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dimanche 29 décembre 2013

Des fissures détectées dans les supports de combustibles de la piscine du numéro 4

Une claie de la SFP4 présente 3 fêlures / Tepco : "depuis 1982" → fêlures même pas rouillées


Selon Tepco, dans la piscine du réacteur 4 une des claies (conteneur à barres de combustible) présente 3 fêlures. Cette claie était connue pour être "déformée" depuis une erreur d'opération en 1982 mais ils n'avaient pas relevé les fêlures.

Tepco a examiné cette claie avec un appareil photo sous-marin les 20 et 21 décembre 2013.
  Les fêlures font 7, 3 et 2 cm de long. Leurs largeurs ne sont pas données. "Ils ne savent toujours pas s'ils peuvent retirer ces combustibles de la piscine du réacteur 4."

 Néanmoins, Tepco suppose benoitement que les barres de combustibles sont en bon état à l'intérieur. "Ils ont aussi déclaré que ces fêlures ne sont pas dues au 11-3, ni à une fausse-manipulation pendant le retrait des combustibles."
Concernant la raison pour laquelle ces fêlures n'avaient pas été remarquées en 1982, Tepco affirme que c'est probablement à cause de la faible qualité des appareils photo sous-marins de l'époque.
 "Bien que ça fasse plus de 30 ans et comme le montrent les photos ci-dessus, les parties fêlées ne sont pas rouillées. Tepco déclare que c'est parce que la piscine contient de l'eau pratiquement pure, distillée."


Liens :  vers les photos de Tepco (en japonais)
             vers les explications (en japonais)

Toujours un grand merci à fukushima-diary qui vit au Japon et qui traduit une grande partie des articles publiés par Tepco.

samedi 28 décembre 2013

La radioactivité β grimpe en flèche sur le côté mer du réacteur 2 depuis le 19 décembre

 Tepco évite de parler de nouvelle fuite !!!
Selon Tepco, le 26 décembre 2013, la radioactivité β (dont le strontium 90) a grimpé en flèche dans un autre puisard foré sur le côté mer du réacteur 2.
Le relevé est de 2 300 000 (2,3 millions) Bq/m³. C’était encore en-dessous du seuil détectable (< 24 000 Bq/m³) il y a 3 jours.
Tepco n’a déclaré aucun lien entre ce relevé et les données sur les 1,9 milliards de Bq/m³. Ils affirment penser que les eaux souterraines extrêmement radioactives se déplacent en sous-sol mais ils n’évoquent aucune possibilité de nouvelle fuite.
En outre, cette “radioactivité β” est supposée inclure le strontium 90 mais les données ne présentent aucun lien clair entre le niveau de radioactivité β et celui du au strontium 90.
Dans la plupart des pays, le strontium 90, qui induit des leucémies, n’est pas contrôlé dans les aliments. La détection de strontium 90 en mer et dans les eaux souterraines est d’un impact sanitaire patent mais depuis plus de 6 mois Tepco ne publie pas la radioactivité en strontium 90 de la plupart de ses échantillons d’eau de mer, d’eau souterrain, etc. Tepco affirme qu’ils sont trop occupés par les analyses d’autres échantillons.

L'adresse de l'info TEPCO

Ci-dessous les courbes de TEPCO
Le dernier relevé est de 1 900 000 000 (1.9 milliards) Bq/m³, et date du 19 décembre 2013. C’est quasiment le double de celui du 25 novembre 2013.
Bien que les relevés des autres forages n’augmentent pas, Tepco a insisté à dire que c’est sans doute parce que la pompe récupère les eaux souterraines les plus radioactives.
Tepco nie toute possibilité de fuite d’eaux extrêmement radioactives en sous-sol.

Adresse des points de mesure relevés par TEPCO

vendredi 20 décembre 2013

Le point sur le retrait des barres de la piscine du Numéro 4

Tepco a fait le point le 18 décembre, c'est 88 barres qui ont été retirées, il semble que ces informations ne tombent pas sous la loi du secret, voir plus bas les explications.

Lire l'article (en japonnais)

On s’interroge logiquement sur le silence de l’exploitant, puisque depuis la réussite des premières extractions, pour quelles obscures raisons ce déchargement ne se continue-t-il pas à la même cadence ?
L’explication risque de se faire attendre : le gouvernement japonais a promulgué le 1er décembre 2013 une loi sur le secret.
Le principe est simple : de lourdes peines sont prévues pour ceux qui divulgueraient ou même possèderaient des informations que le gouvernement aurait classées secret.
Comme le confirment des élus membres du parti au pouvoir : « Il s’agit de museler la presse, d’enfermer les lanceurs d’alertes et d’assurer que la catastrophe nucléaire de Fukushima cesse d’être une source d’embarras avant les jeux olympiques », ce qui explique que Masako Mori, ministre de la justice ait déclaré que « les informations relatives au nucléaire seront probablement classées secret  ». A lire ici



lundi 16 décembre 2013

La radioactivité β augmente en dehors du port et dans le Pacifique

Nouvelle fuite possible et pas d'annonce officielle de Tepco, (mais ce sont leurs chiffres) 

