Aujourd'hui, ça fait 1000 jours après la catastrophe
c'est
l'heure des bilans.
Que ce soient les personnes déplacées du tsunami ou
celles de la catastrophe nucléaire, elles ont l'impression de ne pas
voir le bout du tunnel. Les projets de reconstruction ont pris beaucoup
de retard. Les populations quittent donc les zones dévastées, voire la
région du Tôhoku.
D'après le Yomiuri, à Onagawa, par exemple, dans
la province de Miyagi, 2 236 nouvelles unités d'habitation sont prévues.
Aucune n'est terminée, mais 203 devraient l'être d'ici la fin mars
2014. Seulement 580 devraient être construites d'ici mars 2016. Le
problème principal est de trouver des terrains en hauteur mais plats. Ou
les propriétaires des terrains sont parfois décédés et il faut trouver
les héritiers. Cela prend du temps et il n'y a pas pas assez d'employés
municipaux. La situation est assez semblable ailleurs.
Le taux d'occupation des logements provisoires mis en place par les
autorités est toujours de plus de 80% (86,7% à la fin octobre). C'était
beaucoup moins 1 000 jours après le séisme de Kôbé en 1995 (58,4%).
On croit rêver
L'AIEA
a rendu un rapport préliminaire suite à sa dernière mission à Fukushima
(communiqué et rapport). La mission de 19 membres a fait 19 constats et
19 recommandations. En particulier, elle souligne qu'il faudra sûrement
rejeter le tritium en mer, sans préciser que la quantité à rejeter
dépasse largement l'autorisation annuelle de rejet. Elle n'apporte pas
de solution autre qu'une étude environnementale pour expliquer que les
rejets massifs en tritium ne poseront pas de problème...
Extrait de l'article de l'association ACCRO
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