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mercredi 28 décembre 2016

Le déblaiement du réacteur n°3 prend du retard

Il devait être réalisé pour pouvoir construire un nouvel atelier pour retirer les combustibles de la piscine.

schéma de la future construction 

Le déblaiement des débris du réacteur n°3 prend du retard, ce qui retarde la construction du nouveau bâtiments pour retirer les combustibles usés de la piscine.
Le retrait des combustibles aurait dû commencer en janvier 2018. Au tout début, TEPCo devait commencer en 2015. On ne connait pas encore le nouveau planning. En revanche, TEPCo a communiqué sur l’arrivée des premiers éléments du nouveau bâtiment, avec photos et vidéo.
Les débits de dose sur le site sont ici. Il y a jusqu’à 2,6 mSv/h à proximité du réacteur n°3.

Liens Tepco photos du nouveau bâtiment 
                     vidéo  
                    les débits de dose autour de l'unité 3

Merci à l'Acronique de Fukushima pour ces informations





mercredi 23 novembre 2016

Depuis le tremblement de terre (7.4), la borne de surveillance maritime est en panne

La surveillance maritime en panne


Dans la soirée du 22 novembre 2016, Tepco a déclaré que la borne de surveillance de la radioactivité située en mer a été arrêtée à cause du séisme. Cette borne est située au bout de la jetée du port de la centrale de Fukushima. Ils ne peuvent plus surveiller la radioactivité qui se répand dans le Pacifique avec cette borne en panne.
Ils ont aussi reconnu qu’à cause du séisme la barrière souterraine était endommagée et également que du liquide de refroidissement s’était échappé de la piscine commune à assemblages usagés. Il aurait fuit sur plus de 2 * 3 m mais le volume exact n’est pas communiqué.
Tepco a déclaré ne pas avoir relevé d’anomalie dans la centrale de Fukushima environ 40 minutes après le séisme, alors qu’un tsunami de 1 m de haut était observé atteignant le port de la centrale.

Information Tepco



mardi 22 novembre 2016

Le système de refroidissement de la piscine de combustible SFP3 s'est arrêté

(Attention, il ne s'agit pas de Daiiri) 

Le système de refroidissement de la SFP3 de Fukushima DAINI automatiquement arrêté : 2544 assemblages de combustibles dedans, il a été relancé aujourd'hui


Tsunami de 21 novembre 2016

Selon Tepco, le système de refroidissement de la piscine à combustibles usagés du réacteur 3 de la centrale de Fukushima DAINI s’est automatiquement arrêté.
Elle contient 2 360 assemblages de combustible usagés et 184 assemblages neufs.
Aucun autre détail n’est fourni. Le Tsunami était observé sur le rivage de la centrale de Fukushima environ 30 mns plus tôt.



Le système de refroidissement de la SFP3 de DAINI est relancé


Selon la NRA (Nuclear Regulation Authority), Tepco a relancé le système de refroidissement de la SFP 3 de Fukushima DAINI à 07:47 (JST).
Tepco explique que le niveau d’eau dans la citerne alimentant la SFP 3 était devenu trop bas et a déclenché l’alarme en arrêtant la pompe à 06:10.
Un tsunami de 1 m a été observé à Fukushima DAINI à 06:30.
Tepco ne donne aucun autre détail sur les centrales de Fukushima.

Liens :  info journal NHK
             info sur Facebook


vendredi 11 novembre 2016

Des résultats inquiétants sur les cancers de la tyroïde, 5 ans après la catastrophe

Fukushima 5 ans après– Nouveaux résultats concernant les cancers de la thyroïde

Une synthèse de la situation par le Dr Rosen de la section allemande de l’ IPPNW.

Première étude comparative à lire dans cet article

 "La multiplication de l’incidence des cancers de la thyroïde chez les enfants par plus de 20 ne peut plus s’expliquer par un soi-disant effet de dépistage." (refrain français)



Dr Alex Rosen
Section allemande de l’IPPNW – https://www.ippnw.de/

La contamination des sols et de l'environnement est encore très important...

La contamination des sols et de l'environnement est encore très important, contrairement à ce que le gouvernement japonnais admet. Voici un article d'un lanceur d'alerte japonnais, repris par "le blog de Fukushima".

Extrait :

 Les mesures que dévoile la carte (ci-dessous) sont très inquiétantes. Elles montrent que la terre a un niveau de contamination qui ferait d’elle un déchet radioactif dans n’importe quel pays non contaminé. Comme l’écrit M. Ozawa, ces terrains devraient être considérés comme une « zone contrôlée », c’est-à-dire un espace sécurisé, comme dans les centrales nucléaires, où l’on doit vérifier constamment les doses reçues. Dans les faits, c’est pire que dans une centrale car au Japon, on demande aux habitants évacués depuis 5 ans et demi de rentrer chez eux alors que l’on sait pertinemment qu’ils seront irradiés (jusqu’à 20 mSv/an) et contaminés (par inhalation et ingestion).