Selon Tepco, la radioactivité β augmente près d’un déversoir en dehors du port de la centrale de Fukushima.
Les données ont été prises pour détecter les fuites possibles du système de purification des eaux. Selon leur rapport quotidien, la radioactivité β (dont le strontium 90) augmente depuis le 11 décembre 2013, ce qui laisse penser à une fuite en cours.
Il n’y a cependant pour l’instant aucune annonce de fuite de la part de Tepco.
On peut considérer que la radioactivité extrêmement élevée se répand dans le Pacifique. C’est près de l’endroit où du plutonium 239-240 avait été détecté en mer en septembre dernier. (cf. 0,014 Bq/m³ de plutonium 239/240 en plein océan)

Les publications Tepco :
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131212-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131213-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131214-j.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2013/images/south_discharge_131215-j.pdf
En dehors des informations médias, (tape à l'oeil), la situation est loin d'être maîtrisée.
La traduction par Fukushima-diary

dimanche 15 décembre 2013

Haute radioactivité dans un caniveau près du réacteur 2 / Tepco n’évoque même pas une fuite du réacteur

Cet article a été traduit d'un document Tepco dont vous trouverez l'adresse plus bas.
La traduction est de Fukushima Diary

"Le record de radioactivité a été relevé dans un canal en forme de U à côté du réacteur 2.
Tepco a publié les résultats des analyses des contaminations des canalisations de la centrale de Fukushima sur la base d’échantillons pris le long de ces canalisations. Toutes débouchent en mer.
Selon leur rapport, la pire contamination a été dans un canal en “U” situé sur la pente qui suit le réacteur 2 vers la mer.
La contamination contenait aussi des records en Cs 134/137, ce qui prouve qu’il ne s’agit pas d’une fuite de citerne à eau extrêmement radioactive.
Les relevés sont les suivants :
Cs 134 : 78 000 Bq/m³
Cs 137 : 220 000 Bq/m³
Radioactivité β (dont strontium 90) : 410 000 Bq/m³
Tritium : 170 000 Bq/m³
Il est possible que ce soit du à une fuite directe de l’enceinte du réacteur 2. Or, au cours de la conférence de presse du 13 décembre 2013, Le porte-parole de Tepco a affirmé qu’ils considèrent que c’est uniquement à cause des retombées."



Ces niveaux de contamination sont énormes et si cela coule dans le Pacifique, on est pas sortie de "l'auberge". En fait rien n'est maîtrisé.

mercredi 11 décembre 2013

Aux travailleurs de Fukushima.

Ceux des premiers instants, les plus terribles de la catastrophe nucléaire.
Ceux qui chaque jour continuent de se battre contre la situation qui s'aggrave.
Ceux qui devront les remplacer pendant de nombreuses années.
A leur famille et à leurs proches.


Voici un message de reconnaissance et de sympathie qui vient de France.

Si vous ne pouvez pas compter sur vos employeurs et dirigeants pour vous traiter correctement, vous n'êtes pas pour autant seuls, déconsidérés, face aux problèmes difficilement surmontables que vous devez affronter.

Même si c'est une faible consolation, à des milliers de kilomètres, des inconnus, des gens ordinaires comme vous, sont avec vous en pensée et vous remercient du fond du cœur pour votre courage et votre volonté...

Pour lire la suite du message :
Voici ce même texte au format PDF, traduit en plusieurs langues. Le but est que le message en japonais parvienne à des travailleurs de Fukushima. Diffusez ce texte, transmettez-le, pour qu'il ait une chance de parvenir à ses destinataires. (SVP partagez les liens ci-dessous, pas les fichiers eux-mêmes ou leurs liens directs, pour que je puisse garder une visibilité sur leur fréquentation.)


Japonais
福島原発で働く皆さんへ 
Allemand
An die Arbeiter im Atomkraftwerk Fukushima
Anglais
To the workers of Fukushima 
Espagnol 
A los trabajadores de Fukushima 
Espéranto
Al la laboristoj de Fukushima
Français 
Aux travailleurs de Fukushima
Italien 
Ai lavoratori di Fukushima 
Néerlandais
Aan de werknemers van Fukushima
Portugais
Aos trabalhadores de Fukushima
Russe
Работникам на Фукусиме
Autre
À vous de jouer ...

samedi 7 décembre 2013

Analyse des rejets de radionucléides dans l'atmosphère

Une étude du CEA sur les rejets de l'accident de Fukushima

D’après G. LE PETIT - P. ACHIM - G. DOUYSSET - P. GROSS - M. MONFORT - C. MOULIN 
du CEA-DAM Île-de-France.

Le 11 mars 2011, la côte Est du Japon est frappée par un séisme de magnitude exceptionnelle qui conduit à un tsunami majeur, puis à l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Quatre réacteurs sur six subissent des dommages irrémédiables entre le 12 et 15 mars 2011,
principalement engendrés par des explosions d’hydrogène (unités 1, 2 et 3) et d’un feu affectant la piscine de refroidissement des éléments combustibles de l’unité 4. Dans les jours qui suivent, les stations aérosols et gaz rares du réseau de surveillance de l’Otice (Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires) mettent en évidence la présence de produits de fission dans l'atmosphère. Les données issues de ces stations, reçues au CND (Centre National de Données) situé à Bruyères-le-Châtel, sont particulièrement précieuses pour renseigner sur les chronologies de rejets et évaluer les niveaux de remise à l'atmosphère de la radioactivité. Plus spécifiquement, les stations de surveillance aérosols et gaz rares localisées à Takasaki, à environ 100 km au Nord-Ouest de Tokyo (japon), permettent de fournir un diagnostic sur l’état des réacteurs.
Les stations de surveillance Otice de Takasaki sont parmi les premières stations touchées par un rejet radioactif de Fukushima. La figure 1 montre les produits de fission volatils (131I, 132I, 133I, 134Cs, 137Cs, 129mTe, 131mTe et 132Te) mesurés à partir d'un prélèvement d'air de 23 000 m3 acquis sur 24 heures du 13 mars au 14 mars 2011 à Takasaki. 


