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dimanche 29 décembre 2013

Des fissures détectées dans les supports de combustibles de la piscine du numéro 4

Une claie de la SFP4 présente 3 fêlures / Tepco : "depuis 1982" → fêlures même pas rouillées


Selon Tepco, dans la piscine du réacteur 4 une des claies (conteneur à barres de combustible) présente 3 fêlures. Cette claie était connue pour être "déformée" depuis une erreur d'opération en 1982 mais ils n'avaient pas relevé les fêlures.

Tepco a examiné cette claie avec un appareil photo sous-marin les 20 et 21 décembre 2013.
  Les fêlures font 7, 3 et 2 cm de long. Leurs largeurs ne sont pas données. "Ils ne savent toujours pas s'ils peuvent retirer ces combustibles de la piscine du réacteur 4."

 Néanmoins, Tepco suppose benoitement que les barres de combustibles sont en bon état à l'intérieur. "Ils ont aussi déclaré que ces fêlures ne sont pas dues au 11-3, ni à une fausse-manipulation pendant le retrait des combustibles."
Concernant la raison pour laquelle ces fêlures n'avaient pas été remarquées en 1982, Tepco affirme que c'est probablement à cause de la faible qualité des appareils photo sous-marins de l'époque.
 "Bien que ça fasse plus de 30 ans et comme le montrent les photos ci-dessus, les parties fêlées ne sont pas rouillées. Tepco déclare que c'est parce que la piscine contient de l'eau pratiquement pure, distillée."


Liens :  vers les photos de Tepco (en japonais)
             vers les explications (en japonais)

Toujours un grand merci à fukushima-diary qui vit au Japon et qui traduit une grande partie des articles publiés par Tepco.

samedi 28 décembre 2013

La radioactivité β grimpe en flèche sur le côté mer du réacteur 2 depuis le 19 décembre

 Tepco évite de parler de nouvelle fuite !!!
Selon Tepco, le 26 décembre 2013, la radioactivité β (dont le strontium 90) a grimpé en flèche dans un autre puisard foré sur le côté mer du réacteur 2.
Le relevé est de 2 300 000 (2,3 millions) Bq/m³. C’était encore en-dessous du seuil détectable (< 24 000 Bq/m³) il y a 3 jours.
Tepco n’a déclaré aucun lien entre ce relevé et les données sur les 1,9 milliards de Bq/m³. Ils affirment penser que les eaux souterraines extrêmement radioactives se déplacent en sous-sol mais ils n’évoquent aucune possibilité de nouvelle fuite.
En outre, cette “radioactivité β” est supposée inclure le strontium 90 mais les données ne présentent aucun lien clair entre le niveau de radioactivité β et celui du au strontium 90.
Dans la plupart des pays, le strontium 90, qui induit des leucémies, n’est pas contrôlé dans les aliments. La détection de strontium 90 en mer et dans les eaux souterraines est d’un impact sanitaire patent mais depuis plus de 6 mois Tepco ne publie pas la radioactivité en strontium 90 de la plupart de ses échantillons d’eau de mer, d’eau souterrain, etc. Tepco affirme qu’ils sont trop occupés par les analyses d’autres échantillons.

L'adresse de l'info TEPCO

Ci-dessous les courbes de TEPCO
Le dernier relevé est de 1 900 000 000 (1.9 milliards) Bq/m³, et date du 19 décembre 2013. C’est quasiment le double de celui du 25 novembre 2013.
Bien que les relevés des autres forages n’augmentent pas, Tepco a insisté à dire que c’est sans doute parce que la pompe récupère les eaux souterraines les plus radioactives.
Tepco nie toute possibilité de fuite d’eaux extrêmement radioactives en sous-sol.

Adresse des points de mesure relevés par TEPCO

vendredi 20 décembre 2013

Le point sur le retrait des barres de la piscine du Numéro 4

Tepco a fait le point le 18 décembre, c'est 88 barres qui ont été retirées, il semble que ces informations ne tombent pas sous la loi du secret, voir plus bas les explications.

