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vendredi 27 décembre 2019

On reparle en haut lieu du rejet de l'eau contaminée

Le Japon va-t-il vraiment déverser l'eau radioactive de la centrale nucléaire de Fukushima dans l'océan ? Vrai ou Fausse nouvelle ?

Les réservoirs le 27 juillet 2018

 Le rejet dans l’environnement (mer ou air) de l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est l’unique option restante après que les experts eurent exclu un stockage de longue durée, ont précisé ce mardi 24 décembre à l’AFP les autorités japonaises.
Une piste déjà évoquée il y a quelques mois au plus haut sommet de l’État nippon. Devant des journalistes, mardi 10 septembre, le ministre de l'Environnement japonais, Yoshiaki Harada, a exposé la manière dont le Japon pourrait se débarrasser de l'impresionnante quantité d'eau radioactive, accumulée sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima, ravagée par le tsunami de mars 2011. "La seule option sera de la drainer vers la mer et de la diluer", a lâché le ministre. Il a aussitôt ajouté qu'il s'agissait de son "simple avis", mais il a tout de même glissé que "la totalité du gouvernement va en discuter".
 Lire l'article complet ici

 


jeudi 17 octobre 2019

La CONTAMINATION à Fukushima : des RIVIÈRES à la MER

En situation d’urgence nucléaire ou radiologique, comme en phase post-accidentelle, l’IRSN doit être en mesure de prédire le devenir des radionucléides dans l’environnement et d’évaluer leur impact sur l’homme et l’environnement afin d’aider les pouvoirs publics à prendre les décisions appropriées. 

L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi a mis en lumière la nécessité de mieux comprendre, quantifier et prédire la distribution, dans l’espace et dans le temps, des radionucléides rejetés dans l’environnement, notamment au sein des forêts et sur les bassins versants et dans l’environnement marin.

 Carte de la zone contaminée et points de prélèvement de l'IRSN sur les 5 rivières

Ces nouvelles données ont en outre confirmé une relation entre concentration en césium et concentration en matière organique. Dans des conditions de faibles débits, la fraction portée par les particules organiques est plus importante que celle existant sur les particules minérales, ce qui est contraire aux observations faites à Tchernobyl.

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mercredi 2 octobre 2019

Le problème de l'eau contaminé ne progresse pas

Pas d’avancée concernant l’eau contaminée contenue dans les cuves

et le site se remplit de cuves
 
La Corée du Sud, en conflit avec le Japon sur de nombreux dossiers, ne veut pas que l’eau contenue dans les cuves à Fukushima soit déversée dans la mer. Le 5 septembre dernier, elle a porté le dossier devant l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), basée à Vienne en Autriche. Les deux pays s’opposent aussi sur les restrictions à l’importation en Corée de produits agroalimentaires japonais.
Pour la Corée, en cas de rejet dans l’océan, ce ne sera plus un problème domestique, mais un problème global. Elle a exhorté le Japon à trouver d’autres solutions. Le Japon a répondu que la décision de rejeter l’eau contaminée dans l’océan n’a pas été prise (ce qui est hypocrite, car c’est la solution qui a les faveurs des autorités et de TEPCo) et qu’il était transparent.

Lire l'article complet sur le site de l'ACRO
 


mardi 17 septembre 2019

Toujours pas d'information sur les intentions de rejet d'eau contaminée dans le Pacifique

Malgré les relances du gouvernement coréen, le Japon ne dévoile rien sur son intention de rejet massif d'eau contaminée dans le Pacifique, même si tous les pays riverains en subissent les conséquences.


Kyodo News via AP

 Il faut bien constater que nous avons de moins en moins de nouvelles, il faut vraiment fouiller.
En ce mois de septembre, cela fait un an exactement qu'un ouvrier japonnais travaillant à Fukushima est décédé sous l'effet de la radioactivité, cancer du poumon reconnu par le gouvernement. Lire l'article complet

mercredi 10 juillet 2019

Poursuite des travaux de retrait du combustible de la piscine du N°3

Ce transfert va prendre beaucoup de temps car le bâtiment réacteur 3 est encore fortement radioactif et tout se fait à distance avec des grues radiocommandées. 