Les niveaux d'activité volumique mesurés sont de l'ordre de 3 500 Bq/ma pour 1311 et de 400 Bq/m3 pour le 137Cs. Dans les jours qui suivent, les mesures des prélèvements aérosols réalisés à Takasaki mettent en évidence la présence d'un panel de radionucléides élargi. L'un de ces prélèvements, acquis du 22 mars au 23 mars 2011 par la station aérosol de Takasaki, est expertisé par les laboratoires du Département analyse surveillance de l'environnement (DASE) du CEA/DAM. L'analyse met en évidence, outre les produits de fission (110mAg, 140Ba, 136Cs, 137Cs, 131I, 132I, 140La, 99Mo, 95Nb, 86Rb, 125Sb, 127mTe,
129Te, l29mTe, 132Te) et d'activation (134Cs, 113Sn) volatils ou semi-volatils, la présence dans l'atmosphère d'éléments peu volatils, 95Nb et 103Ru, sous forme de traces (activités volumiques, respectivement de 3.0.10‘ et 5.0.10‘ Bq/m3).
 En s'appuyant sur les travaux issus des programmes de simulation d'accidents graves de
réacteurs (VERCORS, PHEBUS [1]) conduits par le CEA (Direction de l'énergie nucléaire) et par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire IRSN), les concentrations en produits de fission mesurées par spectrométrie d'émission gamma par le DASE, permettent de conclure à un état de fusion avancée des cœurs des réacteurs comme origine des rejets de produits de fission à l'atmosphère, et d'invalider le dénoyautage de la piscine de stockage de l'unité 4 (548 assemblages de haute activité étaient en cours de refroidissement durant les trois mois précédant l'accident). En effet. le rapport 131I /137Cs, mesuré dans les prélèvements atmosphériques, se révèle consistant avec celui correspondant à l'inventaire des cœurs
des réacteurs de Fukushima au moment de leurs arrêts. Par ailleurs, la mise en évidence d'une faible signature 113Sn (4,7.l0-5 Bq/m3) dans l'air, produit d'activation formé par la réaction l12Sn(n,ɤ)113Sn au sein des gaines de combustible (constitué d‘un alliage en Zircalloy composé principalement de zirconium associé à 1.5 % d'étain), implique une température minimale de 1 800°C correspondant à la fusion des gaines. La non-détection du 95Zr, usuellement en filiation radioactive avec le 95Nb. Dans les prélèvements liés à l'accident de Fukushima est conforme aux résultats obtenus par les expériences CEA/IRSN qui ont montré que cet élément réfractaire était très peu relâché, même dans le cas d'un cœur de réacteur très dégradé.
 Une autre évidence de l'état de dégradation des réacteurs de la centrale de Fukushima est apportée par la détection des isotopes radioactifs du xénon (133Xe et 131mXe) par les stations de surveillance gaz rares de l'Otice localisées dans l'hémisphère Nord. Des simulations du transport atmosphérique restituant les activités volumiques mesurées aux stations, conduisent à estimer que 80 % du xénon radioactif correspondant à l'inventaire des cœurs de réacteurs est relâché dans l'atmosphère par les différents rejets. Ces travaux permettent aussi d'évaluer la chronologie des rejets et d'estimer les niveaux de radioactivité émis dans l'atmosphère. Ils suggèrent que les principales émissions atmosphériques ont eu lieu le 14 mars 2011 (explosion du réacteur n° 2) et qu'aucun rejet majeur n'a eu lieu après le 23 mars. En accord avec les observations des stations du réseau international de surveillance de l'Otice. les simulations montrent que l'Europe est atteinte dans les deux semaines qui suivent le tsunami. et qu'en moins de trois semaines la totalité de l'hémisphère Nord est affectée (figure 2).

Les termes sources déterminés pour l'iode 131 et le césium l37 montrent que les rejets atmos-
phériques totaux consécutifs de l'accident de Fukushima Daiichi pourraient représenter environ 10 % de ceux issus de l'accident de Tchernobyl. Compte tenu des faibles niveaux d'activité détectés en France et en Europe, l'impact radiologique, sur 1a population de ces pays, de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima est négligeable.

[1] J'ai travaillé à la mise en place de cette installation de simulation en 1996-1997





jeudi 5 décembre 2013

Aujourd'hui, ça fait 1000 jours après la catastrophe

c'est l'heure des bilans. 

