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mercredi 28 février 2018

Le Japon pousse les évacués de Fukushima au retour

La levée des ordres d’évacuation dans les zones contaminées par la radioactivité suite à la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi, qui a commencé le 31 mars dernier, est l’une des décisions gouvernementales qui ont marqué l’année fiscale 2017 au Japon, et mobilisé les protestations des victimes, car à bientôt un an



 Toru Takeda (photo Michael Holtz / CSM)

Il faut noter que cette “politique du retour” a concerné des zones se rapprochant de plus en plus de la centrale, présentant un niveau de dose de radioactivité allant jusqu’à 50 mSv/an ! en outre, le débit de dose jusqu’à 20 mSv/an a été déclaré “sans risque sanitaire”! Rappelons que c’est le maximum autorisé en France pour les travailleurs du nucléaire.

A l’approche de la date des Olympiades, les autorités veulent maintenant supprimer les aides au logement pour certains évacués, qui n’auront d’autre alternative que de rentrer vivre en zone contaminée...
Mais la résistance s’organise, comme à Yonezawa.

Lire l'article du blog de Fukushima

dimanche 18 février 2018

Chiffres clés pour le 7ème anniversaire de la catastrophe

A l’approche du septième anniversaire de la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima, voici quelques chiffres clé tels qu’ils apparaissent dans les médias et les sites officiels.




Situation des réacteurs

Les travaux visent essentiellement à sécuriser les réacteurs accidentés qui sont encore menaçants. A proximité, les débits de dose sont tels que le temps de séjour doit être très limité, ce qui complique les travaux. Lire la suite de long article bien documenté sur le blog de Fukushima rédigé par l'ACROnique

lundi 5 février 2018

Les tribunaux donnent raison aux victimes

En 2017, 3 jugements ont été prononcés concernant les souffrances générées par l'accident nucléaire. Le 17 mars, par la Cour de justice de Maebashi (département de Gunma), le 22 septembre par le tribunal de Chiba (département de Chiba), et le 10 octobre par le tribunal de Fukushima.




À Fukushima, 3800 personnes accusent l'État et TEPCO. Le 10 octobre, 1000 personnes se sont réunies devant le tribunal. Elles ont poussé des cris de joie quand le verdict favorable a été prononcé. Le secrétaire général des plaignants a déclaré: «TEPCO a exploité des réacteurs mal entretenus et a provoqué l'accident. Il est coupable.


L'État et TEPCO ont essayé ensemble de cacher leur faute. C'est celle-ci que le tribunal a révélée. »

 De ces trois procès, celui de Maebashi était presque une victoire et celui de Fukushima une victoire parfaite pour les plaignants. Dans ces deux procès, on a augmenté les indemnités pécuniaires, mais la somme est restée trop faible. A Maebashi, 39 millions de yens (selon Boursorama 289 000 euros) pour 62 plaignants (630 000 yens en moyenne par plaignant, soit 4661 euros) et à Fukushima, 500 millions de yens ( 3 703 703 euros) pour 2907 plaignants (en moyenne 172 400 yens par personne, soit 1270 euros).


Lire la suite de l'article  dans cet article, il est aussi question du stockage de déchets, toujours aussi problématique et du démantèlement d'autres centrales japonaises.