 Or ces manipulations nécessitent une très grande attention car tout se joue au millimètre ; il faut éviter tout choc ou précipitation. Voici une série de captures d’écran tirées d’une vidéo de Tepco montrant les différentes phases.

Lire l'article complet sur Fukushima-blog

 

mercredi 12 juin 2019

Le transfert du combustible du réacteur 3 a commencé

Quand le bâtiment réacteur n°3 de Fukushima Daiichi a explosé le 14 mars 2011, il y avait 566 assemblages dans la piscine de refroidissement : 514 de combustible usé et 52 de combustible neuf. Depuis, ces 100 tonnes de combustible sont restées une menace dans un bâtiment déstructuré, malgré l’habillage récent, sans enceinte de confinement. Avec quelques années de retard par rapport aux prévisions, Tepco vient de commencer à retirer ces assemblages pour les transférer dans la piscine commune du site.

Les travaux ont commencé le 29 mai 2019

 Or, malgré tous ses efforts de communication, Tepco n’a jamais expliqué la succession d’explosions qui ont eu lieu en 2011 dans ce bâtiment réacteur n°3 en provoquant l’émoi du monde entier. L’opérateur n’a pas plus montré l’état des combustibles de la piscine de refroidissement, sinon par de rares photos prises à quelques endroits de la piscine. C’est pourquoi il est intéressant de suivre l’évolution de ce transfert d’assemblages, opération qui est programmée pour durer deux ans. 

Lire l'article complet et voir toutes les photos sur le blog de Fukushima


dimanche 28 avril 2019

Début du retrait des combustibles de la piscine du réacteur n°3 de Fukushima daiichi

Avec plus de quatre ans de retard par rapport aux plans initiaux, TEPCo a commencé le retrait des combustibles de la piscine du réacteur n°3. Elle contient 566 assemblages, dont 514 usés et 52 neufs, et les opérations devraient durer deux ans.



Réacteur 3
 
Une des causes du retard est liée à la grue de manutention commandée aux Etats-Unis. Il y a eu un problème avec la différence de voltage entre les deux pays… C’est ballot pour une compagnie d’électricité !
Parmi les 4 réacteurs accidentés, seule la piscine de la tranche n°4 a été vidée pour le moment. Pour les réacteurs où il y a eu fusion du cœur, les opérations doivent être téléguidées et observées par des caméras, car le débit de dose y est trop élevé pour des humains.
La compagnie a mis en ligne une vidéo de présentation des installations pour l’occasion.
 A la fin de la vidéo, on voit la manipulation d’un assemblage, depuis la piscine jusqu’au conteneur de transport qui peut accueillir 7 assemblages. Une opération prend une heure. Une fois plein, le conteneur est descendu au niveau du sol par une grue pour un transport vers la piscine centralisée du site où il y a moins de risque de rupture en cas de nouveau séisme de forte amplitude.

Lire la suite de l'article sur le site de l'ACRO

mercredi 10 avril 2019

Aucune d'informations nouvelles

Ce n'est pas normal, on ne peut pas s'habituer à une telle catastrophe, il n'y a pas de routine. 

Ci-dessous, une photo de l'exploration du réacteur 2, elle a été prise par un robot, il y a un an (avril 2018).


 Mais l'approche des réacteurs par des hommes est totalement impossible, les doses sont trop importantes, alors tout le monde fait le silence en espérant que l'on va oublier.
Le gouvernement japonnais fait toujours la pression sur les familles évacuées pour qu'elles retournent vivre dans la zone contaminée, alors que le nettoyage est loin d'être terminé. Il devrait tout simplement montrer l'exemple en se déplaçant  dans la préfecture de Fukushima.
Mais avez-vous déjà rencontrer des politiques, se mouiller à ce point ?


samedi 16 mars 2019

Les chiffres clés pour l'anniversaire de la catastrophe, il y a huit ans

Les chiffres complets sont à découvrir sur le site de l'ACRO, mais en voici un petit résumé sur l'état des réacteurs.