Lire l'article (en japonnais)

On s’interroge logiquement sur le silence de l’exploitant, puisque depuis la réussite des premières extractions, pour quelles obscures raisons ce déchargement ne se continue-t-il pas à la même cadence ?
L’explication risque de se faire attendre : le gouvernement japonais a promulgué le 1er décembre 2013 une loi sur le secret.
Le principe est simple : de lourdes peines sont prévues pour ceux qui divulgueraient ou même possèderaient des informations que le gouvernement aurait classées secret.
Comme le confirment des élus membres du parti au pouvoir : « Il s’agit de museler la presse, d’enfermer les lanceurs d’alertes et d’assurer que la catastrophe nucléaire de Fukushima cesse d’être une source d’embarras avant les jeux olympiques », ce qui explique que Masako Mori, ministre de la justice ait déclaré que « les informations relatives au nucléaire seront probablement classées secret  ». A lire ici



lundi 16 décembre 2013

La radioactivité β augmente en dehors du port et dans le Pacifique

Nouvelle fuite possible et pas d'annonce officielle de Tepco, (mais ce sont leurs chiffres) 

Selon Tepco, la radioactivité β augmente près d’un déversoir en dehors du port de la centrale de Fukushima.
Les données ont été prises pour détecter les fuites possibles du système de purification des eaux. Selon leur rapport quotidien, la radioactivité β (dont le strontium 90) augmente depuis le 11 décembre 2013, ce qui laisse penser à une fuite en cours.
Il n’y a cependant pour l’instant aucune annonce de fuite de la part de Tepco.
On peut considérer que la radioactivité extrêmement élevée se répand dans le Pacifique. C’est près de l’endroit où du plutonium 239-240 avait été détecté en mer en septembre dernier. (cf. 0,014 Bq/m³ de plutonium 239/240 en plein océan)

Les publications Tepco :
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131212-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131213-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131214-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131215-j.pdf
En dehors des informations médias, (tape à l'oeil), la situation est loin d'être maîtrisée.
La traduction par Fukushima-diary

dimanche 15 décembre 2013

Haute radioactivité dans un caniveau près du réacteur 2 / Tepco n’évoque même pas une fuite du réacteur

Cet article a été traduit d'un document Tepco dont vous trouverez l'adresse plus bas.
La traduction est de Fukushima Diary

"Le record de radioactivité a été relevé dans un canal en forme de U à côté du réacteur 2.
Tepco a publié les résultats des analyses des contaminations des canalisations de la centrale de Fukushima sur la base d’échantillons pris le long de ces canalisations. Toutes débouchent en mer.
Selon leur rapport, la pire contamination a été dans un canal en “U” situé sur la pente qui suit le réacteur 2 vers la mer.
La contamination contenait aussi des records en Cs 134/137, ce qui prouve qu’il ne s’agit pas d’une fuite de citerne à eau extrêmement radioactive.
Les relevés sont les suivants :
Cs 134 : 78 000 Bq/m³
Cs 137 : 220 000 Bq/m³
Radioactivité β (dont strontium 90) : 410 000 Bq/m³
Tritium : 170 000 Bq/m³
Il est possible que ce soit du à une fuite directe de l’enceinte du réacteur 2. Or, au cours de la conférence de presse du 13 décembre 2013, Le porte-parole de Tepco a affirmé qu’ils considèrent que c’est uniquement à cause des retombées."



Ces niveaux de contamination sont énormes et si cela coule dans le Pacifique, on est pas sortie de "l'auberge". En fait rien n'est maîtrisé.

mercredi 11 décembre 2013

Aux travailleurs de Fukushima.

Ceux des premiers instants, les plus terribles de la catastrophe nucléaire.
Ceux qui chaque jour continuent de se battre contre la situation qui s'aggrave.
Ceux qui devront les remplacer pendant de nombreuses années.
A leur famille et à leurs proches.


Voici un message de reconnaissance et de sympathie qui vient de France.

Si vous ne pouvez pas compter sur vos employeurs et dirigeants pour vous traiter correctement, vous n'êtes pas pour autant seuls, déconsidérés, face aux problèmes difficilement surmontables que vous devez affronter.

Même si c'est une faible consolation, à des milliers de kilomètres, des inconnus, des gens ordinaires comme vous, sont avec vous en pensée et vous remercient du fond du cœur pour votre courage et votre volonté...

Pour lire la suite du message :
Voici ce même texte au format PDF, traduit en plusieurs langues. Le but est que le message en japonais parvienne à des travailleurs de Fukushima. Diffusez ce texte, transmettez-le, pour qu'il ait une chance de parvenir à ses destinataires. (SVP partagez les liens ci-dessous, pas les fichiers eux-mêmes ou leurs liens directs, pour que je puisse garder une visibilité sur leur fréquentation.)


Japonais
福島原発で働く皆さんへ 
Allemand
An die Arbeiter im Atomkraftwerk Fukushima
Anglais
To the workers of Fukushima 
Espagnol 
A los trabajadores de Fukushima 
Espéranto
Al la laboristoj de Fukushima
Français 
Aux travailleurs de Fukushima
Italien 
Ai lavoratori di Fukushima 
Néerlandais
Aan de werknemers van Fukushima
Portugais
Aos trabalhadores de Fukushima
Russe
Работникам на Фукусиме
Autre
À vous de jouer ...

samedi 7 décembre 2013

Analyse des rejets de radionucléides dans l'atmosphère

Une étude du CEA sur les rejets de l'accident de Fukushima

D’après G. LE PETIT - P. ACHIM - G. DOUYSSET - P. GROSS - M. MONFORT - C. MOULIN 
du CEA-DAM Île-de-France.