L'article complet est ici

jeudi 22 septembre 2016

Début du retrait des panneaux latéraux autour du réacteur n°1

TEPCo a commencé à retirer les panneaux latéraux qui entourent le réacteur n°1. La compagnie a mis des photos et une vidéo en ligne. Le panneau retiré ce jour mesure 23 m sur 17 m et pèse 20 tonnes. Il y a 17 autres panneaux à retirer. TEPCo espère avoir fini avant la fin de l’année.


 Réacteur numéro 1

Il faudra ensuite retirer les débris, puis reconstruire une structure afin de vider la piscine de combustibles avec 392 assemblages. Il y en a pour plusieurs années encore, d’autant plus qu’il y a de nombreuses barres endommagées qu’il va être difficile de retirer. Elles étaient là avant la catastrophe. Le retrait des combustibles ne devrait commencer qu’en 2020, au plus tôt.
Les panneaux et un toit avaient été mis en place en octobre 2011 pour limiter les rejets gazeux et l’eau de pluie. Le retrait du toit avait débuté en juillet 2015. Ces travaux ont pris beaucoup de retard à cause du scandale lié aux rejets de poussières radioactives lors des travaux de démantèlement du réacteur n°3, suite aux négligences de la compagnie.

Liens vers les photos du chantier Tepco


lundi 5 septembre 2016

Conséquences de la radioactivité sur les animaux (sur l'homme aussi bien sûr)

Les études scientifiques menées suite à la catastrophe de Fukushima révèlent petit à petit les conséquences de la radioactivité sur le vivant et en particuliers sur la faune. Bien que publiées, elles restent néanmoins peu diffusées.




A lire absolument l'article complet de Pierre Fetet dont vous trouverez les conclusions ci-dessous : 


Conclusion provisoire :

Les conséquences de la radioactivité sur les animaux sont donc visibles pour qui veut bien se donner la peine d’observer ce qui se passe. Dans cet article, je ne me suis penché que sur quelques animaux (il y aurait d’autres cas à développer : le déclin de la population des cigales, l’augmentation de la cataracte des rongeurs, etc. Les scientifiques pourraient faire des études similaires sur ce drôle d’animal qu’est l’homme, mais ce n’est pas politiquement correct.

Pourtant cela a déjà été fait, à Hiroshima et Nagasaki, à Tchernobyl. Par exemple, des études menées entre 1993 et 1998 sur des enfants ukrainiens avaient permis d’observer une baisse des globules sanguins, ce qui avait pu être relié à l’exposition de chaque enfant aux niveaux de césium selon son lieu de résidence. Pourtant, à Tokyo, de 2011 à 2014, le docteur Mita a observé que les globules blancs, spécialement les neutrophiles, diminuaient chez les enfants de moins de 10 ans (ce qui l’a poussé à déménager et à demander à ses patients de quitter cette ville). Mais non, il ne faut rien dire, il ne faut rien chercher.

Au Japon, le déni du danger est de mise. La seule mention d’un saignement de nez dans un manga peut provoquer une affaire nationale et une censure… Il n’est pas bien vu de parler des conséquences négatives de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi. Il faut reconstruire, il faut oublier, il faut penser à l’avenir. Institutionnellement, on accepte une seule étude, celle du suivi des thyroïdes des enfants de Fukushima. C’est l’étude paravent qui cache la forêt de mensonges. Et encore, malgré 131 cancers confirmés en juin 2016, les scientifiques officiels nippons se refusent d’y voir les effets de la radioactivité.



mercredi 31 août 2016

Il est bon, parfois de se rafraîchir la mémoire

Je vous invite à lire ou à relire ce long article de l'ACRO qui faisait le point le 15 mars 2015 sur les difficultés de Tepco et malheureusement la complexité de la tâche pour venir à bout de la catastrophe.

18 mois plus tard, les difficultés sont toujours là, la contamination de l'environnement augmente, par des rejets massifs pendant les travaux sur le réacteur 3.  Cela explique en partie, le retard pris sur les travaux des autres réacteurs.
Les maladies des enfants de Fukushima sont loin d'être terminé (même si certains professeurs prêchent pour l'arrêt des examens !!!)
Enfin, une filière d'exportation de poissons et fruits de mer contaminé a été démantelée...

Tout va bien...

mercredi 17 août 2016

Personne n'endosse la responsabilité de l'accident nucléaire

Le témoignage d'un paysan japonnais à lire absolument.



Tarukawa Kazuya

 Texte de de HORI Yasuo du 21 juillet 2016 traduit de l'espéranto par Paul SIGNORET et Ginette MARTIN.

