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mercredi 30 octobre 2013

Du césium 134/137 dans les eaux de mer à proximité du déversoir des évacuations à l’extérieur du port

Du césium 134/137 a été détecté le 28 octobre 2013 dans les eaux de mer proches du déversoir des évacuations provenant des zones des citernes de la centrale.
Le déversoir est situé en dehors du port de la centrale, la contamination part directement dans le Pacifique.
 [voir la photo ci-dessous] Le canal d’évacuation de la citerne débouche en dehors du port de la centrale de Fukushima
La radioactivité en Cs 134 est de 1 600 Bq/m³, celle du Cs 137 de 3 900 Bq/m³. Pour ce qu’en couvre le Fukushima Diary, c’est la première fois qu’on détecte du Cs 134/137 dans les eaux de mer du déversoir des évacuations.
Tepco n’a fait aucune annonce officielle sur cette analyse.
Aucun média n’a rapporté ce résultat non plus.



Sur les 300 m³ de fuite de la citerne, Tepco n’a publié que des cartes excluant la ligne de rivage.
Avec leurs rapports, il était difficile de situer la citerne par rapport à la mer.
D’après les recherches originales du Fukushima Diary et en utilisant Google map, la canalisation de la zone de la citerne qui fuit est conçue pour déverser ses eaux en dehors du port de la centrale nucléaire de Fukushima.
Tepco a déclaré que les eaux extrêmement radioactives sont majoritairement retenues dans ce port. Or, on voit clairement qu’au moins une partie des 300 m³ s’en est écoulée en dehors.
Le 1er septembre 2013, ils relevaient 130 000 Bq/m³ de tritium en aval du canal, qui est en amont du déversoir dans le Pacifique.

Documents extrait du site Fukushima Diary 

Comment pourrait-il en être autrement quand on voit le devenir des débordements.

Photo Tepco
 

vendredi 25 octobre 2013

La radioactivité de la zone de la fuite des 300 m³ augmente depuis 3 jours

Tepco nie toute possibilité de nouvelle fuite (on croit rêver)

La radioactivité β (dont le strontium 90) des eaux retenues augmente continuellement depuis 3 jours dans la zone de la citerne qui a connu la fuite des 300 m³.
L’échantillon est “de l’eau de pluie” prise dans l’endiguement de la zone de citernes.
Les dates d’échantillonnage vont du 18 au 20 octobre 2013.
18/10/2013 : 360 000 000 Bq/m³
19/10/2013 : 450 000 000 Bq/m³
20/10/2013 : 510 000 000 Bq/m³
Malgré ces résultats Tepco nie toute possibilité de nouvelle fuite depuis une autre citerne. Ils affirment que cette radioactivité provient du fond de la citerne qui a fuit.

 Article extrait du site Fukushima Diary

jeudi 17 octobre 2013

Nouvelles fuites radioactives après le passage de Wipha

Des concentrations importantes de radioactivité ont été relevées à différents endroits sur le site sinistré de Fukushima suite au passage du typhon Wipha mercredi.

                                           Photo AFP
Le passage du puissant typhon Wipha n'a pas épargné Fukushima. Le complexe nucléaire a essuyé d'importantes averses mercredi qui pourraient avoir entraîné le déversement de particules radioactives sur différents points du site sinistré depuis le tsunami du 11 mars 2011.
Critiqué pour sa gestion de la crise, Tepco avait indiqué mercredi avoir pris les précautions nécessaires pour protéger la centrale, assurant, après le passage du typhon, n'avoir pas constaté de problèmes notables à l'intérieur et autour du site. Dans la nuit de mercredi à jeudi cependant, l'opérateur nucélaire a rapporté avoir relevé d'importants taux de radioactivité dans un fossé menant à la mer.
"Nous allons procéder au nettoyage" 
                               Lire la suite...

mardi 15 octobre 2013

Les «humains jetables» de Fukushima

un article de Libération sur les travailleurs du nucléaire japonnais :
Arnaud VAULERIN 11 octobre 2013 



sur le chantier de la centrale. (Photo Issei Kato. AFP)



Mercredi, un accident a blessé 6 des 3 000 ouvriers du site de la centrale. Des forçats de la décontamination qui œuvrent jour et nuit, perdus dans le maquis des sous-traitants peu soucieux de leurs droits et de leur santé. Amers ou résignés, ils bravent les risques de peur d’être chassés pour avoir parlé ou franchi le seuil limite de radiations. Certains brisent le silence.

