la forme d’un petit poisson inoffensif.
Ce mépris des populations se traduit aussi par la défiance persistante des autorités japonaises envers les laboratoires citoyens créés après la catastrophe. Ils ont pourtant joué un rôle primordial pour aider les personnes affectées par les retombées radioactives.
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mercredi 23 août 2023
Début du rejet en mer de l’eau contaminée traitée à la centrale de Fukushima daï-ichi
L’accumulation d’eau contaminée est l’un des problèmes majeurs auxquels doit faire face TEPCo à sa centrale de Fukushima daï-ichi. Après des années de tergiversations, de communication arrogante, de promesses intenables, le gouvernement japonais a donné son feu vert au début des opérations de rejet en mer de l’eau contaminée traitée par la station ALPS. Le principe avait déjà été acté en 2021. Le rejet débutera le 24 août 2023 à 13h heure locale.
Ci-dessous, une vue du site avec une petite partie des réservoirs
Initialement, TEPCo voulait simplement diluer cette eau “mal-traitée” qui ne satisfaisait pas aux autorisations de rejet. Face au tollé, elle a dû s’engager à retraiter cette eau autant qu’il le faudra. Ainsi, l’eau qui sera rejetée à partir du 24 août est conforme, sauf pour le tritium.
Le tritium est de l’hydrogène radioactif qui entre directement dans la composition de la molécule d’eau. Il est donc très complexe à filtrer car il faut séparer de l’eau tritiée de l’eau non tritiée. Le stock total de tritium dans les cuves dépasse largement l’autorisation de rejet annuelle (22 TBq) de la centrale et le rejet sera donc étalé sur une trentaine d’années afin de ne pas dépasser cette limite.