Est-ce que quelqu'un imagine, en France,  un instant que cela se passerai mieux chez nous ? Ce sont des témoignages comme celui-là qui montre la vérité.

mardi 16 août 2016

Ils font des bêtises et c'est autres de payer pour résumer la demande

Tepco a décidé de demander au gouvernement japonnais de prendre en charge le coût du démantèlement





Le 28 juillet 2016, Tepco a annoncé qu’ils décidaient de demander au gouvernement japonais une aide financière pour le démantèlement. Ils envisagent aussi de demander au gouvernement de participer financièrement aux indemnisations et à la décontamination.
Selon le plan initial de Tepco, Ils ont prévu 1 trilliard (1 000 000 000 000) de yens pour le démantèlement de la centrale de Fukushima et un autre ensuite. Cependant, la durée du démantèlement est estimée à 30 ~ 40 ans et son coût total devrait dépasser les 2 trilliards de yens.
Le coût de la production électrique au kWh devrait être calculé en incluant le démantèlement mais le coût de l’électricité nucléaire n’est pas publié par le gouvernement japonais.

Liens de la demande de Tepco, lire le détail dans le .pdf qui accompagne cette page.

Il y a une petite note de Fukushima-diary qui me plait bien :
" Minimisez au départ et ajoutez doucement l’information pour que personne ne la remarque. Tout faire pour empêcher le troupeau de s’échapper. C’est leur stratégie."


lundi 15 août 2016

La préfecture de Fukushima refuse la construction de sarcophages à la centrale nucléaire de Fukushima

Le 15 juillet 2016, la préfecture de Fukushima a refusé au METI (Ministry of Economy, Trade and Industry = Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie) de construire un sarcophage autour de la centrale de Fukushima.



Le réacteur 3 après son explosion

 2 jours plus tôt, la Nuclear Damage Compensation and Decommissioning Facilitation Corporation (= Corporation de facilitation du démantèlement et des indemnisations) a publié un nouveau plan de démantèlement pour la centrale de Fukushima. Dans ce nouveau plan, comme pour la centrale nucléaire de Tchernobyl, il est proposé de construire un sarcophage autour des bâtiments des réacteurs.
M. Uchibori, gouverneur de la préfecture de Fukushima l’a officiellement refusé au gouvernement japonais en lui demandant, au lieu de faire un sarcophage, de retirer les débris des combustibles nucléaires et de les mettre ailleurs que dans la centrale nucléaire de Fukushima.
Le gouverneur a déclaré que construire un sarcophage à Fukushima est “inacceptable”. La préfecture de Fukushima devrait alors abandonner l’idée de faire revenir ses habitants et ça contribuerait aussi à alimenter les “rumeurs malveillantes”.
M. Takagi, vice-ministre du METI et dirigeant du Nuclear Damage Compensation and Decommissioning Facilitation Corporation s’est excusé, a affirmé n’avoir jamais envisagé de sarcophage et qu’il allait tâcher de terminer le retrait de tous les débris nucléaires de la centrale de Fukushima.


Article et traduction sont de Fukushima-Diary

Je pense que la situation de Fukushima et de Tchernobyl, est sensiblement différente : à Tchernobyl il y a très peu de fuite et la construction, de mon point de vue, n'était vraiment pas nécessaire, au moins dans la forme où il a été construit. Alors que les fuites des trois réacteurs de Fukushima sont encore massives.

samedi 13 août 2016

"Les vies sinistrées"

Cours extraits de la conférence de  Kurumi Sugita, chercheuse socio-anthropologue et présidente fondatrice de l’association « Nos Voisins Lointains 3.11 »

 Vous pouvez la lire ici

Le mensonge de l'état japonnais (ne croyez pas que ce serait différent chez nous) porte sur : 

- modification de la carte des zones interdites ;

- augmentation des doses pour les zones autorisées de 20 mSv/an ( c'est déjà beaucoup) à 50 mSv/an, en truquant les modes de calcul ;

 - mesures délégués aux habitants eux-même, comme cela l'état ne fera pas d'erreur ;

- modification des calculs des débits de doses ;

- des dépots de déchets un peu partout, là aussi entourés de sac de terre propre pour diminuer la dose à l'extérieur ;

- le seuil de recyclage de « déchet nucléaire » est de 100 Bq/kg. Cependant, le 30 juin 2016, le Ministère de l’environnement a officiellement décidé de pouvoir « réutiliser » les déchets au-dessous de 8000 Bq/kg ;

- le scandale d'incinérateur sauvage près des villages ;

- les procès contre Tepco, n'aboutissent pas ;

... et bien d'autres scandales


 

samedi 23 juillet 2016

Forme des rejets du césium pendant l'accident de mars 2011 (conférence de Yokohama juin-juillet 2016)

Les rejets de césium radioactif sous forme de microbilles de silice lors de l’accident de Fukushima-Daiichi de mars 2011 : extrait du rapport IRSN

 L’accident qui a eu lieu au Japon en mars 2011 a conduit à la fusion du cœur de trois réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima-Daiichi et à des rejets radioactifs importants dans l’environnement, notamment de césium radioactif.


Durant la conférence de géochimie Goldschmidt organisée du 26 juin au 1er juillet 2016 à Yokohama au Japon, des scientifiques japonais ont présenté des travaux faisant état de rejets de césium radioactif sous forme de microbilles de silice, confirmant une observation faite dès 2013.