La compagnie a ouvert un musée à Tomioka, mais n’a pas amélioré la qualité des informations publiées.


Le point sur les réacteurs :

Réacteurs 5 et 6

Les réacteurs 5 et 6 (en hauteur) étaient partiellement déchargés le 11 mars 2011 et un générateur diesel de secours était encore fonctionnel, ce qui a permis d’éviter la fusion des cœurs. Ces réacteurs sont maintenant entièrement déchargés et vont être démantelés.

Réacteur n°4

La cuve était vide le 11 mars 2011 et il n’y a pas eu de fusion du cœur, mais une explosion hydrogène a détruit le bâtiment réacteur. Depuis décembre 2014, la piscine de combustible du réacteur a été vidée et les travaux sont arrêtés car il n’est plus menaçant.

Réacteur n°3

Il y a eu une fusion du cœur et une explosion hydrogène a détruit le bâtiment réacteur. Tous les débris de la partie haute ont été retirés à l’aide d’engins télécommandés. Un nouveau bâtiment avec un toit, de forme cylindrique, est terminée. Le retrait des combustibles devait débuter en novembre 2018 pour se terminer en 2019, mais ils ont pris du retard. Puis, les opérations ont une nouvelle fois été repoussées en mars 2019. La compagnie parle d’avril 2019 désormais. Cela fait 4 ans de retard par rapport aux plans initiaux. Il y a 566 assemblages usés dans cette piscine.
Il y aurait entre 188 et 394 tonnes de corium dans ce réacteur, avec une valeur nominale à 364 tonnes pour le réacteur n°3. Ce dernier contient du combustible MOx, à base de plutonium.
 

Réacteur n°2

Il y a eu fusion du cœur, mais le bâtiment réacteur est entier. TEPCo n’a pas commencé à retirer les combustibles usés de la piscine. La compagnie a envoyé plusieurs robots dans l’enceinte de confinement afin de localiser le corium, ce mélange de combustible fondu et de débris.
Plusieurs séries d’images ont été mises en ligne par la compagnie. Les dernières sont ici. Elles ont été traitées de façon à pouvoir, grâce à la réalité virtuelle, se déplacer virtuellement dans cette enceinte et analyser son état. On voit clairement le corium et un élément d’assemblage de combustible tombé au fond de l’enceinte de confinement :

 Il y aurait entre 189 et 390 tonnes de corium dans ce réacteur, avec une valeur nominale à 237 tonnes.

Réacteur n°1

Il y a eu une fusion du cœur et une explosion hydrogène a détruit le bâtiment réacteur. Ce bâtiment avait été recouvert d’une nouvelle structure en 2011, qui a été entièrement démantelée en novembre 2016. TEPCo a commencé à retirer les débris de la partie haute du réacteur, pour, ensuite, reconstruire une nouvelle structure afin de vider la piscine de combustibles. Depuis, la compagnie est peu prolixe sur l’avancement des travaux.
Il y aurait entre 232 et 357 tonnes de corium dans ce réacteur, avec une valeur nominale à 279 tonnes.






lundi 4 mars 2019

Des nouvelles du système antifuite de Tepco

Je voulais faire le point sur le système du mur congelé autour des 4 unités, et en particulier sur le mur congelé.


schéma de principe

 La dernière barrière mise en place est le gel du sol tout autour des 4 réacteurs accidentés, sur 1,4 km dans le but de stopper les infiltrations. Après de nombreux déboires, le gel est terminé depuis novembre 2017. Elle a permis de réduire les infiltrations, mais pas de les stopper. La mise en place du mur gelé a coûté 34,5 milliards de yens (265 millions d’euros) aux contribuables auxquels il faut ajouter plus d’un milliard de yens (8 millions d’euros) par an pour l’électricité.

