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dimanche 27 avril 2014

Les fuites d'eau de refroidissement du réacteur n°3 continuent

On ne peut rien faire la radioactivité est trop forte annonce Tepco

Selon Tepco, dans le bâtiment du réacteur 3  plus on descend plus ça chauffe et en bas on a la radioactivité la plus forte ( La température est de 16 ℃ alors qu’elle est de 9 ℃ au 2e étage).
Le 23 avril 2014, Tepco est finalement entré dans le 2e étage du bâtiment du réacteur 3 et a fait descendre une caméra et des instruments de mesure au 1er étage où fuit probablement le liquide de refroidissement. On était à environ 4 m de l’enceinte de confinement primaire.
De façon inattendue, Tepco n’a pas trouvé de tuyau percé laissant s’écouler directement de liquide de refroidissement du réacteur.
Ils ont toutefois établit que la radioactivité et la température augmentent quand on se rapproche du sol.
La radioactivité était à 0,6 mSv/h au 2e étage et à 110 mSv/h au premier. Ils ont aussi trouvé de l’eau d’origine inconnue stagnant au sol du 1er étage.

La cause n’en est pas encore établie. 
Le rapport d'inspection de Tepco, à lire ici 

une des photos de l'inspection

Le liens vers la vidéo (on peut aussi la trouver sur YouTube)


vendredi 18 avril 2014

C'est une erreur de manipulation qui a provoqué la contamination par le relâchement de 203 m3

Rappel des faits : Le mardi 14 avril

 Encore un problème d’eau contaminée à la centrale de Fukushima daï-ichi. TEPCo a découvert qu’entre jeudi et dimanche, le niveau d’eau dans des cuves supposées en cours de remplissage ne montait plus. Au contraire, il a même commencé à baisser. Après enquête, elle a trouvé 4 pompes, supposées à l’arrêt, qui envoyaient l’eau dans les sous-sols d’un autre bâtiment qui était sec jusqu’à maintenant. 203 m3 d’eau fortement contaminée y auraient été envoyés par inadvertance. Il y a 37 millions de becquerels par litre pour le seul césium. La compagnie assure que cette ne devrait pas fuir de ce bâtiment et qu’elle va repomper l’eau. Elle va aussi enquêter pour comprendre comment cela a pu avoir lieu.
Ces pompes étaient là en cas de panne sur les autres systèmes de pompage pour envoyer l’eau contaminée vers un autre lieu de stockage temporaire. Ces pompes doivent être démarrées manuellement. Comment une telle erreur est-elle possible ?
L’installation SARRY, qui retire le césium, est située au rez-de-chaussée du bâtiment accidentellement contaminé. Quel sera l’impact sur les travailleurs ? Le débit de dose va-t-il augmenter significativement dans ce bâtiment ?
 Lien d'explication de Tepco

Le vendredi 18 avril 

 Il y a quelques jours, des ouvriers ont mis en marche des pompes par erreur et 203 m3 d’eau fortement contaminée sont allés inonder les sous-sols d’un autre bâtiment (cf ci-dessus). TEPCO a enquêté et pense que les ouvriers se sont trompés d’interrupteur. Ils ont mis en route les pompes au lieu de climatiseurs. Les interrupteurs sont identiques et seuls des chiffrent permettent de les distinguer.
Ce qui est incompréhensible, c’est qu’ils aient mis tant de temps à se rendre compte de leur erreur. Un climatiseur qui ne démarre pas, cela se remarque tout de suite, non ?

A suivre...
 

mercredi 16 avril 2014

638 assemblages retirés de la piscine N°4

Le travail continue à Fukushima et dans des conditions qui se dégradent. Presque la moitié des barres, on respirera mieux quand la dernière sera partie.


dimanche 13 avril 2014

C'est la pagaille à Fukushima

Ce n'est pas un scoop, mais la situation ne s'arrange pas, au contraire.

Les centaines de réservoirs du site ont une alarme...Mais pendant des mois, il y a eu des fuites sans que les ouvriers ne les entendent. Pourquoi?. Figurez-vous que le son des alarmes auraient été baissées parce que le son de celles-ci sont peu supportables.... De plus, on apprend que sur près de 433 citernes sur 1000, les jauges ont été placées de telle sorte que les alarmes ne pouvaient pas fonctionner! En fait,les erreurs succèdent aux mensonges et les errements de la gestion de la centrale donnent la nausée!!

Le lien de l'article complet en anglais

samedi 12 avril 2014

Tepco lessive le plutonium dans le Pacifique, un risque énorme pour un effet minimum

Tepco prévoit de commencer le déversement des eaux de la dérivation dans l'océan Pacifique à partir du mois de juin mais sans en mesurer ni filtrer les alpha-nucléides comme les plutonium 238/239/240 et uranium 235/238.