L’IRSN publie aujourd’hui une note d’information qui examine les origines possibles des microbilles de silice contenant du césium radioactif rejetées lors de l’accident de Fukushima, leurs contributions aux rejets et dépôts dans l’environnement, et leur impact sanitaire.

Lire la note d’information de l’IRSN du 22 juillet 2016 : « Rejets de césium radioactif sous forme de microbilles de silice lors de l’accident de Fukushima-Daiichi » (pdf)

 

On notera la grande prudence des conclusions de l'IRSN :  il n'empêche que cette forme de contamination nouvelle, a un impact sanitaire, un de plus, qui est sous-estimé dans les évaluations actuelles.

lundi 4 juillet 2016

Le combustible fondu du réacteur 2

Tepco reconnaît que le combustible fondu s’est réparti en plusieurs endroits du réacteur 2



 images muons


Le 30 juin 2016, Tepco reconnaît que le combustible fondu s’est réparti en plusieurs endroits dans le réacteur 2.
Tepco a effectué une recherche en balayage aux muons avec le KEK (High Energy Accelerator Research Organization).
Tepco décrit les résultats de cette recherche en disant qu’il est hautement probable que la majeure partie des combustibles nucléaires fondus soient restés au fond du réacteur, à l’intérieur de ses structures. Ils ont aussi détecté une partie des combustibles fondus contre un mur du réacteur. Ceci signifie que le magma a éclaté en plusieurs morceaux, restés en différents endroits. Tepco ne précise pas le pourcentage de combustible fondu qu’ils ont pu détecter.
Tepco n’identifie pas non plus les endroits, donc on ne peut être certain que le combustible fondu soit entièrement resté dans l’enceinte pressurisée du réacteur ou en dehors dans l’enceinte de confinement principale.

Liens Newstimes
          Photos Tepco



lundi 27 juin 2016

Nouvelle fuite importante dans le stockage des effluents

Fuite de 7 millions de Bq de radioactivité β d’eaux contaminées à la centrale de Fukushima





Selon Tepco, le 26 juin 2016 de l’eau extrêmement radioactive a fuit d’une citerne de stockage.
La radioactivité β est dite de 96 000 000 Bq/m³. La radioactivité en Cs 134/137 est de 700 000 Bq/m³.
Tepco affirme que le volume de la fuite est de 72 L. Sur la base de leurs communiqué, il y a eu au moins 6 912 000 Bq de radioactivité β, dont du Sr 90, dans cette fuite.
Tepco affirme qu’aucune eau extrêmement radioactive n’est sortie de la zone de la citerne.
Le type de cette citerne est sans soudure, ce qui les rend vulnérables à ce type de fuite.
La durée de vie de ces citernes était affirmé être de 5 ans mais en 2013 Tepco a reconnu que cette affirmation est infondée.
Ces citernes ne conviennent pas pour le stockage des eaux extrêmement radioactives mais elles sont toujours en place.

Liens : annonce 1 Tepco 
            annonce 2 Tepco
            annonce 3 Tepco avec des valeurs
            annonce 4 Tepco
 


lundi 13 juin 2016

Tepco injecte du ciment à la place du mur congelé

Tepco va injecter du ciment à la place de l’eau dans le mur congelé





Le 2 juin 2016, Tepco a rapporté à la NRA (Nuclear Regulation Authority) qu’ils devaient injecter du ciment dans le mur “congelé” et la NRA l’a validé.
La faisabilité du projet de mur congelé était douteuse depuis bien avant sa réalisation. Au cours de la réunion de la NRA, Tepco a avoué que la température reste autour des 10°C en 4 endroits “de congélation” ce qui empêche toute amélioration permettant de stopper les eaux souterraines radioactives. L’opération de congélation est lancée et continue depuis plus de deux mois.
Ces 4 points sont situés entre les bâtiments des réacteurs et la mer. Le volume d’eau extrêmement radioactive devant être pompée n’a pas diminué malgré le mur congelé.
Tepco affirme que la température reste au-dessus de 0°C à cause de la vitesse élevée du flux des eaux souterraines. Ils injectent du ciment pour ralentir ces eaux.

Liens Tepco : les photos du chantier
                       le rapport


dimanche 12 juin 2016

La bêtise humaine n'a pas de limite

Le ministère de l’Environnement décide de réutiliser les sols contaminés pour les routes et le nivellement côtier dans tout le pays

 

Le 7 juin 2016, les experts du groupe d’étude du MOE (Ministry of the Environment) ont reconnu réutiliser les sacs de sols contaminés pour les travaux publics.
Ces sols contaminés proviennent de la décontamination. Pour être recyclables, leur radioactivité en Césium est supposée se situer entre 5 000 et 8 000 Bq/kg. Ils seront recyclés pour la construction et l’entretien des routes et des rivages de tout le Japon. Le gouvernement du Japon a raclé les sols contaminés et les disperse maintenant sur tout le pays.
Le ministère a prévu d’en faire une annonce officielle bientôt.
En mars dernier, le MOE affirmait qu’ils allaient réduire le niveau de radioactivité grâce à une technique dont ils ne disposaient pas encore. Il n’est pas du tout précisé s’ils ont développé cette technique à présent.