Que ce soient les personnes déplacées du tsunami ou celles de la catastrophe nucléaire, elles ont l'impression de ne pas voir le bout du tunnel. Les projets de reconstruction ont pris beaucoup de retard. Les populations quittent donc les zones dévastées, voire la région du Tôhoku.
D'après le Yomiuri, à Onagawa, par exemple, dans la province de Miyagi, 2 236 nouvelles unités d'habitation sont prévues. Aucune n'est terminée, mais 203 devraient l'être d'ici la fin mars 2014. Seulement 580 devraient être construites d'ici mars 2016. Le problème principal est de trouver des terrains en hauteur mais plats. Ou les propriétaires des terrains sont parfois décédés et il faut trouver les héritiers. Cela prend du temps et il n'y a pas pas assez d'employés municipaux. La situation est assez semblable ailleurs.
Le taux d'occupation des logements provisoires mis en place par les autorités est toujours de plus de 80% (86,7% à la fin octobre). C'était beaucoup moins 1 000 jours après le séisme de Kôbé en 1995 (58,4%).

 On croit rêver

L'AIEA a rendu un rapport préliminaire suite à sa dernière mission à Fukushima (communiqué et rapport). La mission de 19 membres a fait 19 constats et 19 recommandations. En particulier, elle souligne qu'il faudra sûrement rejeter le tritium en mer, sans préciser que la quantité à rejeter dépasse largement l'autorisation annuelle de rejet. Elle n'apporte pas de solution autre qu'une étude environnementale pour expliquer que les rejets massifs en tritium ne poseront pas de problème...
 Extrait de l'article de l'association ACCRO 

mardi 3 décembre 2013

La contamination des sols se concentre en dehors des zones interdites

La contamination de Fukushima ne reste pas en cercles concentriques comme les zones d'évacuation l'impliquent . La contamination de la catastrophe n'est pas non plus uniforme où elle se concentre . En comparant les normes de la zone d'évacuation de Tchernobyl avec les niveaux de contamination du Japon , il y a de grandes différences et donne une vue saisissante du problème . L'URSS n'a jamais été critiquée d'être trop prudente pour les évacuations autour de Tchernobyl.



La carte représente le niveau de rayonnement zone d'évacuation obligatoire et volontaire avec les chiffres de Tchernobyl , appliqué aux retombées à travers le Japon de Fukushima . Le violet est le niveau obligatoire, le volontaire est vert. La carte originale est ici, vous verez plus de détails. Cette carte a été créée par le professeur Hayakawa.
Pour mémoire, les niveaux de Tchernobyl sont :

1 millsievert / an = 0,1142 uSv / h ( microsieverts par heure )

5 millisievert / an = 0,5708 uSv / h ( microsieverts par heure )

Certaines zones loin de la zone d'évacuation réelle ont des niveaux aussi élevés que la zone d'évacuation obligatoire de Tchernobyl . Des poches de forte radiation ont été trouvées dans Myiagi , Iwate , Gunma , Tochigi et même à Tokyo . La zone de déplacement volontaire devrait prendre une grande part de la partie orientale du Japon . Après Tchernobyl en URSS dans la zone volontaire une majorité de la population ont décidé de partir. Pendant ce temps le Japon tente de repeupler les zones de la zone d'évacuation près de la centrale.

mercredi 27 novembre 2013

Tepco a terminé le chargement des 6 premiers assemblages de combustibles usagés

Ils sont dans le conteneur de transport.
Tepco devrait continuer ce travail aujourd'hui.
Les infos ici (en japonais)
 D'autres part, Tepco a commencé à pomper les eaux souterraines autour de la citerne des 300 m³

Ce 26 novembre 2013, Tepco a fini par creuser 5 forages et y pomper les eaux souterraines pour empêcher d’autres disséminations d’eau extrêmement radioactive en sous-sol.
Le "Fukushima Diary" avait rapporté l’augmentation de la radioactivité dans les eaux souterraines près de la citerne qui a connu la fuite des 300 m³.
L’eau pompée vient s’ajouter dans les citernes de secours de capacité disponible de 4000 tonnes. Tepco finit par avoir encore plus d’eaux extrêmement radioactives à traiter.
Ceci signifie que Tepco reconnaît officiellement que les eaux de la fuite sont parties en sous-sol et ont rejoint les eaux souterraines.
Il avait aussi rapporté la montée du niveau de ces eaux souterraines et le lien probable entre ce fait et le mur souterrain étanche du long du rivage.
Tepco ne parle plus de la montée du niveau des eaux souterraines après avoir commencé ces pompages.

lundi 25 novembre 2013

Une vue générale du site aujourd'hui

On pourra noter un grand nombre de changements sur le site en comparant ces deux photos

Avant mars 2011


Après automne 2013

On découvre l'ampleur des réservoirs d'eau contaminée et sur l'unité 4, la construction pour l'enlèvement des barres de combustibles stockées dans la piscine.



mercredi 20 novembre 2013

Début du retrait des combustibles de la piscine d'entreposage de l'unité 4

Tepco a commencé le retrait des combustibles de la piscine 4, ils ont commencé par le plus facile, à savoir les assemblages neufs n'ayant jamais servis, lisez la suite. Hier, 19 de ses assemblages ont été retirés. Mais il commence a y avoir des doutes, d'une part sur la réalité du travail et d'autre part sur la méthode employée.
Voici deux informations sur ce travail.
1) Un mystère :
Le 19 novembre 2013, Tepco publie une vidéo du retrait de combustible effectué la veille.
Ils ont enregistré entre le moment où ils plongent le conteneur de transport dans la piscine et celui où ils mettent l’assemblage neuf dedans. Néanmoins, le haut et le bas du conteneur sont floutés sans raison connue.
Tepco est célèbre pour ses censures au nom de “la protection du matériel nucléaire” mais ça n’explique pas pourquoi ils ne floutent que ces parties du conteneur.
 Voir ci-dessous la vidéo tournée par Tepco pendant cette opération en cliquant sur le lien :
http://youtu.be/H16CvOHxiVg