Le 11 mars 2011, la côte Est du Japon est frappée par un séisme de magnitude exceptionnelle qui conduit à un tsunami majeur, puis à l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Quatre réacteurs sur six subissent des dommages irrémédiables entre le 12 et 15 mars 2011,
principalement engendrés par des explosions d’hydrogène (unités 1, 2 et 3) et d’un feu affectant la piscine de refroidissement des éléments combustibles de l’unité 4. Dans les jours qui suivent, les stations aérosols et gaz rares du réseau de surveillance de l’Otice (Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires) mettent en évidence la présence de produits de fission dans l'atmosphère. Les données issues de ces stations, reçues au CND (Centre National de Données) situé à Bruyères-le-Châtel, sont particulièrement précieuses pour renseigner sur les chronologies de rejets et évaluer les niveaux de remise à l'atmosphère de la radioactivité. Plus spécifiquement, les stations de surveillance aérosols et gaz rares localisées à Takasaki, à environ 100 km au Nord-Ouest de Tokyo (japon), permettent de fournir un diagnostic sur l’état des réacteurs.
Les stations de surveillance Otice de Takasaki sont parmi les premières stations touchées par un rejet radioactif de Fukushima. La figure 1 montre les produits de fission volatils (131I, 132I, 133I, 134Cs, 137Cs, 129mTe, 131mTe et 132Te) mesurés à partir d'un prélèvement d'air de 23 000 m3 acquis sur 24 heures du 13 mars au 14 mars 2011 à Takasaki. 


Les niveaux d'activité volumique mesurés sont de l'ordre de 3 500 Bq/ma pour 1311 et de 400 Bq/m3 pour le 137Cs. Dans les jours qui suivent, les mesures des prélèvements aérosols réalisés à Takasaki mettent en évidence la présence d'un panel de radionucléides élargi. L'un de ces prélèvements, acquis du 22 mars au 23 mars 2011 par la station aérosol de Takasaki, est expertisé par les laboratoires du Département analyse surveillance de l'environnement (DASE) du CEA/DAM. L'analyse met en évidence, outre les produits de fission (110mAg, 140Ba, 136Cs, 137Cs, 131I, 132I, 140La, 99Mo, 95Nb, 86Rb, 125Sb, 127mTe,
129Te, l29mTe, 132Te) et d'activation (134Cs, 113Sn) volatils ou semi-volatils, la présence dans l'atmosphère d'éléments peu volatils, 95Nb et 103Ru, sous forme de traces (activités volumiques, respectivement de 3.0.10‘ et 5.0.10‘ Bq/m3).
 En s'appuyant sur les travaux issus des programmes de simulation d'accidents graves de
réacteurs (VERCORS, PHEBUS [1]) conduits par le CEA (Direction de l'énergie nucléaire) et par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire IRSN), les concentrations en produits de fission mesurées par spectrométrie d'émission gamma par le DASE, permettent de conclure à un état de fusion avancée des cœurs des réacteurs comme origine des rejets de produits de fission à l'atmosphère, et d'invalider le dénoyautage de la piscine de stockage de l'unité 4 (548 assemblages de haute activité étaient en cours de refroidissement durant les trois mois précédant l'accident). En effet. le rapport 131I /137Cs, mesuré dans les prélèvements atmosphériques, se révèle consistant avec celui correspondant à l'inventaire des cœurs
des réacteurs de Fukushima au moment de leurs arrêts. Par ailleurs, la mise en évidence d'une faible signature 113Sn (4,7.l0-5 Bq/m3) dans l'air, produit d'activation formé par la réaction l12Sn(n,ɤ)113Sn au sein des gaines de combustible (constitué d‘un alliage en Zircalloy composé principalement de zirconium associé à 1.5 % d'étain), implique une température minimale de 1 800°C correspondant à la fusion des gaines. La non-détection du 95Zr, usuellement en filiation radioactive avec le 95Nb. Dans les prélèvements liés à l'accident de Fukushima est conforme aux résultats obtenus par les expériences CEA/IRSN qui ont montré que cet élément réfractaire était très peu relâché, même dans le cas d'un cœur de réacteur très dégradé.
 Une autre évidence de l'état de dégradation des réacteurs de la centrale de Fukushima est apportée par la détection des isotopes radioactifs du xénon (133Xe et 131mXe) par les stations de surveillance gaz rares de l'Otice localisées dans l'hémisphère Nord. Des simulations du transport atmosphérique restituant les activités volumiques mesurées aux stations, conduisent à estimer que 80 % du xénon radioactif correspondant à l'inventaire des cœurs de réacteurs est relâché dans l'atmosphère par les différents rejets. Ces travaux permettent aussi d'évaluer la chronologie des rejets et d'estimer les niveaux de radioactivité émis dans l'atmosphère. Ils suggèrent que les principales émissions atmosphériques ont eu lieu le 14 mars 2011 (explosion du réacteur n° 2) et qu'aucun rejet majeur n'a eu lieu après le 23 mars. En accord avec les observations des stations du réseau international de surveillance de l'Otice. les simulations montrent que l'Europe est atteinte dans les deux semaines qui suivent le tsunami. et qu'en moins de trois semaines la totalité de l'hémisphère Nord est affectée (figure 2).