Le lien info

Mise à jour le 26 juin 

Quand je vous disais que la bêtise humaine n'a pas de limite ...

La France toujours au avant poste pour promouvoir le nucléaire
L’ambassade de France au Japon a organisé un dîner à base de produits de Fukushima : lire l'article

 

dimanche 22 mai 2016

Suspension des travaux à Fukushima en prévision du G7

Tepco suspend le démantèlement de la centrale de Fukushima pendant le sommet du G7



Sur la photo, l'enlèvement de la grue


Tepco annonce qu’ils vont suspendre les travaux de démantèlement de la centrale de Fukushima pendant le sommet du G7. Tepco affirme que c’est pour réduire le risque mais ça prouve surtout que le pays entier est menacé pendant les travaux de démantèlement.
Le 42ème sommet du G7 se tiendra les 26 et 27 mai 2016 dans la préfecture de Mie.
La préfecture de Mie est située au centre du Japon. L’évènement se tiendra à plus de 500 km de la centrale nucléaire de Fukushima.
Mis à part le refroidissement des réacteurs dévastés, la filtration des eaux extrêmement radioactives et les patrouilles de surveillance, tous les travaux seront suspendus.
Le service des relations publiques de Tepco déclare qu’ils vont essayer de ne pas provoquer d’histoire inutile pendant le sommet du G7.
Tepco devrait aussi suspendre le démantèlement pendant les jeux olympiques de Tokyo.

Lien annonce Tepco

vendredi 15 avril 2016

Un bilan provisoire sur la catastrophe qui me paraît bien fait

 

Fukushima cinq ans après : quel impact sanitaire ?
  
David BOILLEY

 

Plutôt qu'un long discours, je vous invite à lire cette page

mercredi 13 avril 2016

L'attitude du Japon me choque

333 enfants sur 522 diagnostiqués pire que A2 à Kashiwa dans Chiba

 

 

et le lobby nucléaire est toujours aussi fort, la preuve :


Le 23 mars 2016, la municipalité de la ville de Kashiwa dans la préfecture de Chiba a déclaré que 333 enfants sur 522 ont été diagnostiqués entre A2 et C par leur examen de la thyroïde.
C’est le résultat des examens effectués entre le 1er juillet 2015 et le 29 février 2016. 306 enfants sont classés en A2 (kystes (< 5,1 mm) ou nodules (< 2,01 cm)), 11 sont classés en B (kystes > 5,1 mm) ou nodule (> 2,0 cm) et 16 en C (examens complémentaires requis).
La municipalité l’affirme et exige des examinés qu’ils reconnaissent que l’examen n’est pas fait pour évaluer les effets de la radioactivité sur la santé après le 11-3. En outre, les enfants déjà soignés pour problèmes thyroïdiens en ont été écartés.

Les résultats bruts :


Les liens :  
                  le journal de Kashiwa
         et      autre         


 On retrouve aussi des chiffres significatifs dans cet article belge sur les suites de Tchernobyl


mercredi 30 mars 2016

Un premier bilan sanitaire, très prudent

5 ans. Bilan sanitaire de la catastrophe de Fukushima. 

L’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) et l’association Physicians for Social responsability (PSR)
ont publié le 9 mars 2016 un rapport intitulé « Vivre avec Fukushima depuis 5 ans»
Malgré les grandes difficultés à trouver des statistiques, bloquées par les politiques et le lobby nucléaire, je vous invite à lire un résumé de ce rapport ,  ce n'est pas mon domaine, mais on ne peut pas le passer sous silence.  
Le rapport complet est ici (en anglais) 

dimanche 27 mars 2016

Les réacteurs de Fukushima sont toujours en fusion

Toujours 650Bq/kg d’Iode 131 dans une station d’épuration de Fukushima



Stockage des boues de la station d'épuration de la ville de Fukushima


Le 26 février 2016 la préfecture de Fukushima avait déclaré qu’en janvier dernier, une forte radioactivité à l’iode 131 était relevée pendant 11 jours dans une station d’épuration.
Selon la préfecture de Fukushima, la station d’épuration est dans le district de Da-te de la préfecture.
Le record a été de 648,1 Bq/kg. Cette radioactivité a été relevée sans interruption du 21 au 31 janvier 2016. Les relevés de février ne sont pas encore publiés.
En même temps que l’Iode 131, la radioactivité en Cs 134/137 a aussi augmenté jusqu’à atteindre 111 Bq/kg le jour où l’I-131 atteignait son record.
Ces deux records ont été relevés environ une semaine après des pluies (57 mm), ce qui suggère fortement que les matières radioactives en cause ont été transportées par le vent puis soient retombées avec la pluie.