2) Information critique de Arnie Gundersen de Fairewinds
La dernière vidéo de Gundersen traduite en français, où il démonte point par point une animation produite par TEPCO, destinée à rassurer tout le monde sur le retrait du combustible usagé de la piscine de l'unité 4. Merci à Kna pour la traduction.
http://youtu.be/LjZZOLT_E3c
Effectivement, la présentation de l'opération faite par Tepco est complètement "bidon", quand on connait les difficultés à travailler sous eau. Cela me rappelle quelques souvenirs des centrales du Bugey et de La  Hague.

J'ai chercher dans toutes les informations publiées par Tepco, des images de la piscine du numéro 4, et si il n'y a pas de trucage, voici l'état de cette piscine, après nettoyage au début du mois de novembre.
 Restons optimiste, les grosses ferrailles ont bien été enlevées, mais quid des gravats et de la poussière. Je croise les doigts.

lundi 18 novembre 2013

On voudrait nous faire croire que tout est normal ?

Cela fait froid dans le dos
Cet article nous montre l'horrible banalisation que l'on essaye d'instaurer dans la vie quotidienne des populations des zones contaminées!

Traduction:
Aux utilisateurs du parc :

  • Ne restez pas plus d’une heure par jour dans ce parc
  • Lavez vous les mains, la figure et gargarisez-vous après votre passage
  • Veillez à ne pas porter de terre, de sable à votre bouche
Pour tout renseignement: contactez la division des parcs et espaces verts de Fukushima (tel: 525-3765)

dimanche 3 novembre 2013

De plus en plus d'ouvriers dépassent les limites d'exposition légales

Le nombre de travailleurs gravement irradiés a doublé entre juillet et septembre 2013





 La fréquence de travailleurs de Fukushima dont l’exposition (externe) dépasse 5 mSv en septembre se révèle être au-dessus du double de celle de juillet.
Ceci signifie que le nombre de travaux dangereux a significativement augmenté depuis juillet dernier.
La proportion de travailleurs ayant reçu plus de 5 mSv d’irradiation externe était de 1,96 % en juillet. Elle passe à 3,09 % en août atteint 4,36 % en septembre dernier.
Le 1er novembre 2013, Tepco déclare que c’est à cause de l’augmentation de la fréquence de travaux liés aux eaux extrêmement radioactives depuis l’été dernier.
Plus les eaux extrêmement radioactives augmentent, plus on a besoin de travailleurs pour les travaux les plus dangereux.
(cette courbe est extraite du site de Tepco), reprise par Fukushima Diary

mercredi 30 octobre 2013

Du césium 134/137 dans les eaux de mer à proximité du déversoir des évacuations à l’extérieur du port

Du césium 134/137 a été détecté le 28 octobre 2013 dans les eaux de mer proches du déversoir des évacuations provenant des zones des citernes de la centrale.
Le déversoir est situé en dehors du port de la centrale, la contamination part directement dans le Pacifique.
 [voir la photo ci-dessous] Le canal d’évacuation de la citerne débouche en dehors du port de la centrale de Fukushima
La radioactivité en Cs 134 est de 1 600 Bq/m³, celle du Cs 137 de 3 900 Bq/m³. Pour ce qu’en couvre le Fukushima Diary, c’est la première fois qu’on détecte du Cs 134/137 dans les eaux de mer du déversoir des évacuations.
Tepco n’a fait aucune annonce officielle sur cette analyse.
Aucun média n’a rapporté ce résultat non plus.



Sur les 300 m³ de fuite de la citerne, Tepco n’a publié que des cartes excluant la ligne de rivage.
Avec leurs rapports, il était difficile de situer la citerne par rapport à la mer.
D’après les recherches originales du Fukushima Diary et en utilisant Google map, la canalisation de la zone de la citerne qui fuit est conçue pour déverser ses eaux en dehors du port de la centrale nucléaire de Fukushima.
Tepco a déclaré que les eaux extrêmement radioactives sont majoritairement retenues dans ce port. Or, on voit clairement qu’au moins une partie des 300 m³ s’en est écoulée en dehors.
Le 1er septembre 2013, ils relevaient 130 000 Bq/m³ de tritium en aval du canal, qui est en amont du déversoir dans le Pacifique.

Documents extrait du site Fukushima Diary 

Comment pourrait-il en être autrement quand on voit le devenir des débordements.

Photo Tepco
 

vendredi 25 octobre 2013

La radioactivité de la zone de la fuite des 300 m³ augmente depuis 3 jours

Tepco nie toute possibilité de nouvelle fuite (on croit rêver)

La radioactivité β (dont le strontium 90) des eaux retenues augmente continuellement depuis 3 jours dans la zone de la citerne qui a connu la fuite des 300 m³.
L’échantillon est “de l’eau de pluie” prise dans l’endiguement de la zone de citernes.
Les dates d’échantillonnage vont du 18 au 20 octobre 2013.
18/10/2013 : 360 000 000 Bq/m³
19/10/2013 : 450 000 000 Bq/m³
20/10/2013 : 510 000 000 Bq/m³
Malgré ces résultats Tepco nie toute possibilité de nouvelle fuite depuis une autre citerne. Ils affirment que cette radioactivité provient du fond de la citerne qui a fuit.