Des détails et plus d'infos sur les autres moyens sur le blog de l'ACRO


mercredi 13 février 2019

Exploration du corium de l'Unité 2

Tepco a réussi à descendre un appareil (pas un robot) qui peut prendre des photos et certaines constantes comme la température etc. du corium de l'unité 2. L'expérience a eu lieu aujourd'hui


Photo pas très causante.

Toutes les photos de l'expérience sont accessible sur le site de Tepco

dimanche 27 janvier 2019

Il y aura toujours des problèmes de mesure de la radioactivité, il faut beaucoup de rigueur

Polémiques à propos d’articles scientifiques relatifs aux doses prises par les habitants de Daté


 Afin de rassurer sa population, le maire de Daté, dans la province de Fukushima, a soutenu la mise en place d’un programme d’enregistrement des doses par des dosimètres individuels (glass badges) distribués aux habitants. Il veut démontrer que les doses reçues sont inférieures à 5 mSv/an, ce qui plus que la limite en temps normal, fixée à 1 mSv/an, mais inférieur à la limite de 20 mSv/an fixée par le Japon après la catastrophe pour définir sa politique d’évacuation (lire nos explications sur les normes). La commune est située à une soixantaine de kilomètres de la centrale de Fukushima daï-ichi. Elle n’a pas été évacuée, mais elle a été touchée par les retombées radioactives. Et quelques points chauds découverts tardivement ont entraîné l’évacuation de plus d’une centaine de foyers. De nombreuses autres familles sont aussi parties par elles-mêmes.
 Le programme de surveillance de la population est considéré comme pilote par le CEPN et l’IRSN qui l’ont accompagné et soutenu via les projets “Ethos in Fukushima” et “ICRP dialogues”. Il a déjà fait l’objet de polémiques que nous avons rapportées : les dosimètres distribués ne mesurent pas la même grandeur que les radiamètres utilisés jusqu’alors pour établir le zonage radioactif. Ils donnent des valeurs 30 à 40% inférieures, sans que cela ait été expliqué aux populations. La compagnie qui fournit les dosimètres l’a reconnu.

Lire l'article complet du 16 janvier sur le site de l'ACRO, ici

mercredi 16 janvier 2019

Le bilan officiel des décontaminations des territoires est mitigé

Le ministère de l’environnement a mis en ligne son bilan régulier de l’avancement de la décontamination et de la gestion des déchets. C’est un bilan qui reste global.

Le site est sur la commune de Tomioka. Sur cette photo prise par l’ACRO, on voit Fukushima daï-ni, au fond

 Le ministère annonce toujours un nombre total de travailleurs assez irréaliste : 13,7 millions dans les territoires évacués et 18,4 millions ailleurs, ce qui fait un total supérieur à 32 millions. Il doit plutôt s’agir du nombre de contrats CDD signés.

Le budget dédié à la fin 2018 est de 2 900 milliards de yens (23 milliards d’euros) et les volumes de sols radioactifs à stocker, à la date du mois de mars 2018 est de 9,1 millions de mètres cubes pour les territoires évacués et 7,9 millions de mètres cubes pour les autres territoires contaminés, dont 7,4 millions à Fukushima. Cela fait donc un total de 17 millions de mètres cubes. Ces déchets s’entassent un peu partout.

Des chiffres qui font peur et personne n'en parle...

Lire l'article entier sur le blog ACRO

vendredi 4 janvier 2019

Dépistage du cancer de la thyroïde à Fukushima : 5 nouveaux cas suspectés

Les autorités régionales de Fukushima ont mis en ligne les derniers résultats de leur campagne de dépistage du cancer de la thyroïde chez les jeunes de la province. Les résultats détaillés sont ici en japonais. Une traduction officielle en anglais des principales données devrait être bientôt disponible et le blog Fukushima voices devrait aussi proposer son propre résumé en anglais.


Pour lire l'article complet, c'est sur le site de l'ACRO Mots-clés :