Lien rapport de la préfecture de Fukushima


mardi 15 mars 2016

Quelques prises de conscience, mais c'est encore insuffisant pour nos politiques qui ne bougent pas le petit doigt

«Il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe» 

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le Président de l'ASN...Pierre-Franck Chevet

Je vous invite à lire son interview dans "Libération

Je vous invite aussi à lire l'article de  Cécile Asanuma-Brice :
Cécile Asanuma-Brice réside au Japon depuis 2001. Docteur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), actuellement adjointe au directeur du bureau CNRS Asie du nord, elle est chercheur associé au laboratoire CLERSE, univ. Lille 1 UMR 8019 et au centre de recherche de la Maison Franco-japonaise UMIFRE 19 (Tokyo). Ses recherches en sociologie urbaine axées sur les politiques publiques du logement se sont orientées, après l’accident nucléaire de Fukushima, vers les questions relatives à la gestion de la protection de la population.

 Photo : MORITA Takefumi, publiée par le journal Mainichi

 Elle fait le point, et c'est très éclairant, sur celui du traitement des déchets de la contamination des sols, voir la photo ci-dessus, sur les dissimulations et la manipulation des chiffres sur la santé des japonais et en particulier des enfants. Un chiffre parlant : 167 cas de cancer de la thyroïde sur 370.000 enfants contrôlés à Fukushima. Cela ne paraît pas beaucoup, mais les statistiques en milieu non contaminé, c'est 1 sur 1.000.000, chercher l'erreur.

L'article complet est ici

 

vendredi 11 mars 2016

Et toujours la langue de bois

Pour ce triste jour anniversaire, l'IRSN titre ce matin : 

 "Cinq ans après l'accident de Fukushima, le Japon poursuit les actions de reprise de contrôle de la centrale et de maîtrise des rejets radioactifs." Je croyais que c'était maîtrisé depuis fin 2011

Je reprend ci-dessous, le titre de Tepco de mars 2012 "les réacteurs peuvent être considérés comme en arrêt à froid ( moins de 100°C)", alors que l'IRSN émet quelques doutes :

Situation actuelle des installations juin 2012.  

Les réacteurs 1, 2 et 3 sont refroidis par injection permanente d’eau douce (débit inférieur à 10 m3/h). TEPCO a fait état, fin 2011, de l’atteinte d’une situation d’« arrêt à froid », terme impropre eu égard à l’état des réacteurs, correspondant à une température de l’eau dans les réacteurs inférieure à 100 °C. Ceci permet d’éviter la vaporisation de  l’eau et donc limite les rejets à l’environnement par les fuites du confinement. A cet égard, la température relevée actuellement par TEPCO aux points de mesure dans les réacteurs est comprise entre 30 et 60 °C. Par ailleurs, TEPCO a fourni des informations  sur le niveau d’eau dans les enceintes de confinement des réacteurs ; ce niveau d’eau serait  de 2, 0,6 et 5 mètres respectivement pour le réacteur 1, le réacteur 2 et le réacteur 3. En outre, une injection d’azote est effectuée dans les enceintes de confinement des réacteurs pour maintenir leur inertage et éviter ainsi tout risque de combustion d’hydrogène.

Deux interprétations, qui croire ? alors que la contamination des puits extérieurs augmentent sans arrêt, les rejets d'effluent fortement contaminé, continuent dans le Pacifique etc. etc.

D'autre part, 800 personnes sur les 70.000 évacuées de la zone interdite sont revenues, malgré la décontamination des sols.

jeudi 10 mars 2016

Avant le 5ème anniversaire de la catastrophe, prennons un peu de recul

Les leçons de Fukushima : de nouvelles inquiétudes pour l’avenir

Comment est-il possible que nos responsables politiques ne prennent pas cette dimension qui est la sécurité ? Notre ministre de l'écologie "Pyralène Royale" (il n'y a pas de faute, c'est comme cela que je l'appelle depuis 30 ans) est la pire de tous, il faudra qu'elle réponde de ses actes de négligence grave.

À la veille du 5ème anniversaire de Fukushima, Akio Masumura, ancien diplomate Japonais et auteur du blog Finding the Missing Link, revient sur les débuts de la catastrophe et nous fait partager les leçons qu’il en a tirées.
Fukushima, nous dit-il en conclusion, « nous a offert l’opportunité de mener un vaste débat sur les défis auxquels sous sommes confrontés, au carrefour de multiples besoins humains : énergie dé-carbonée, sûreté, santé environnementale, sécurité des populations et préservation pour les générations futures. Ce sont là des questions qui définiront notre société humaine pour les siècles à venir. Nous ne devons donc pas rater l’opportunité d’en discuter en mettant sur la table tous les éléments dont on dispose. »

Photo prise le 17 février 2015 : femme habitant un ensemble de logements provisoire couvert de neige à Aizuwakama, dans la préfecture de Fukushima. Ce complexe abrite des réfugiés nucléaires d’Okuma, une ville située à l’intérieur de la zone d’exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi de TEPCO (Tokyo Electric Power Co.) REUTERS/Toru Hanai

Lire l'article complet sur le blog de Fukushima 

vendredi 26 février 2016

Un produit, dérivé de la fusion des coeurs, découvert et des révélations tardives de TEPCO

1) Des chercheurs ont trouvé une substance d’un nouveau type, en relation étroite avec les fusions des cœurs à la centrale de Fukushima Daiichi. 