Ça devrait diminuer de 10 à 25 % seulement le flot des eaux souterraines qui inondent les bâtiments de la centrale, mais pourquoi doivent-ils prendre un tel risque ?
Les eaux souterraines bloquées pourront rejoindre et dépasser les puits de forage lorsqu'ils auront fini de construire le mur souterrain du côté mer.
Le Fukushima Diary (la vidéo est ici) pense qu'il ne s'agit que d'un numéro du gouvernement japonais et de Tepco voulant faire croire qu'ils sont toujours en train de faire quelque chose, ils avaient cette carte en main.


Une information importante, à lire absolument

Pas en relation directe avec Fukushima, mais qui touche de près au devenir du nucléaire, 

un ingénieur du CEA, se mouille et nous explique une autre erreur de notre industrie, sur les risques et les dangers de l'enfouissement des déchets.

On ne pourra pas dire que l'on était pas prévenu, c'est comme les ingénieurs qui avaient dénoncé la construction de Fukushima si près de la mer.

Le titre : Le projet CIGEO d’enfouissement en profondeur des déchets nucléaires à Bure : Comment l’aventurisme des nucléocrates s’apprête à engager la France dans un désastre sans précédent qui pourrait bien, un jour, être qualifié de crime contre la biosphère.

 par Hans Zumkeller

Je me présente. Je travaille depuis longtemps au CEA dans le secteur de la thermique. C’est à dire autour de tout ce qui tourne autour de la production de vapeur, des turbine, de leur couplage avec les alternateurs. Mes responsabilités s’étendent également dans le domaine de la sécurité et du refroidissement des cœurs en cas d’arrêt d’urgence... Voici le lien de l'article ,

Comme pour donner du corps à cet article, un rappel, bien vivant celui-ci, l'accident sur le site de stockage souterrain du Nouveau-Mexique (WIPP) n'est absolument pas résolu :
"Au WIPP, l'équivalent du site de "Bure" à Carlsbad au Nouveau Mexique, aux dernières nouvelles l'équipe de secours se prépare à descendre dans le site de stockage évacué le 14 février, car il n'ont aucune idée de ce qui a foiré.
Soit un ou plusieurs
futs ont explosé, soit une galerie de la mine de sel s'est effondrée sur des futs...
Au moins 13 ouvriers contaminés, Des traces de plutonium et d’américium se sont répandues à des kilomètres...
J'ai lu dans un autre article local du 28 mars, que l'exploration était prévue pour début avril. A suivre de près !
lire les détails (en anglais)

mercredi 9 avril 2014

594 assemblages ont été retirés de la piscine du num 4

Une plutôt bonne nouvelle dans l'imbroglio des nouvelles désastreuses nous arrivant du Japon.


Le lien vers le site de Tepco

Des fissures importantes dans la dalle H4 sous les réservoirs d'eau contaminée

L'article de Tepco date du 12 février, mais il était un peu passé aux oubliettes.

Le lien vers l'article
Les emplacements sur le plan ci-dessous.

Vitesse et précipitation ne fond pas bon ménage avec l'industrie nucléaire, ce n'est pas sérieux.

vendredi 4 avril 2014

Tepco ne peut pas rechercher pourquoi ALPS s’est arrêté de filtrer les eaux extrêmement radioactives :

c’est trop radioactif pour l’étudier

 
Tepco ne peut même pas rechercher ce qui a posé problème au système de filtration multi-nucléide ALPS (Advanced Liquid Processing System).
Ce système a été arrêté 3 fois en 10 jours (Lien2). Ceci concerne le premier arrêt.
Tepco a trouvé le 18 mars 2014 que l’un des 3 systèmes ne filtrait plus rien. Ils avaient déjà pollué 21 citernes et 1 km de tuyauteries quand ils s’en sont rendus compte.
Ils supposent que le problème se situe dans l’un des filtres de ce système. Cependant, ils ne peuvent aller explorer cet endroit à cause de sa trop grande radioactivité.
Tepco affirme qu’ils doivent décontaminer cette partie mais ils n’ont pas même été capables de commencer à nettoyer le filtre.
Le porte-parole de Tepco a déclaré qu’ils sont en train de le préparer mais on ne sait pas quand ils vont finir leurs investigations.

 Article lié : 21 citernes et 1 km de tuyaux doivent être décontaminés à cause de la panne de ALPS : Date de redémarrage de ALPS inconnue (Lien)

 **ALPS est quasiment considéré comme étant le premier des projets de retraitement des eaux extrêmement radioactives. M. Hirose, le président de Tepco a affirmé à M. Abe, le premier ministre japonais que la filtration des eaux extrêmement radioactives seraient terminée pour fin mars 2015.**
Le volume actuel des eaux extrêmement radioactives est d’environ 450 000 m³ (=45 000 Hl). ALPS doit traiter 1 960 m³/jour (196 Hl/j) d’eau extrêmement radioactive à partir de cet été. Or **ALPS n’a jamais été totalement opérationnel depuis le début de 2013.** La cause du dernier problème n’a pas encore été même identifiée non plus. **Il est possible que ALPS soit une technique parfaitement imaginaire pour se dérober aux critiques intérieures/ internationales à court terme.**


La conférence de Tepco (en japonais) 

Merci à Fukushima Diary pour toutes ses traductions.



mercredi 2 avril 2014