 Article extrait du site Fukushima Diary

jeudi 17 octobre 2013

Nouvelles fuites radioactives après le passage de Wipha

Des concentrations importantes de radioactivité ont été relevées à différents endroits sur le site sinistré de Fukushima suite au passage du typhon Wipha mercredi.

                                           Photo AFP
Le passage du puissant typhon Wipha n'a pas épargné Fukushima. Le complexe nucléaire a essuyé d'importantes averses mercredi qui pourraient avoir entraîné le déversement de particules radioactives sur différents points du site sinistré depuis le tsunami du 11 mars 2011.
Critiqué pour sa gestion de la crise, Tepco avait indiqué mercredi avoir pris les précautions nécessaires pour protéger la centrale, assurant, après le passage du typhon, n'avoir pas constaté de problèmes notables à l'intérieur et autour du site. Dans la nuit de mercredi à jeudi cependant, l'opérateur nucélaire a rapporté avoir relevé d'importants taux de radioactivité dans un fossé menant à la mer.
"Nous allons procéder au nettoyage" 
                               Lire la suite...

mardi 15 octobre 2013

Les «humains jetables» de Fukushima

un article de Libération sur les travailleurs du nucléaire japonnais :
Arnaud VAULERIN 11 octobre 2013 



sur le chantier de la centrale. (Photo Issei Kato. AFP)



Mercredi, un accident a blessé 6 des 3 000 ouvriers du site de la centrale. Des forçats de la décontamination qui œuvrent jour et nuit, perdus dans le maquis des sous-traitants peu soucieux de leurs droits et de leur santé. Amers ou résignés, ils bravent les risques de peur d’être chassés pour avoir parlé ou franchi le seuil limite de radiations. Certains brisent le silence.

L’épuisement a pris le pas sur la colère. Restent deux yeux rougis de fatigue qui vous fixent régulièrement pour raconter un quotidien «infernal» à la centrale de Fukushima Daichi, défiant la peur de l’accident irréparable, le stress de la fuite radioactive sur ce site rafistolé et bringuebalant depuis mars .
Shota (1) n’a que 19 ans et un visage glabre sous son bandana blanc. Mais il a déjà les cernes et la voix grave des ouvriers cassés par les pénibles conditions de travail, les missions raccourcies pour éviter les radiations. Il a une formule qui revient à plusieurs reprises et résume tout : «Mon travail n’est pas dur, c’est pire.» Il est chargé de «changer des tuyaux troués, rouillés et contaminés, utilisés pour le système de refroidissement et l’évacuation des eaux vers les réservoirs». Il intervient aux abords du bâtiment abritant le réacteur 1, dont le cœur a entièrement fondu. Et assure avoir travaillé près de zones très contaminées où l’exposition atteignait 1 millisievert (mSv) la journée, soit le vingtième de la limite annuelle fixée pour les travailleurs du nucléaire.
Originaire de Hirono, un bourg à une quinzaine de kilomètres au sud de la centrale, Shota travaille depuis six mois dans l’indifférence générale. «On ne parle pas assez de ce qui se passe ici. Les ouvriers de Fukushima sont abandonnés. Ce sont des humains jetables. On les prend, on les utilise et quand on ne peut plus s’en servir, on les jette. Moi aussi, je suis jetable.» Cet adolescent qui a grandi trop vite est l’un des 3000 forçats du nucléaire qui, jour et nuit, s’échinent à tenir à flot ce Titanic atomique.
Ils viennent de tout l’archipel, seuls ou en groupes, embauchés par des géants de l’industrie, ou le plus souvent par des PME locales. Quand ils ne sont pas enrôlés par des officines peu scrupuleuses sur les droits des salariés et les normes de sécurité. Ils n’ont pas de voix, pas de visage, pas de noms, pas le droit de parler et donc pas de mérite, ni de reconnaissance.

 

jeudi 10 octobre 2013

Qu'a appris le monde de l'accident de Fukushima, Akio Matsumura 11 mars 2013

Informations importantes sur la désinformation au Japon et dans le monde entier, Akio Matsumura (diplomate) tire la sonnette d'alarme devant la passivité des gens et des gouvernements.

mercredi 2 octobre 2013

Beaucoup de malades au Japon

Il faut que cela se sache et se dénonce

Voici un extrait de la lettre d'une mère de famille aux autorités sanitaires de l'ONU :
[...] 2 ans après l’accident, la santé de tous les membres de ma famille s’est détériorée en même temps. Nous avions en permanence la gorge pleine de glaires , nous ne pouvions arrêter une toux sèche [...] Le médecin n’a pas su nous indiquer la cause de ces symptômes. Il a dit qu’il a beaucoup de patients avec de tels symptômes sans cause décelable. Mon enfant a commencé à se plaindre de douleurs dans les os du pied; et j’ai entendu que beaucoup d’adultes et d’enfants ont le mêmes douleurs [...]