 Des chercheurs au Japon ont en effet découvert de nouvelles substances qu’ils décrivent comme de minuscules particules de verre sphériques extrêmement radioactives. Ces particules de verre présentent une structure assez différente de celle de la « substance noire » mais comme elle, elles sont liées aux fusions dans les réacteurs. Une de ces particules de verre, étiquetée NWC-1, avait été recueillie à Nihonmatsu en 2011 au moment de la catastrophe. Nihonmatsu se trouve à environ 40/45 km plein ouest par rapport à la centrale de Fukushima Daiichi. Le site de cette ville est au sud de la ville de Fukushima et au nord de Koriyama. Son territoire est bien au-delà de la zone d’évacuation et actuellement habité sans restriction d’aucune sorte.


 Lire l'article très détaillé sur le blog de Fukushima

2) Tepco reconnaît avoir menti sur la gravité de la catastrophe de Fukushima

 
La centrale dévastée de Fukushima Daiichi (Japon), le 10 février 2016. (TORU HANAI / AFP)

Tepco fait son mea culpa. Cinq ans après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, l'opérateur de la centrale a avoué, mercredi 24 février, avoir minimisé la gravité de l'état des réacteurs en ne reconnaissant pas aussi rapidement que possible le fait que trois d'entre eux étaient en fusion.

"Nous nous excusons profondément pour avoir affirmé, par erreur, que rien ne permettait de déterminer qu'une fusion du cœur de réacteur était en cours", a déclaré Tepco lors d'une conférence de presse et dans un communiqué.

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mercredi 17 février 2016

Encore une preuve des fuites permanentes

559 Bq/kg de césium 137 dans les poussières d’un aspirateur à Tokyo





Au 16 février 2016, une station privée de surveillance de la radioactivité, la “Iwaki citizen’s radiation measurement station” déclare avoir relevé 559 Bq/kg de Cs 137 dans les poussières d’un aspirateur de Tokyo.
L’échantillon provient du quartier Edogawa de Tokyo.
Ils ont aussi relevé 121 Bq/kg de Cs 134/137 dans de la poussière d’un aspirateur du quartier de Setagaya et 111 Bq/kg de Cs 137 dans un autre échantillon venant de la ville de Kawasaki, préfecture de Kanagawa.
Tous ces échantillons datent de décembre dernier.
Les autres radionucléides n’ont pas été testés.

C'est un peu moins quand 2015 à Iwaki, où il avait été mesuré jusqu'à 6000 Bq/kg

Liens de l'information



lundi 15 février 2016

On nous prend vraiment pour des C.O.N.s, même si c'est les japonais qui en font les frais

Dans Fukushima, la NRA retire 70 % de ses bornes de surveillance de la radioactivité






La NRA (Nuclear Regulation Authority) déclare le 10 février 2016 qu’à partir d’avril 2017 dans la préfecture de Fukushima elle abandonnera 2 500 de ses 3 600 bornes de surveillance de la radioactivité.
La NRA affirme que c’est par manque de ressources budgétaires et matérielles.
Les 2 500 bornes retirées sont situées dans les établissements publics dont les écoles.
La NRA déclare qu’il n’y a pas eu de changement significatif détecté récemment. Toutefois, ces bornes sont régulièrement vues éteintes “pour maintenance”.

Alors que toutes les mesures de radioactivité augmentent dans la centrale, comment un responsable peut dire qu'il n'y a pas de changement significatif ? Nous sommes au Japon, mais ne croyez surtout pas que ce serait différent chez nous.

Liens rapport NRA



dimanche 7 février 2016

La contamination au Sr 90 repart de plus belle

La radioactivité au strontium 90 multipliée par plus de 10 dans les eaux souterraines à côté du réacteur 2



Le 5 février 2016, Tepco rapporte que la radioactivité en strontium 90 est montée de 1103% dans les eaux souterraines proches du réacteur 2.
L’échantillon a été pris entre le port de la centrale et le réacteur 2. Le puisard d’échantillonnage est l’un des rares trous d’observation situés hors du périmètre du mur souterrain.
Le relevé est de 3 200 000 Bq/m³. Le précédent record était de 290 000 Bq/m³.
54 000 000 Bq/m³ de Sr 90 ont aussi été relevés dans le trou d’observation voisin, ce qui est aussi le record pour lui.
Il existe 5 puisards dans cette zone à l’extérieur du mur souterrain et Tepco cache les données de 2 d’entre eux.

Liens rapport Tepco  avec lieux de prélèvements et mesures


samedi 6 février 2016

Encore des contaminations mesurées à Tokyo

De la boue à plus de 0,5 μSv/h quartier Shibuya de Tokyo



Le 4 février 2016, un japonais a publié sur Twitter avoir relevé 0,51 μSv/h dans une accumulation de boue dans le quartier Shibuya de Tokyo.
C’est situé au 2-17-5 Jingu-mae, quartier Shibuya. L’endroit est dans un parking payant à caisse automatique. Il n’est pas interdit d’accès.


