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jeudi 22 septembre 2016

Début du retrait des panneaux latéraux autour du réacteur n°1

TEPCo a commencé à retirer les panneaux latéraux qui entourent le réacteur n°1. La compagnie a mis des photos et une vidéo en ligne. Le panneau retiré ce jour mesure 23 m sur 17 m et pèse 20 tonnes. Il y a 17 autres panneaux à retirer. TEPCo espère avoir fini avant la fin de l’année.


 Réacteur numéro 1

Il faudra ensuite retirer les débris, puis reconstruire une structure afin de vider la piscine de combustibles avec 392 assemblages. Il y en a pour plusieurs années encore, d’autant plus qu’il y a de nombreuses barres endommagées qu’il va être difficile de retirer. Elles étaient là avant la catastrophe. Le retrait des combustibles ne devrait commencer qu’en 2020, au plus tôt.
Les panneaux et un toit avaient été mis en place en octobre 2011 pour limiter les rejets gazeux et l’eau de pluie. Le retrait du toit avait débuté en juillet 2015. Ces travaux ont pris beaucoup de retard à cause du scandale lié aux rejets de poussières radioactives lors des travaux de démantèlement du réacteur n°3, suite aux négligences de la compagnie.

Liens vers les photos du chantier Tepco


lundi 5 septembre 2016

Conséquences de la radioactivité sur les animaux (sur l'homme aussi bien sûr)

Les études scientifiques menées suite à la catastrophe de Fukushima révèlent petit à petit les conséquences de la radioactivité sur le vivant et en particuliers sur la faune. Bien que publiées, elles restent néanmoins peu diffusées.




A lire absolument l'article complet de Pierre Fetet dont vous trouverez les conclusions ci-dessous : 


Conclusion provisoire :

Les conséquences de la radioactivité sur les animaux sont donc visibles pour qui veut bien se donner la peine d’observer ce qui se passe. Dans cet article, je ne me suis penché que sur quelques animaux (il y aurait d’autres cas à développer : le déclin de la population des cigales, l’augmentation de la cataracte des rongeurs, etc. Les scientifiques pourraient faire des études similaires sur ce drôle d’animal qu’est l’homme, mais ce n’est pas politiquement correct.

Pourtant cela a déjà été fait, à Hiroshima et Nagasaki, à Tchernobyl. Par exemple, des études menées entre 1993 et 1998 sur des enfants ukrainiens avaient permis d’observer une baisse des globules sanguins, ce qui avait pu être relié à l’exposition de chaque enfant aux niveaux de césium selon son lieu de résidence. Pourtant, à Tokyo, de 2011 à 2014, le docteur Mita a observé que les globules blancs, spécialement les neutrophiles, diminuaient chez les enfants de moins de 10 ans (ce qui l’a poussé à déménager et à demander à ses patients de quitter cette ville). Mais non, il ne faut rien dire, il ne faut rien chercher.

Au Japon, le déni du danger est de mise. La seule mention d’un saignement de nez dans un manga peut provoquer une affaire nationale et une censure… Il n’est pas bien vu de parler des conséquences négatives de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi. Il faut reconstruire, il faut oublier, il faut penser à l’avenir. Institutionnellement, on accepte une seule étude, celle du suivi des thyroïdes des enfants de Fukushima. C’est l’étude paravent qui cache la forêt de mensonges. Et encore, malgré 131 cancers confirmés en juin 2016, les scientifiques officiels nippons se refusent d’y voir les effets de la radioactivité.