Les termes sources déterminés pour l'iode 131 et le césium l37 montrent que les rejets atmos-
phériques totaux consécutifs de l'accident de Fukushima Daiichi pourraient représenter environ 10 % de ceux issus de l'accident de Tchernobyl. Compte tenu des faibles niveaux d'activité détectés en France et en Europe, l'impact radiologique, sur 1a population de ces pays, de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima est négligeable.

[1] J'ai travaillé à la mise en place de cette installation de simulation en 1996-1997





jeudi 5 décembre 2013

Aujourd'hui, ça fait 1000 jours après la catastrophe

c'est l'heure des bilans. 

Que ce soient les personnes déplacées du tsunami ou celles de la catastrophe nucléaire, elles ont l'impression de ne pas voir le bout du tunnel. Les projets de reconstruction ont pris beaucoup de retard. Les populations quittent donc les zones dévastées, voire la région du Tôhoku.
D'après le Yomiuri, à Onagawa, par exemple, dans la province de Miyagi, 2 236 nouvelles unités d'habitation sont prévues. Aucune n'est terminée, mais 203 devraient l'être d'ici la fin mars 2014. Seulement 580 devraient être construites d'ici mars 2016. Le problème principal est de trouver des terrains en hauteur mais plats. Ou les propriétaires des terrains sont parfois décédés et il faut trouver les héritiers. Cela prend du temps et il n'y a pas pas assez d'employés municipaux. La situation est assez semblable ailleurs.
Le taux d'occupation des logements provisoires mis en place par les autorités est toujours de plus de 80% (86,7% à la fin octobre). C'était beaucoup moins 1 000 jours après le séisme de Kôbé en 1995 (58,4%).

 On croit rêver

L'AIEA a rendu un rapport préliminaire suite à sa dernière mission à Fukushima (communiqué et rapport). La mission de 19 membres a fait 19 constats et 19 recommandations. En particulier, elle souligne qu'il faudra sûrement rejeter le tritium en mer, sans préciser que la quantité à rejeter dépasse largement l'autorisation annuelle de rejet. Elle n'apporte pas de solution autre qu'une étude environnementale pour expliquer que les rejets massifs en tritium ne poseront pas de problème...
 Extrait de l'article de l'association ACCRO 

mardi 3 décembre 2013

La contamination des sols se concentre en dehors des zones interdites

La contamination de Fukushima ne reste pas en cercles concentriques comme les zones d'évacuation l'impliquent . La contamination de la catastrophe n'est pas non plus uniforme où elle se concentre . En comparant les normes de la zone d'évacuation de Tchernobyl avec les niveaux de contamination du Japon , il y a de grandes différences et donne une vue saisissante du problème . L'URSS n'a jamais été critiquée d'être trop prudente pour les évacuations autour de Tchernobyl.



La carte représente le niveau de rayonnement zone d'évacuation obligatoire et volontaire avec les chiffres de Tchernobyl , appliqué aux retombées à travers le Japon de Fukushima . Le violet est le niveau obligatoire, le volontaire est vert. La carte originale est ici, vous verez plus de détails. Cette carte a été créée par le professeur Hayakawa.
Pour mémoire, les niveaux de Tchernobyl sont :

1 millsievert / an = 0,1142 uSv / h ( microsieverts par heure )

5 millisievert / an = 0,5708 uSv / h ( microsieverts par heure )

Certaines zones loin de la zone d'évacuation réelle ont des niveaux aussi élevés que la zone d'évacuation obligatoire de Tchernobyl . Des poches de forte radiation ont été trouvées dans Myiagi , Iwate , Gunma , Tochigi et même à Tokyo . La zone de déplacement volontaire devrait prendre une grande part de la partie orientale du Japon . Après Tchernobyl en URSS dans la zone volontaire une majorité de la population ont décidé de partir. Pendant ce temps le Japon tente de repeupler les zones de la zone d'évacuation près de la centrale.