Ce n'est pas tant la dose, qui reste très faible, qui est inquiétante, mais la présence de contamination sur une grande partie du Japon.

Le lien vers twitter



samedi 30 janvier 2016

Un tableau de résultats très parlant

Les données de la NRA révèlent que la contamination de l’eau du robinet de Tokyo dépasse de 24 % celle de Fukushima



Selon la NRA (Nuclear Regulation Authority), la radioactivité en Cs 134/137 de l’eau du robinet de Tokyo dépasse de 24% celle de Fukushima.
Le rapport a été publié le 30 octobre 2015 sous le titre “Readings of radioactivity level in drinking water by prefecture” (= Relevés de radioactivité des eaux du robinet par préfecture) sur une période s’étendant de juillet à septembre 2015.
Selon ce rapport, les eaux potables de Fukushima n’auraient présenté que 0,0015 Bq/L de Cs 137. Le Cs 134 n’aurait soi-disant pas été détecté. De l’autre côté, ils auraient relevé 0,00036 Bq/L de Cs-134 et 0,0015 of Bq/L de Cs 137 dans les eaux potables de Tokyo.
Le Cs-134 provient de la catastrophe de Fukushima.
La NRA déclare que chaque résultat est basé sur les rapports des préfectures.
La préfecture de Fukushima ne précise pas pourquoi il n’ont pas relevé de Cs-134 dans leurs eaux potables.

Le tableau complet des résultats

samedi 23 janvier 2016

Les poissons sont toujours contaminés

Du césium 134/137 dans plus de 40 % des poissons du rayon des 20 km autour du port de la centrale de Fukushima



Le 19 janvier 2016, Tepco déclare avoir relevé du césium 134/137 dans 40,5 % des poissons pêchés dans le rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima. Le port de la centrale n’est pas concerné.
L’échantillonnage a été réalisé mi décembre 2015, 30 espèces de poissons ont été récoltés et analysés. Le record de radioactivité en Cs 134/137 serait de 86 Bq/kg. Les échantillons n’ont pas été séchés avant les mesures. Du Cs 134/137 aurait été relevé dans 43 des 106 échantillons.
Il n’est pas prouvé que Tepco ait publié toutes les données de décembre dernier.

Lien vers le rapport Tepco



jeudi 14 janvier 2016

Après les poussières d'aspirateur, l'iode 131 fait encore parler d'elle, ça se dégrade

En novembre dans une station d’épuration de Koriyama, de l’iode 131 presque tous les jours


Boue d'épuration
 
Selon la préfecture de Fukushima, de l’iode 131 a été relevé dans des boues d’épuration sur 26 des 30 jours de novembre dernier.
Le 25 décembre 2015, la préfecture de Fukushima a publié ses analyses de radioactivité. Ces données révèlent que de l’I 131 et du Cs 134/137 se trouvaient dans des boues d’épuration séchées.
La station d’épuration en question est située dans la commune de Koriyama de Gunma. (60 km de la centrale)
Les données montrent que l’iode 131 a été relevé du 1er au 15, puis du 18 au 25 et du 27 au 29 novembre 2015.
Les données de décembre ne sont pas encore publiées.
En résumé, en novembre dernier ils ont relevé de l’iode 131 pratiquement tous les jours. Le record en a été de 49 Bq/kg.
Pour ce qui concerne le mois d’octobre, l’iode 131 a été relevé le 30 seulement.


Lien vers le rapport 

mardi 5 janvier 2016

Impossible de nier la dégradation de Fukushima

On relevait toujours de l’iode 131 dans deux stations d’épuration de Tokyo en décembre dernier



Le 25 décembre 2015, le “Bureau of Sewerage Tokyo Metropolitan Government” (Bureau de l’Épuration de la Métropole de Tokyo) a déclaré qu’ils relevaient de l’iode  131 dans 2 stations d’épuration de Tokyo.
Les stations sont situées dans la région de Tama (communes d’Akishima et Hachiouji). Les échantillons sont des cendres d’incinération des boues d’épuration. Ils ont été collectés entre le 2 et le 15 décembre 2015.
Les radioactivités relevées s’étalent de 21 à 25 Bq/kg. Ils ont aussi relevé 1450 Bq/kg de Cs 134/137. La présence de césium 134 radioactif à 250 Bq/kg démontre qu’il provient de la centrale de Fukushima.
Ils avaient également relevé 20 Bq/kg d’iode 131 dans la station d’épuration d’Akishima en novembre.

Ce n'est pas tant les valeurs qui restent faibles, mais l'iode 131 à une période courte et donc cette contamination est donc très récente et continue, preuve de la non maitrise de l'accident contrairement à la version officielle. Les cœurs sont toujours en dégradation.

Liens : rapport 1 des résultats
            rapport 2