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mardi 31 janvier 2017

Du combustible fondu sous le réacteur 2

Tokyo Electric Power (Tepco), l’opérateur de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, au Japon, a découvert ce qui pourrait bien être des débris de combustible nucléaire au-dessous du réacteur n°2, l’un des trois qui avaient fondu lors de la catastrophe de mars 2011.

 
Barres d'uranium fondues ont peut être été retrouvées sous le réacteur num 2
 Pre-investigation results of the area inside the pedestal for the Unit 2 Primary Containment Vessel investigation at Fukushima Daiichi Nuclear Power Station

Des barres d’uranium fondues, hautement radioactives, sous le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon… Si cette découverte était confirmée, elle marquerait un progrès de taille dans les efforts d’assainissement du site de la centrale dévastée, après des années d’errements, de retards et de rejet d’eau radioactive dans le Pacifique.
Elle pourrait notamment conduire Tepco à mettre au point des méthodes pour extraire ce dangereux combustible.

Un amas noir de matériaux

Tepco a détecté un amas noir de matériaux, directement sous le réacteur n°2, au cours d’une inspection par caméra menée lundi matin, mais il ne peut pour l’instant confirmer de quoi il s’agit, a déclaré ce lundi la chaîne de télévision publique japonaise NHK.
L’entreprise donnera des précisions lors d’une conférence de presse prévue ce lundi 30 janvier aux alentours de 09 h 30 GMT.
Tepco a progressé en retirant plusieurs centaines de barres de combustible usagé de l’un des bâtiments dévastés lors du tsunami du 11 mars 2011. Mais la société n’a pas, jusqu’à présent, déterminé où se trouvent les barres de combustible qui ont fondu dans les trois autres réacteurs endommagés de la centrale.


Liens : images de Tepco

samedi 14 janvier 2017

L’Autorité de Régulation Nucléaire demande des garanties sur le recyclage des terres radioactives

La décontamination devrait engendrer 22 millions de mètres cubes de déchets radioactifs après incinération des végétaux. Il s’agit essentiellement de terre contaminées. Ils représentent un problème sans fin.


 Officiellement, ils vont être entreposés une trentaine d’année sur un site de 16 km2 autour de la centrale de Fukushima daïi-chi avant de trouver mieux. Et comme les autorités ne savent pas où les mettre après, elles veulent recycler les terres contaminées pour faire des routes, digues… ce qui suscite de fortes inquiétudes. Mais le ministère de l’environnement n’a pas d’autre solution à proposer, il s’obstine et met en avant les économies réalisées grâce à cette option.

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mercredi 4 janvier 2017

La décontamination des habitations continue ...

La décontamination des habitations et des villages continue dans l'espoir de faire rentrer les habitants avant le 31 mars 2017, date théorique de la fin des indemnisations

Nettoyage des sols avec la haute pression et surtout vérifier les points bas

Nettoyage des jardins, il faut faucher, enlever les feuilles mortes et décaper la terre

Nettoyage des toits avec la haute pression, il faut supprimer tous les dépôts et vérifier les gouttières

 Mais à travers toutes ces méthodes (assez rudimentaires) il reste que la quantité de déchets produite est colossale et les décharges (soi-disant contrôlées) fleurissent un peu partout, provisoirement, mais cela fait 5 ans que ça dur.
L'objectif du gouvernement japonnais est de ramener la dose annuelle des habitants à 1 mSv (c'est la dose des travailleurs du nucléaire français avec un suivi médical spécifique), alors qu'ils ont changé la loi en portant la dose légale à 20 mSv.
 Il faut rappeler que dans les 3 communes, proche de la centrale et fortement contaminée, la dose annuelle dépasse actuellement 50 mSv. (en gris sur la carte ci-dessous)