Personnellement j’ai des douleurs osseuses [...] Ensuite, mon fils et moi avons continué d’avoir des nausées et des maux de tête. La tension artérielle de mon fils a baissé et il a du sang dans les urines.
Ma famille a quitté Fukushima en juillet. Un mois après nous allions mieux.
[...] il y a une forte augmentation de gens qui ont ces mêmes symptômes. De plus en plus d’enfants ont des saignements de nez prolongés [... ] il y a de plus en plus de gens qui meurent d’infarctus du myocarde aigu. [...]
Enfants et adultes ont souffert énormément.[...]

Publié: Le 27 Septembre 2013 Par ENENews

Il faut le savoir, les médecins japonnais ont reçu l'ordre de ne rien dévoiler de leurs constatations, même pas aux malades...

jeudi 26 septembre 2013

Tepco savait mais n'a rien dit

et ne dit toujours rien.
Les compteurs de surveillance, bien avant les explosions, étaient passés dans le rouge, dans des proportions énormes. Arnie Gundersen, nous l'explique dans cet article

samedi 21 septembre 2013

Les négligences de TEPCO au grand jour.

 Nous sommes dans le déni et le mensonge, mais comment pourrait-il en être autrement, tant cette catastrophe est grave, pour le Japon d'abord, mais également pour la planète. L'exemple de Tchernobyl n'a pas suffi et apparemment avec Fukushima, on continue à se voiler la face : réveillez-vous.

Extrait des Échos du 19 septembre 2013 : un article de Gabriel Gresillon et Yann Rousseau

Les négligences de Tepco révélées
 Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, avait volontairement négligé la gestion des eaux contaminées dès le mois de mai 2011, pour des raisons financières et boursières. Le gouvernement de l’époque aurait avalisé la situation.


http://www.lesechos.fr/medias/2013/09/19/606902_0203014843093_web_tete.jpg
photo AFP
En mai 2011, deux mois après la destruction par un tsunami de 4 réacteurs de la centrale de Fukushima, les ingénieurs de Tepco, l’opérateur, ont réalisé que d’énormes quantités d’eau souterraine pénétraient dans les sous-sols des bâtiments et créaient une dangereuse accumulation de liquides radioactifs. Malgré une confirmation de cette analyse par des experts américains, Tepco a sciemment décidé de ne pas lancer le chantier nécessaire à l’endiguement de ces eaux de peur d’engager de nouvelles dépenses qui auraient effrayé ses investisseurs.
En révélant cette information, deux anciens membres de l’administration au pouvoir au Japon lors de la catastrophe ont expliqué que Tepco leur avait indiqué qu’il comptait repousser à plus tard la construction d’une enceinte souterraine imperméable autour de la centrale, dont le coût était estimé à 100 milliards de yens (1 milliard de dollars). « Si nous incluons maintenant ce coût de construction à nos comptes, le marché considérera que nous sommes menacés par la faillite », avait alors précisé un cadre de l’entreprise à Banri Kaieda, le ministre de l’Industrie de l’époque, et à Sumio Mabuchi, qui servait de conseiller spécial à l’ex-Premier ministre Naoto Kan.
Promesse non tenue
Promettant d’enclencher ces travaux plus tard, Tepco aurait, en échange, demandé au gouvernement de rester vague sur ces problèmes d’eau contaminée. Une consigne à laquelle le pouvoir politique a obéi. « Mais Tepco n’a ensuite pas tenu sa promesse », a regretté Sumio Mabuchi. Deux ans et demi plus tard, l’accumulation de 330.000 tonnes d’eau radioactive s’est imposée comme un problème majeur. Voulant mettre en scène la fermeté de Tokyo sur ce dossier, le Premier ministre, Shinzo Abe, a passé, ce jeudi, trois heures sur le site et s’est longuement fait expliquer l’avancée des travaux de sauvetage.
A l’issue de sa visite, il a demandé, pour la énième fois, à Tepco de régler « le problème de fuites d’eau » contaminée et de « fixer un calendrier ». Il a aussi appelé le groupe à démanteler les tranches 5 et 6 de la centrale, qui avaient été épargnées par la catastrophe. Poliment, Naomi Hirose, le président de Tepco, lui a répondu qu’il étudierait cette idée à la fin de l’année.

mardi 27 août 2013

Exposé de Hiroaki Koide au symposium de New-York

Un compte-rendu chronologique de la catastrophe vient d'être traduit, cet exposé a été fait au symposium de New-York en mars 2011, mais les traductions nous arrivent seulement maintenant.
La deuxième intervention du Symposium de New York sur Fukushima est celle de Hiroaki Koide. Depuis plus de 40 ans, ce scientifique japonais n'a cessé de lancer des avertissements sur les dangers de l'énergie nucléaire. Deux ans et demi après le début de la catastrophe de Fukushima, l’électricien Tepco et l’état japonais sont totalement démunis devant l’eau radioactive se déversant en continu dans l’océan Pacifique et ce simple aveu d’impuissance face à l’horreur nucléaire donne ainsi raison à son combat.
La traduction est à lire sur un autre blog

