La nouvelle visite d’une délégation de l’AIEA, du 14 au 18 février, a été fortement médiatisée car elle fait partie de la stratégie des autorités pour faire accepter le rejet dans l’océan de l’eau traitée qui est accumulée dans des cuves à la centrale de Fukushima daï-ichi. Elle est composée de 15 membres, dont des représentants de la Corée et de la Chine.
TEPCo a mis en ligne des photos et une vidéo de la visite sans aucun intérêt, avec quelques explications. En amont, elle a aussi mis en ligne une brochure en plusieurs langues qui explique son étude d’impact des rejets prévus. Le gouvernement, quant à lui, a annoncé, selon l’Asahi, vouloir accroître sa surveillance de l’environnement en faisant passer le nombre de points de prélèvement d’une douzaine à une cinquantaine. Ils seront situés, pour la plupart, à moins de 10 km de l’émissaire. La fréquence, trimestrielle, devrait être augmentée, une fois les rejets commencés. Mais le gouvernement ne parle que de contrôle du tritium alors qu’il y a tous les autres radioéléments, qui ont été mal filtrés ou le carbone-14, qui n’est pas filtré. Il n’évoque pas non plus de contrôles indépendants. Tant que les autorités rabaisseront le sujet à un problème d’image, elles ne répondrons jamais aux préoccupations des personnes concernées.
Les autorités ne répondent pas non plus au fait que, malgré les rejets, l’eau devrait continuer à s’accumuler, comme nous l’avons déjà expliqué, à un rythme moins soutenu et qu’il faudra donc trouver de la place supplémentaire.
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