L’épuisement a pris le pas sur la colère. Restent deux yeux rougis de fatigue qui vous fixent régulièrement pour raconter un quotidien «infernal» à la centrale de Fukushima Daichi, défiant la peur de l’accident irréparable, le stress de la fuite radioactive sur ce site rafistolé et bringuebalant depuis mars .
Shota (1) n’a que 19 ans et un visage glabre sous son bandana blanc. Mais il a déjà les cernes et la voix grave des ouvriers cassés par les pénibles conditions de travail, les missions raccourcies pour éviter les radiations. Il a une formule qui revient à plusieurs reprises et résume tout : «Mon travail n’est pas dur, c’est pire.» Il est chargé de «changer des tuyaux troués, rouillés et contaminés, utilisés pour le système de refroidissement et l’évacuation des eaux vers les réservoirs». Il intervient aux abords du bâtiment abritant le réacteur 1, dont le cœur a entièrement fondu. Et assure avoir travaillé près de zones très contaminées où l’exposition atteignait 1 millisievert (mSv) la journée, soit le vingtième de la limite annuelle fixée pour les travailleurs du nucléaire.
Originaire de Hirono, un bourg à une quinzaine de kilomètres au sud de la centrale, Shota travaille depuis six mois dans l’indifférence générale. «On ne parle pas assez de ce qui se passe ici. Les ouvriers de Fukushima sont abandonnés. Ce sont des humains jetables. On les prend, on les utilise et quand on ne peut plus s’en servir, on les jette. Moi aussi, je suis jetable.» Cet adolescent qui a grandi trop vite est l’un des 3000 forçats du nucléaire qui, jour et nuit, s’échinent à tenir à flot ce Titanic atomique.
Ils viennent de tout l’archipel, seuls ou en groupes, embauchés par des géants de l’industrie, ou le plus souvent par des PME locales. Quand ils ne sont pas enrôlés par des officines peu scrupuleuses sur les droits des salariés et les normes de sécurité. Ils n’ont pas de voix, pas de visage, pas de noms, pas le droit de parler et donc pas de mérite, ni de reconnaissance.

 

jeudi 10 octobre 2013

Qu'a appris le monde de l'accident de Fukushima, Akio Matsumura 11 mars 2013

Informations importantes sur la désinformation au Japon et dans le monde entier, Akio Matsumura (diplomate) tire la sonnette d'alarme devant la passivité des gens et des gouvernements.

mercredi 2 octobre 2013

Beaucoup de malades au Japon

Il faut que cela se sache et se dénonce

Voici un extrait de la lettre d'une mère de famille aux autorités sanitaires de l'ONU :
[...] 2 ans après l’accident, la santé de tous les membres de ma famille s’est détériorée en même temps. Nous avions en permanence la gorge pleine de glaires , nous ne pouvions arrêter une toux sèche [...] Le médecin n’a pas su nous indiquer la cause de ces symptômes. Il a dit qu’il a beaucoup de patients avec de tels symptômes sans cause décelable. Mon enfant a commencé à se plaindre de douleurs dans les os du pied; et j’ai entendu que beaucoup d’adultes et d’enfants ont le mêmes douleurs [...]

Personnellement j’ai des douleurs osseuses [...] Ensuite, mon fils et moi avons continué d’avoir des nausées et des maux de tête. La tension artérielle de mon fils a baissé et il a du sang dans les urines.
Ma famille a quitté Fukushima en juillet. Un mois après nous allions mieux.
[...] il y a une forte augmentation de gens qui ont ces mêmes symptômes. De plus en plus d’enfants ont des saignements de nez prolongés [... ] il y a de plus en plus de gens qui meurent d’infarctus du myocarde aigu. [...]
Enfants et adultes ont souffert énormément.[...]

Publié: Le 27 Septembre 2013 Par ENENews

Il faut le savoir, les médecins japonnais ont reçu l'ordre de ne rien dévoiler de leurs constatations, même pas aux malades...