  La nature de l'explosion du 14 mars 2011 de l'unité 3 ne fait plus de doute

samedi 20 juillet 2013

Les ennuis continuent

20 juillet 2013
Fukushima : des problèmes de fuite de vapeur sur le réacteur N° 3.
C'est Tepco qui en fait l'annonce le 18 juillet et minimise l'impact et la cause. D'après Tepco ce serait de l'eau de pluie qui s'évapore. Pour un réacteur soi-disant arrêté à froid (~ 40°) il est consternant de voir que le mensonge est toujours de mise. À ma connaissance, pour faire de la vapeur, il faut plus de 100°. Cette vapeur s'échappe du bâtiment réacteur. Des infos et des images sur le blog de Fukushima (en juillet 2013).

mercredi 19 juin 2013

La contamination continue

Fukushima : de gros problèmes de contamination des nappes phréatiques.
C'est TEPCO qui annonce ce matin la contamination des nappes phréatiques par du tritium (100 fois au-dessus de la norme) du Strontium 90 plus de 1000 fois la norme et la centrale continue de rejeter en mer des effluents, un véritable cauchemar pour les pêcheurs, à lire ici C'est 940 tonnes d'eau contaminée qui ne sont pas récupérées par jour en vue de leur traitement partiel et stockage.


 Fukushima : des preuves en images que les réacteurs 1 et 2 avaient des problèmes avant le tsunami.
De nouvelles vidéos mettent en évidence d'importantes fuites de vapeur sur les réacteurs 1 et 2 avant l"arrivée du tsunami et donc TEPCO a encore menti sur l'origine de l'accident. La rupture de confinement était bien présent avant la panne générale provoquée par l'innondation, à voir ici Il s'agit d'une vidéo qui peut, peut-être, être censurée comme beaucoup d'autre, alors si vous ne pouvez pas la voir à l'adresse ci-dessus, je me la suis procurée et je peux vous l'envoyer.

vendredi 14 juin 2013

Problème des déchets

14 juin 2013
Fukushima : après l'eau, ce sont les déchets solides (la terre) qui posent de gros problèmes...
Les sacs de déchets s'empilent n'importe où, des photos impressionnantes à voir ici, comme par exemple le stade de base-ball de Fukushima transformé en stockage nucléaire, dans de simples sac en plastique, ce n'est pas sérieux...

jeudi 14 mars 2013

Le 21 mars 2011

"La situation des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 reste identique à celle des derniers jours. L'injection d'eau de mer se poursuit mais les combustibles sont significativement endommagés et restent en partie hors d'eau. Il est toujours nécessaire de procéder périodiquement à des décompressions volontaires des enceintes de confinement et donc à des rejets radioactifs." 

L'exploitant TEPCo poursuit ses efforts pour rétablir l'utilisation des moyens normaux de refroidissement. Une ligne électrique à haute tension a pu être posée jusqu'à la centrale. Selon les dernières informations le courant a été rétabli dimanche dans le réacteur numéro 2. Cependant, le retour de l'électricité dans les réacteurs numéro 3 et 4 pourrait prendre plusieurs jours.

Selon TEPCo, la température est retombée à un niveau quasi normal sur les réacteurs n°5 et 6, dimanche en début d'après midi (heure de Paris).

samedi 2 février 2013

Une petite semaine après

Voici dans quel état se trouvait la centrale de Fukushima Daiichi à la fin du mois de mars 2011.

 Les photos sont plus parlantes que les discours de nos médias, la centrale est irrécupérable, il faut donc tout faire pour arrêter les quatre unités.
A noter que les unités qui fument sont la numéro 3, celle rechargée dernièrement en MOX ! et la numéro 2
                                 L'unité 2 le 16 mars 2011 : images Tepco

                                L'unité 1 le 15 mars 2011 : images Tepco

                                 L'unité 3 le 16 mars 2011 : images Tepco

                                 L'unité 4 le 23 mars 2011 : images Tepco

Ces images sont terribles, on ne pourra pas les effacer de notre mémoire et surtout de celle des japonnais.


mardi 29 janvier 2013

Pour avoir encore plus d'informations

Un autre blog sur Fukushima depuis maintenant presque 2 ans est très bien informé et surtout maintenu à jour, voici son adresse : http://fukushima.over-blog.fr/


Le tsunami du 11 mars 2011

Des images impressionnantes de la vague qui envahie la centrale.





Les images ont été diffusées par l'agence Reuters

mercredi 23 janvier 2013

L'usine avant la catastrophe : 10 mars 2011

Comme annoncé dans mon premier message, je vais reprendre toutes les informations sur cette catastrophe, nous sommes le 10 mars 2011.
                                       Voici une photo de Fukushima Daii Chi.


                                                              Avant la catastrophe
 
Il s'agit des unités de Fukushima 1 Daiichi sur la commune d'Okuma et de gauche à droite les unités 4, 3, 2 et 1 au fond 5 et 6

mardi 22 janvier 2013

Des caméras en direct

 Avant de reprendre, sur ce blog,  l'historique des informations que j'ai compilées depuis le début de la catastrophe de Fukushima, vous trouverez ci-dessous les adresses des webcams, vous pourrez ainsi suivre les travaux en direct :

                                                              La Webcam de TEPCo

                                                           La Webcam de TBS/JNN

Une grande partie des informations se trouve déjà sur mon site parlant de Tchernobyl que vous trouverez en suivant le lien : J'ai travaillé à Tchernobyl et Mururoa